La crète, c’est fini ! Nous reprenons une vie normale, avec des Kro normales.
Livre
Dresden files : Summer night de Jim Butcher
Ce n’est pas la première fois que je vous parle d’Harry Dresden, le seul sorcier de Chicago qu’on trouve dans l’annuaire (publiée en français aux Editions Bragelorne).
Après avoir combattu un sorcier noir et la mafia de Chicago (Storm Front), les loup-garous (Fool Moon) et les fantômes (Grave Peril), Harry Dresden est plongé dans le monde des fées, les Sidhes. (Ca se prononce « Shee » en vieux gaélique, comme on aurait pas pu le deviner). La Reine de l’hiver vient passer avec Harry un contrat du genre qu’il ne peut pas refuser : un crime a été commis et quelqu’un tente de faire porter le chapeau à la reine. L’équilibre du monde entre la cour d’été et la cour d’hiver risque d’être rompue et l’humanité sera plongé dans un terrifiant chaos météorologie.
Mais Dresden, qui sait décidément se faire des amis, a d’autres soucis sur le feu : le conseil blanc. Ses ennemis essaient une fois de plus de le pousser dehors en le donnant en pâture aux vampires.
Comme les autres tomes, c’est un livre où on court tout le temps, les problèmes s’empilent sans discontinuer sur le pauvre Harry, c’est parfois un peu trop, d’ailleurs.
Côté « Fantasy », l’inhumanité des Sidhe est particulièrement bien rendue, et sur ce point précis, ca vaut par exemple Jonathan Strange et le Docteur Norrel.
Au bord de la dépression au début, se complaisant dans la culpabilité, Harry est un héros jamais content de lui qui se traite d’idiot à longueur de page. Le personnage prend de l’épaisseur et c’est agréable de lire une générale histoire qui avance alors que chaque tome est une histoire en soi.
Film
Les chroniques de spiderwick de Mark Waters
© Paramount Pictures France | Galerie complète sur AlloCiné |
Une mère et ses trois enfants viennent s’installer dans une vieille maison en forêt. Le père est parti et le dernier fils, à qui on n’a pas tout dit, le vit très mal et en veut à tout le monde : sa mère, son frère et sa soeur.
Il va découvrir dans le grenier un livre qui lui révèlera que la maison est au coeur d’un monde rempli de créature magiques et aussi que le présent livre peut provoquer la fin du monde.
Je ne me suis pas réellement ennuyée devant ce film. Quoiqu’un peu. Mais la dernière fois que j’ai essayé d’en parler, je n’ai réussi à dire que : les bestioles sont bien faites.
En effet, l’histoire est totalement attendue, ressemble à un montage de toutes sortes d’histoires et de personnages déjà vus :
Une soeur « je suis l’aînée je commande » championne d’escrime, un frère intello, un héros rebelle mais qui va retrouver la paix dans sa famille, un horrible secret à protéger, des vilains gros monstres bêtes et méchants qui veulent détruire le monde, des gentils monstres rigolos… Bref, à force de voir du toujours pareil, on se dit qu’on perd son temps.
Kite surfing à St Gilles Croix de Vie
Sur le WE du 1er mai, il y avait en Vendée une compétition internationale de kite surfing, c’est à dire du surf tiré par un cerf-volant.
Les cerf-volants permettant de tirer les surfs ne sont pas des ailes à compartiments qui se gonflent dans le vent, comme les cerfs volants acrobatiques de type « flexyfoil » ou « parafoil ». C’est une grande toile tendue, bordée par un boudin gonflé au préalable (et qu’on dégonfle pour ranger la voile).
Merci à Thierry pour ses photos.
Nous avons pu par la même occasion assistée à d’authentiques moments de sexisme sportif, par exemple, nous avons appris qu’il y avait un écart de prix de 100€ entre le premier prix femme (400€) et homme (500€). Pourtant, ce sont les mêmes vagues et le même vent, puisque la compétition se fait le même jour…
Par ailleurs, le gras commentateur discutait technique avec son co-commentateur et au moment où les femmes sont entrées en lice, il a demandé à son collègue de les présenter : « Alors, elles sont mignonnes, n’est-ce pas ? » Son collègue qui allait donner des explications techniques en est resté interdit un moment.
Bref, avec des boules quies anti-cons, le kite surfing est un joli sport à regarder.
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