100 SOLEILS de Michael Light
Lars Enik au Furib-arts
Jeu : Isis et Osiris
100 SOLEILS de Michael Light
100 SOLEILS, fait allusion à la citation de J. Robert Oppenheimer après la première explosion nucléaire au Nouveau-Mexique, « Si la lumière de mille soleils devait exploser d’un seul coup dans le ciel, cela égalerait la splendeur du Tout Puissant… »
100 soleils, c’est 100 photos d’essais d’explosions nucléaires, réalisées par les Etats-Unis entre juillet 1945 et novembre 1992.
Il faut reconnaitre qu’il y a une fascination morbide dans la beauté des champignons nucléaires. C’est à la fois beau et terrifiant.
Lars Enik au Furib-arts
C’est en tout cas, un groupe qui débute et qui a décidé de bien s’amuser : Lara Fabius au son mais aussi au cœur, au triangle et à la flûte psychédélique, Shaolin Jesus au synthé et au chant, plus un troisième larron, dont j’ai oublié le nom de scène à la basse et aussi à l’aboiement. Il a un exceptionnel talent pour imiter le chien ou faire des intros idiotes à la guitare pour meubler. (Il joue aussi pour Zérocratie, qui a fait la premier partie et que j’ai déjà chroniqué).
Moralité, leur bonne humeur est contagieuse : la salle s’amuse aussi beaucoup. Et comme ils sont créatifs et vraiment doués, on est bien content de les avoir entendu.
Jeu : Isis et Osiris
Un jeu illustré à l’égyptienne mais juste pour faire joli, c’est un pur fonctionnement abstrait : c’est un jeu de tactique qui a quelque chose du memory.
Chaque joueur possède des pions et des tuiles notées de -4 à +4 (mais sans 0). Il va s’agir de les disposer sur un plateau de jeu et de s’arranger pour disposer ses pions à côté des tuiles positives pour marquer des points et loin des tuiles négatives pour ne pas en perdre.
A chaque tour, le joueur pose une tuile ou un pion. Les tuiles sont face cachée devant le joueur, il en prend une au hasard, la montre et la pose face cachée sur le plateau.
L’enjeu va donc être de se souvenir où se trouve les tuiles positives et négatives au moment de poser ses pions.
Ce n’est pas un pur jeu de mémoire parce qu’il n’est pas possible de se souvenir de toutes les tuiles précisément (enfin, avec un cerveau à peu près normal), mais on peut facilement localiser des régions plutôt positives ou très positives et des régions plutôt négatives ou très négatives et jouer en fonction… jusqu’à ce qu’on n’ai plus le choix.
Un fonctionnement très simple qui se comprend très vite, un jeu rapide et malin.
A Lyon aussi il y a des rues au nom rigolo. En particulier, des rues qui étaient grande il y a longtemps et qui sont maintenant plutôt étroite, comme la Grande rue de la Guillotière, par exemple.
Mais cette ruelle-là n’est pas mal non plus :