Film : Coraline, de Henry Selick d’après un roman de Neil Gaiman
Musique :
Battle for the sun, Placebo
Film : Coraline, de Henry Selick d’après un roman de Neil Gaiman
Coraline est une gamine intrépide et rigolote qui vient d’emménager dans une grande maison à la campagne. Ses parents écrivent des livres de botanique à longueur de journée et n’ont guère le temps de se préoccuper d’elle. Le comble, c’est qu’ils détestent les plantes.
Alors qu’elle est laissé à l’abandon dans la maison, elle découvre une porte mystérieuse vers un autre monde.
Dans cette autre monde, il y a une autre maman et un autre papa, qui s’occupent d’elle, cuisinent, s’intéressent à elle et jardinent !
Finalement, c’est tellement bien, l’autre monde, que Coraline songe y vivre…
Oui, mais voilà… L’Autre Monde n’est pas forcément si sympathique que ça. L’Autre mère a aussi une autre face. Heureusement, il y a un chat capable de passer d’un monde à l’autre, qui va aider Coraline.
L’histoire peut être comparée au voyage de Chihiro, une quête initiatique (le couloir rose/voilet, mou et souple, qui passe d’un monde à l’autre fait vraiment “renaisssance”), l’enfant incomprise, la “mauvaise mère”… Une vraie “psychanalyse des contes de fée” à lui tout seul, ce film.
Coraline est un film plein d’inventions, très beau, bizarre et faisant un peu peur (il est prévu pour les plus de 10 ans ce n’est pas pour rien). On y retrouve la folie inventrice de Neil Gaiman, folie qui fait aussi un peu peur… il sait bien écrire aussi des livres d’horreur. Peut-être parfois un peu long, mais c’est vraiment magnifique.
Battle for the sun, Placebo
Je suis une grande fan de Placebo depuis les origines et la sortie d’un nouvel album est toujours un grand moment. Le dernier album: Meds, était exceptionnel. Battle for the sun est très très différent. Plus pop, plus optimiste.
Placebo a changé de batteur, le nouveau est plus jeune, plus blond, plus tatoué et probablement plus gay et moins mégalo que l’autre.
Après plusieurs écoute, je dirai que cet album n’a pas de chansons qui a la pêche d’un “Every me, every you”, pas plus qu’il n’a de balades de la qualité de “The song to say good bye”.
Ca ne serait sûrement pas un grand album du groupe. Mais il a des chansons énergiques, qui peuvent être la fois plus pop et plus métal, musique entraînante qui se retiennent et quelques chansons qui laissent indifférente.
J’apprécie beaucoup Devil in the détail, où on retrouve un peu de la mélancolie de Meds et après un moment de surprise, j’ai fini par apprécié le titre : Battle for the sun.