Dernier jour : on visite tout de même une petite tour…
La tour rouge, ou tour Sainte Agathe, domine la région de notre hôtel. Toute l’île est entouré epar ces petits forts carrés qui surveillaient tout le territoire. Si l’un d’entre eux détectait une attaque, il allumait un feu, qui se voyait du fort suivant, qui lui aussi, allumait un feu et ainsi donnait l’alerte à toute l’île.
De là, nous avons bien sûr une grande vue sur la région, en particulier la baie de Mellieha et la réserve naturelle marécageuse qui accueille des oiseaux migrateurs :
Un dernier mot sur Malte avant de partir : dans les rues, pas de pub à femmes nues, pas de mannequins anorexique en photo. Est-ce une conséquence ? les maltaises sont rondes, même les adolescentes, avec leur pantalon taille basse. Ca fait plutôt plaisir à voir, qu’une autre mode est possible, en somme.
Dans ces rues, une affiche a attiré notre attention :
Autant dire qu’elle détonne dans le paysage : vous noterez bien la main passée dans la ficelle du sting. Comment une affiche aussi ouvertement lesbienne (dans un pays où l’homosexualité n’est pas permise) a-t-elle pu passer ? Après réflexion, nous nous sommes dit que les Maltais ne comprenaient pas cette affiche : on y voit deux femmes, dénudées, certes, mais finalement, « on ne voit rien ». A l’instar de la reine Victoria qui ne condamne pas l’homosexualité féminine parce qu’elle pensait qu’elle n’existait pas, les Maltais ne censurent pas cette affiche.