La défense Lincoln, de Michael Connely
Brasserie de la Paix, à Lille
Le pyjama de conférence
La défense Lincoln de Michael Connely
Connely est un grand maître du polar américain que je n’avais jamais lu. Un ami me l’a chaleureusement recommandé alors j’ai testé.
C’est un livre d’avocat comme les américains savent faire des films d’avocats.
Haller est un avocat pour les loosers, les bikers, les drogués, les prostituées… il roule à travers toute la Californie pour boucler son mois, payer ses traites et sa pension alimentaire. Son bureau, c’est sa Lincoln.
Voilà qu’un beau jour, il décroche l’affaire du siècle, le gros coup qui rend riche : un jeune friqué de Beverley Hill se retrouve arrêté pour coups et blessures et même tentative de viol sur une prostituée. Pour une fois qu’il va défendre un innocent… c’est d’ailleurs beaucoup plus angoissant que de défendre un coupable. Le truc, ça va être de faire un maximum d’argent et de gagner le procès…
C’est un livre qui m’a surpris, je pensais partir pour un certain type d’histoire et soudain, vers la moitié, je me suis rendue compte que je me retrouvais embarquée vers quelque chose de complètement différent et ça m’a bien plus.
L’autre point intéressant, c’est dans la personnalité du héros et les personnages secondaires : il évite la caricature facile, en particulier en ce qui concerne son ex femme, procureure, ou encore le détective privé qui travaille pour lui. Le personnage de l’avocat est aussi plutôt réussi, même si parfois, je le trouve un peu trop « bien » pour faire vrai.
C’est un livre accrocheur dont on a envie de savoir la fin. Comme dans tout bon livre d’avocat, toute l’histoire nous emmène au procès, c’est le seul endroit où je me suis ennuyée, mais ça m’arrive aussi dans les films d’avocats.
Bref, vous ne connaissez pas Connely et que vous aimez les polars américains un peu glauques, ça vous plaira. Ce n’est pas super original, mais c’est bien fait.
Brasserie La paix
25 place Rihour
Lille
Un restaurant qui propose un plat de poisson différent tous les jours. Mais aussi des moules et des huitres.
Un menu à 18€ tout à fait sympa même s’il n’est pas très original : quiche au saumon à l’oseille, filet de perche aux petits légumes… en dessert, il y avait des crèmes brûlées chicorée, vanille ou thym qui avait l’air très sympa. Malheureusement, j’ai pris la tarte aux poires, j’étais bien mal inspirée, ça valait vaguement une part de tarte de supermarché.
La déco est très bien. En bas, c’est plutôt art déco (mais j’ai vu mieux à Bruxelles). A l’étage, une salle avec des grands portraits de Soutine aux murs et des canapés en cuir 2 places dans lesquels ont se vautre pour manger. La vaisselle est très réussie, des couverts dont le manche métallique se termine par une boucle, on boit l’eau et le vin dans de gros verres sans pied.
Finalement, un restau sympathique, avec un rapport qualité prix correct, plutôt joli, mais pas impérissable.
Une vue de Lille, prise de mon hôtel…
Des vieux toits de tuiles sur des maisons en briques.. et les tours de Lilleurope derrière…
Le pyjama de conférence
Je vous explique le problème… en général, personne ne vous voit dans votre pyjama, si ce n’est votre compagnon ou compagne, vos enfants, éventuellement vos parents… bref, s’il y a bien une tenue qui peut être n’importe comment, c’est quand même le pyjama.
Mais quand vous allez faire des conférences, ça se complique… souvent, vous êtes logée chez les gens qui vous invitent. Et là, vous vous retrouvez à guetter à la porte de votre chambre pour vous assurer qu’il n’y a personne dans le couloir pour aller jusqu’aux toilettes où à la salle de bain.
Ainsi, une amie m’a initiée au concept du pyjama de conférence : un pyjama décent dans lequel vous pouvez être vue par des inconnus quand vous allez faire pipi…
Je me suis donc finalement achetée une chemise de nuit de conférence pour l’été et un pyjama de conférence pour l’hiver. Et c’est tellement cool que je le mets tout le temps pour faire la loutre…
Quelques sottises pour finir :
un blog pour geeks qui veulent être maître du monde…
et un lien avec des poches…
2 réponses à Kro