Dernière étape de notre voyage, l’arrière pays, c’est à dire loin des villes, dans le sud-ouest et le nord ouest.
La Crète possède les plus longues gorges d’Europe, les Gorges de Samaria. Pour les voir, il faut parcourir 18 km à pied… ce que nous n’avons pas fait. Cette photo n’est donc pas de nous. Elle représente les Sidéroportes, même préfixe que la sidéritis, la plante de montagne dont je vous parlais et qu’on appelle en français (ai-je appris par un lecteur) « crapaudine ». Ce sont donc les portes de fer (le même « sider » qui sert dans « sidérurgie »).
Plus modestement, mais tout de même impressionnantes, les Gorges de Kortaliotiko dans lequel le Megapotamos prend sa source.
Oué, c’est pas très facile à prendre en photo, des paysages gigantesques…
Malgré son impressionnant, le Mégapotamos est une modeste rivière bordée par des palmiers jusqu’à ce qu’elle se jette dans la mer. De manière curieuse, un de ses bras disparaît sous un tas de galets 5 mètres avant d’arriver dans la mer et disparaît. Nous sommes là tout à fait au sud de l’île, sur la mer de Libye.
Dans la retenue d’eau ainsi formée, des milliers de têtards prospèrent. Ça doit coasser ferme en mai…
Voici la pointe la plus occidentale de l’île. La vallée est très fertile car bien irriguée par l’eau qui descend des montagnes : olivier, vignes, orangers et sous les serres, des tomates.
Nous avons tenté, Leirnette et moi, dans notre soif d’aventure, d’aller voir une mini chapelle perdue dans les moutons (brebis).
Mais nous n’avons pas pu l’atteindre car elle était protégée par des barbelés.
Alors, nous sommes retournés voir les moutons.
La Crète est connue pour ses vestiges minoens, comme le palais du roi Minos à Cnossos. Mais on nous a tellement dit que c’était quand même décevant, qu’on a eu la flemme de s’y rendre parce que c’était loin.
Dans les choses étonnantes, il y a le disque de Phaïstos, qu’on ne sait pas lire…
Si la plupart des bidules minoens sont à l’est de l’île, dans l’ouest, on trouve tout de même des choses, même si parfois, on se demande si c’est une muraille de 4000 ans ou une fantaisie du paysage. Nous nous sommes contentés d’une nécropole qui a fait froid dans le dos de Leirnette.
En somme, la Crète est un beau pays dans lequel les gens sont sympas, les distances plus longues qu’il n’y parait (car les routes sont tortueuses, qu’on se perd et que les voies rapides ne sont pas si rapides…). On y mange bien et les paysages en valent la peine.
1 réponse à Vacances en Crète – L’arrière pays