Kro musicale avec une âme

Livre :
Paladin des âmes de Loïs McMaster Bujold

Musique :
Berry : Mademoiselle

William Sheller : Avatars

Bénabar : Infréquentable

Livre :
Paladin des âmes de Loïs McMaster Bujold

(La couverture française est hideuse, alors, j’ai mis celle-ci)

Je n’ai découvert que très récemment cette auteure et je me dis que je vais vraiment m’y mettre sérieusement.
Paladin des âmes est la suite du Fléau de Chalion mais avec en personnages principaux des personnages secondaires du tome 1. L’héroïne est Ista, la reine-mère, qui jusque là était considérée comme à moitié folle. En réalité, la malédiction de Chalion, les Dieux et sa culpabilité l’empêchait de parler sincèrement à son entourage et ce qu’elle disait semblait incompréhensible.
Maintenant que la malédiction est levée, Ista ne supporte plus de rester enfermée dans le château de sa famille, entourée de dames de compagnie timorées qui ont toujours peur qu’elle se mette à débloquer.
Sous prétexte d’un pèlerinage (alors qu’elle maudit les Dieux !) elle part sur les routes, sans bien savoir ce qu’elle va faire. Toutefois, les Dieux n’en ont pas fini avec elle.

Ce n’est pas courant de lire un roman de fantasy dont l’héroïne est une femme de 40 ans. Pour tout dire, je pense que je n’avais jamais lu ça. Peut être moins brillant sur le plan du scénario que Chalion (mais prix Hugo tout de même), Paladin des âmes est une très bonne histoire, moins politique, plus mystique (mais pas trop, plus magique que mystique, en fait) et peu héroïque, ce qui me convient. Je ne peux que vous conseillez de lire cette série.

En m’adonnant à mon nouveau vice : la compta assurance, j’ai écouté beaucoup de musique.

Musique :
Berry : Mademoiselle

Une voix douce (que certains comparent à Carla Bruni, mais en fait, pas beaucoup, hein), de jolies mélodies. Berry est bien agréable à écouter. Arbobo en est fan, lui qui n’écoute quasiment jamais de chansons françaises. Il a fait une interview d’elle… Le fait que ce soit une jolie fille n’y est sûrement pas pour rien…
Personnellement, elle a une chanson qui m’a mise par terre, une chanson qui parle de rupture, d’une manière à la fois triste, entraînante et finalement optimiste. Une très grande réussite.

Le reste de l’album est agréable quoiqu’un peu inégal à mon goût.

William Sheller : Avatars

William Sheller assure une production d’albums de qualité constante qui peuvent éventuellement paraître peut être un peu monotone, je le reconnais. Gentil, parfois grave, agréable, voilà les mots que je pourrais utiliser pour qualifier Avatars. Il s’écoute bien en musique de fond, pendant qu’on travaille.

Bénabar : Infréquentable

J’avais été très déçu par l’avant-dernier album : un ramassis de lieux communs et de stéréotypes dont la chanson “4 murs et un toit” en est l’exemple plus plus manifeste. Du recyclage de son propre style, une tendance à se prendre au sérieux et à rester dans l’inoffensif.
A vrai dire, en écoutant la première chanson de l’album, “L’effet papillon”, j’ai eu peur de le voir continuer dans la même veine : mettre les spéculations boursières qui appauvrissent le monde, la pollution, les gueules de bois et les infidélités conjugales sur le même plan me paraît de mauvais goût et particulièrement superficiel.
Mais les autres chansons vont beaucoup mieux. Je ne reproche pas à Benabar de faire des chansons légères qui parlent de tout et de rien, si elles sont bien faites. Tout le monde n’est pas doué pour jouer les chanteurs engagés qui osent décrier Pinochet a à peine 5000 km de Santiago du Chili. Sur cet album, Bénabar retrouve son humour, sa légèreté et son autodérision. Moins de trompette et de fanfare, plus de guitare, “Infréquentable” est un album sympa.

et sinon, ça y est, la compta-assurance, c’est fini (pour le moment).
J’ai testé encore un nouveau bureau pour le dernier jour :

Ce bâtiment est la synagogue de Neuilly.