Le Vendée Globe est une course à la voile autour du monde en solitaire sans assistance qui a lieu tous les quatre ans. Elle part et arrive en Vendée, aux Sables d’Olonne.
D’année en année, elle a gagné en célébrité, de sorte qu’aujourd’hui, les pontons des Sables sont difficilement accessibles pour l’arrivée du premier. En revanche, si on attend un peu, on peut espérer voir les Open 60 de près.
Le grand gagnant du Vendée Globe, cette année, c’est Michel Desjoyeaux. Sa performance est d’autant plus remarquable qu’il a dû faire demi-tour à peine parti et qu’il a repris finalement la course avec deux jours de retard sur ses concurrents. Il est finalement arrivé avec six jours d’avance sur le second.
Au point remarquable du Vendée Globe 2009, c’est la casse importante dès les premiers jours de mer : quatre bateaux ont été balayés par la première tempête essuyée dans le golfe de Gascogne et n’ont même pas atteint l’Espagne. Le compromis entre bateau léger et bateau solide est difficile à tenir.
Cette année, on pouvait également faire le Vendée Globe en virtuel, grâce à un logiciel de simulation de régate. Lotin, Leirnette et moi nous y sommes amusés un moment mais les vacances de noël nous ont été fatales : pas moyen d’être suffisamment présents sur Internet pour régler nos voiles. En lisant les récits des gagnants de la course virtuelle, on n’a pas de regret : nous n’étions pas près à nous réveiller toutes les trois heures la nuit pour vérifier le bateau, ou encore à perdre 5 kg en 10 jours de peur de se faire doubler. Nolife, peut-être, mais pas à ce point.
20 jours après l’arrivée triomphante de Desjoyeaux, que peut-on voir sur le ponton course aux Sables d’Olonne ? A notre grand regret, Foncia, son bateau, est parti. Le deuxième, Armel Le Cléac’h n’est plus là non plus, mais Lotin s’en moque, c’est un super inconditionnel de Desjoyeaux et il aurait bien aimé examiner Foncia sous toutes ses coutures.
Heureusement, Roxy, le bateau le plus pop de la course est toujours là. Samantha Davies est arrivée troisième sur l’eau, mais cinquième au classement. Vincent Riou qui s’était dérouté pour porter secours à Yann Eliès a été classé 3e d’office ex-aequo avec Marc Guillemot, quatrième sur l’eau mais troisième grâce aux heures de compensation obtenues de la même manière.
Les fleurs de la victoire sont encore sur le pont.
Si Sam Davies est une découverte de ce Vendée Globe, son bateau est connu, c’est PRB, le sur lequel Vincent Riou avait gagné la course, il y a 4 ans et Desjoyeaux il y a 8 ans.
Quant à ce magnifique bateau en bois, amarré de l’autre côté du ponton, face à Roxy, il n’est sûrement pas là par hasard : il vient de Cowes, port d’attache de Sam Davies…
L’autre bateau présent au ponton, c’est Aviva, pilotée par l’autre nana du Vendée Globe, une autre anglaise : Dee Caffari, arrivée en sixième position.
Moins fun que Roxy, c’est vrai.
Double barres à roue en carbone, la classe.
Quand on voit ces bateaux, plutôt en bon état, on a du mal à imaginer toutes les aventures qu’ils ont vécues autour du Pôle Sud…
Un troisième Open 60 devrait les rejoindre demain : Akena, d’Arnaud Boissière dont le port d’attache est justement Les Sables. Nous reviendrons demain pour son arrivée.
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