Ayons une position courageuse : Elevons-nous contre la mode des chaussures…
20 minutes : journal gratuit se lisant dans le métro
Camisole de Martin Winckler
PodCast : Next sur Télérama radio
Ayons une position courageuse : Elevons-nous contre la mode des chaussures…
Cette année, c’est l’année où j’ai jeté mes chaussures Salamander. Après plusieurs années de bons services… (c’est avec ces chaussures que je me suis fait draguée par un représentant en chaussure dans un train, oui, tout à fait)… Bref, elle avait été recollée, leurs semelles devenaient toutes fines, nous nous sommes séparées.
J’ai donc voulu acheté de nouvelles chaussures du genre escarpin pour quand je m’habille en fille avec une jupe.
Les plus fidèles lecteures et lectrices se souviendront des fois où j’ai pesté contre les vêtements contre nature : les pantalons pour les filles qui ont les chevilles plus larges que les cuisses, les ultra tailles basses pour les filles qui ont les os des hanches en creux, les pantalons protège-semelle, les mulles à talons aiguille pour trotter dans le métro, etc.
Aujourd’hui, j’ai découvert les sandalles d’hiver.
En hiver, voyez-vous, il fait froid et il pleut. Je pense que tout le monde ne le sait pas. En tout cas, je pense que certains concepteurs de chaussures n’en ont aucune idée. J’ai été assez surprise de découvrir cette année les chaussures d’hiver qui n’ont pas de montant sur le côté du pied, les talons de 10 ou 12 cm et aussi, les talons compensés biseautés dans le sens de la longueur de la chaussure pour éviter d’être stable.
Après avoir ratisser tous les magasins des 4 temps à la recherche de chaussures avec lequelle on peut réellement marcher, je suis retournée chez Salamander.
20 minutes : journal gratuit se lisant dans le métro
Au début, quand les gratuits du métro sont apparus, j’y étais très opposée dans le principe. Je voyais ça comme de la sous-information, les brèves de l’AFP vaguement mise en page, bourré de pub, la mort des journeaux sérieux, etc.
Depuis, j’ai fréquenté un peu le sérieux des journeaux comme « Le Monde » ou « Libération ». Et j’ai lu les gratuits. Faut que je vous dise : je suis fan de 20 minutes, et pas seulement parce que j’ai 2 à 3 fois pas semaine 3 heures de métro dans la journée. Non seulement c’est informatif de manière général, mais en plus, il y a tout de même (contrairement à ce que je pensais) un vrai travail de journalisme.
Dans les titres, par exemple. J’ai beaucoup aimé la une où on voyais Sarkosy et Villepin assis côté à côté, Sarkosy regardant Villepin en coin, titrée : « Tu veux la voir, ma droite ? » J’y trouve plein d’infos intéressantes : la rubrique high-tech est loin d’être bête et aussi, ca doit être dû à la jeunesse des gens qui y travaillent, à leur relative autonomie et leur précarité : il y a très souvent des informations sur les femmes qui vont compléter ma collection personnelle d’articles archivées. En somme, je me dis qu’il doit y avoir pas mal de nanas à la rédaction. Dans le métro, je dois être la seule à découper soigneusement des articles de 20 minutes !
Camisole de Martin Winckler
Septembre 2008 : le nouveau Président de la République instaure une politique sécuritaire jusque dans le système de santé. A Tourmens, ville de province imaginaire dans laquelle un médecin est assassiné juste avant de faire des révélations sur le système de santé. Le juge Watteau, quoique coincé dans son fauteuil par une entorse est sur l’affaire. Son ami, le Docteur Lhombre, prend un poste à mi-temps dans un curieux hôpital psychiatrique où des personnalités en vue viennent se faire « soigner ».
Martin Wickler est un médecin médiatique, fan de séries télé, pourfendeur de labos pharmaceutiques scélérats, militant pour l’avortement et contre les médecins qui tiennent à se faire passer pour des gourous auprès de leur patient. Que les missions louables. Il est l’auteur de l’excellent livre « La maladie de Sachs » et d’un manuel de contraception paru au Diable Vauvert qui devrait être étudié en classe. Quand il écrit de la fiction, il a parfois la main un peu lourde, de sa façon d’y aborder les combats auxquels il croit. Ce n’est pas très facile de faire du polar engagé, en faisant à la fois passer son message militant et en intéressant à l’intrigue. Dans : « Touche pas à mes deux seins », dans la série du Poulpe, il y arrive de justesse. Dans Camisoles, à mon avis, c’est raté. Trop de dénonciations tuent une intrigue qui peine à démarrer.
PodCast : Next sur Télérama radio
J’ai fait différentes tentatives de podcast et en particulier sur le site de Télérama. Je me suis arrêtée sur Next, podcast de chanteurs ou groupes de musique française pas encore connus. (Le plus connu que j’y ai entendu, c’est Mademoiselle K.) Un des gros avantages de ce podcast, c’est que l’animateur sait parler à la radio. Et dans les podcast de Télérama, c’est pas gagné. On y découvre des groupes intéressants, qui se présentent longuement (éventuellement, si c’est trop long, c’est pas grave, on zappe), on écoute 2 morceaux plus 1 ou 2 morceaux « invités ».
Agréable à écouter en fond ou dans les transports en commun.
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