Voyage à Malte : jour 5

Aujourd’hui, nous partons à l’aventure par nous-même et donc, nous prenons le bus pour la Marina de Msida.

Malte est sillonnée par des bus jaunes à bandes oranges, très pratiques et vraiment pas chers. Ils sont presque tous évadés d’un autre âge : le milieu du XXe siècle anglais.

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Ce bus là est gris et rouge : il est gozitain

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il y a aussi des Bedford, sensiblement du même âge. La première chose à faire dans un bus, c’est s’asseoir. La conduite est musclée, voire acrobatique et les routes sont dans un état souvent moyen. Donc, ça secoue. Notez bien qu’il est hors de question de louer une voiture à Malte. Les maltais conduisent la plupart du temps à gauche, mais aussi où ils peuvent et il est impossible de se garer.

Ensuite, une fois dans le bus, il faut repérer le système pour demander l’arrêt. C’est souvent une corde qui court le long du toit jusqu’à une cloche située près du chauffeur. Enfin, les arrêts de bus n’ont pas de noms et n’indiquent pas les n° des bus qui s’y arrêtent. donc, tant que vous allez d’un endroit bien identifié à un autre (comme le terminus de Valetta), c’est facile. Sinon, il y a une part d’aventure. Enfin, il faut savoir que quand le bus estime qu’il est plein (soit 10 personnes debout), il ne marque plus l’arrêt, voire change d’itinéraire. Ainsi, nous sommes restés près d’une heure coincés à Bugibba, en attendant qu’un bus daigne s’arrêter.

Les contrôleurs contrôlent autant le chauffeur que les passagers (puisque c’est le chauffeur qui vend les tickets). Ils engueulent les chauffeurs qui ne s’arrêtent pas et se soucient du confort des passagers. C’est plutôt nouveau pour les usagers de la RATP que nous sommes.

Malheureusement, ces bus sont en voie de disparition car ils ne sont pas aux normes européennes. Par ailleurs, c’est en se promenant sur Malte qu’on comprend l’importance d’avoir des voitures catalysées.

La Marina est un peu décevante pour Lotin. De beaux bateaux, certes, mais pas de shipchandler (de magasin de matériel pour bateaux). Autre détail curieux: pas de mouettes ou de goélands, pourtant la Sicile est accessible à vol d’oiseau (on la voit par beau temps). Je ne connais pas d’autres îles de la méditerranée. Peut-être est-ce normal ?

Pas de mouettes, mais des chats qui rodent sur les ports

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En quittant la Marina, je fais une halte à Mosta pour voir un des 4 plus grands domes dans l’église Sainte-Marie.

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C’est vrai que la vue coupe un peu le souffle.

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Le dome a une histoire « édifiante »: pendant la 2e guerre, il a été transpercé de part en part par un obus qui est ensuite tombé sans exploser à l’extérieur de l’église. Il y a un monument avec l’obus dans l’église et le dome est rafistolé pour qu’on voit encore le trou d’entrée et de sortie à droite et à gauche du centre du dome.

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