En Amérique, il faut manger américain. S’il y a un un bon restau français au pied de la Handcock Tower (comme Le Bistrot 110…), y aller serait comme apporter sa bière en Allemagne. Mais commençons par le logement.
L’hotel Four point by Sheraton, à deux pas du Magnificent Miles, sur N. Rush Street
La seule requête de Leirnette sur le choix de l’hôtel était qu’il possède une piscine.
Voilà donc la piscine. Elle était petite (de 1m à 1,3m mais permettait de nager un peu). En nageant sur le dos, on pouvait voir les immeubles par la verrière.
Comme il n’y avait pas beaucoup de monde à l’hôtel et que nous étions 3, nous avons eu une chambre au niveau “Prefered”, un peu plus grande. La chambre en soit était sans charme, grande, propre, en bon état mais typique des hôtels d’affaire. Leirnette était ravie de son grand lit pour elle toute seule.
Si la piscine était comprise, le petit déjeuné ne l’était pas, mais l’avantage des hôtels américains, c’est qu’on peut faire dînette dans la chambre. Ce n’est même pas qu’ils y sont indifférents : ils fournissent tout pour que ce soit possible. Cafetière, thé et café, frigo et micro-onde. Regardez les touches de celui-ci : il ouvre de multiples options culinaires : pop corn, baked potatoes, dinner plate et pizza reheat sont mes préférés.
Pour le petit dèj comme pour certains soirs, nous nous sommes approvisionnés à la superette bio derrière l’hôtel qui avait des produits très sympas.
Que boire ?
Leirnette a choisi son camp : le chocolat viennois a été sa grande découverte américaine.
On peut également assez facilement boire du thé convenable voire bon. Le lipton yellow n’est pas arrivé aux Etats-Unis et le territoire en est préservé.
La chose se gâte quand on veut boire un café. Tout d’abord, il faut savoir qu’on est jamais loin d’un Starbuck coffee.
Tous les deux coins de rue, on tombe dessus. Ils y font des latte, des frappuccinos, des trucs variés avec de la crème, du sucre et un arôme et aussi un produit indûment appelé expresso… Le café américain standard est torréfié brûlé. Léger avec du lait, on peut masquer le goût. En expresso, c’est terrifiant, moi j’ai arrêté. Dans la plupart des endroits où on fait du café, (les librairies, les restaus tout venant, l’aéroport et les Starbucks), c’est ce genre de goudrons qu’on qu’on vous sert.
Où manger américain ?
On peut manger n’importe quand dans un restaurant américain. Mais quand on y vient aux heures de pointe, en général, il y a de l’attente. On vous remet un boîtier électronique qui va s’allumer et vibrer quand votre table est libre.
Une valeur sûre et pas cher : les TGI’s Friday.
Bon hamburger avec du bacon frit croustillant comme seuls les américains savent le faire.
Autre valeur sûre : les Cheesecake factory
Certes, on n’échappe pas à une déco kitchissime. Celui-là est à Milwaukee. Celui de Chicago, au pied de la Handcock Tower, a des colonnes qui ressemblent à des pieds de girolles. C’est effrayant. Un peu plus cher que le TGIF mais les parts sont tellement généreuses qu’on en a pour deux fois. Nous sommes repartis avec notre boite que nous avons réchauffé le lendemain dans le micro-onde.
Café-restaurant conçu pour les touristes sur Michigan avenue : le Deluxe café, qui s’avère être une chaîne de restaurant à la décoration homogène. On y mange des spécialités américaine dans un décor art-déco. C’est bon, c’est un peu cher, c’est très bien servi, là encore.
Leirnette et moi nous nous sommes attaqués à une pile énorme de beignets de la Nouvelle Orléans : des balles de pâtes assez légères, roulées dans le sucre glace et à tremper dans le chocolat, le coulis de fruit rouge ou la crème anglaise au whisky.
Leur Cheesecake est fait avec de la vraie philadelphia du type : triple crème et sur certains, c’est trop.
Le Miller’s pub sur S. Wabash
Joli pub dont le mur est décoré des photos des célébrités passées par là, ainsi que de vieilles affiches de films. Bien que le pub s’appelle Miller qui est le nom d’une bière s’approchant d’une limonade sucrée (je me demande si je ne préfère pas la Budweiser, faut voir), on peut y boire de la guiness (il y a des irlandais à Chicago). Les oignons rings sont fameux, les meilleurs mangés à Chicago. On peut y manger du “pulled pork“, c’est à dire du porc ”effrangé“ en lanière dans une sauce barbecue pour être ensuite fourré dans un hamburger.
Même le café est bon, c’est exceptionnel.
Pâques
Le dernier restau… J’ai oublié son nom. Je peux juste vous dire qu’il est sur Halsted str. Nous y étions le dimanche de Pacques. Pacques est une fête réellement fêtée, dans le sens par exemple où dans l’ascenseur, dans les magasins, on se disait : ”Happy easter“. Dans les centres commerciaux, on joue des scénettes de Pacques, comme celles-ci, dans le Navy Pier, regardée en compagnie de juifs orthodoxes…
Les restaurants ont donc un menu de Pacques, à base d’oeufs, bien sûr.
Me voici au prise avec une omelette aux épinards et tomates, accompagnée de toasts, fruits frais et ”Breakfast potatoes“ qui sont des pommes de terre sautées avec des jalapanos, des petits piments très utilisés dans la cuisine à Chicago (et parfois, ça surprend).
Quant à Leirnette… Ses premières pancakes noix de pékan bananes avec sirop d’érable tiède.
Shopping :
Pour la première fois, je vais aux USA avec une monnaie forte. Etant donné le cours de l’euro, les Etats-Unis sont soldées à 20%… Enfin, pas tout à fait. Les états et même les villes appliquent leur propre TVA. Chicago a la taxe la plus haute des USA, environ 11% à ajouter à tous les prix qu’on voit en magasin. Hors de Chigaco, la taxe perd quelques points, elle est même divisée par 2 si on sort de l’Illinois.
Notre hôtel était extrêmement bien situé, non pas parce qu’il était à 2 pas du Loop, mais à une centaine de mètre du saint de saint : l’Apple Center.
Sa vitrine est joliment décorée d’icônes…
Outre l’Apple center, le Magnificent Mile comporte peut d’intérêt : des boutiques Gap, Vuitton, Victoria Secret et Burburry’s, on a les mêmes à la maison.
Que peut-on rapporter comme souvenir de Chicago ?
Je vous ai sélectionné deux types de produits :
Des cravates d’un goût sûr et adapté au goût de tous
Mais on peut également sombrer dans l’Obamania en achetant un des multiples livres. Obama se fait plus d’argent sur sa vente de livre que sur son salaire de président, ai-je appris en lisant cet excellent journal livré dans les l’hôtel et appelé USA Today.
D’ailleurs, ce qui est beau, avec USA Today, c’est qu’il indique toujours le sens du vent. Il supporte la Maison blanche, quelque soit son locataire. Je peux dire que l’arrivée d’un chien dans la famille Obama, offert par les Kennedy a fait la une du journal, encore plus fort que les pirates somaliens.
D’autres produits dérivés Obama sont disponibles : la figurine à habiller, l’effigie en carton à l’échelle 1…
1 réponse à Kro 5 : Chicago, cattering and shopping