Avatar de James Cameron
Solomon Kane de Michael J. Bassett, avec James Purefoy
Incognito de Eric Lavaine avec Bénabar et Franck Dubosc
Prediction d’Alex Proyas avec Nicolas Cage
Man on fire de Tony Scott avec Denzel Washington, Dakota Fanning et Christopher Walken
Avatar de James Cameron
Jack Sulli est un marine cloué dans un fauteuil et qui n’a pas les moyens de se payer une nouvelle moelle épinière. Il accepte de remplacer son frère, un biologiste, engagé pour une mission sur une autre planète. Cette planète est peuplée par les Na’vis, un peuple de géants bleus sympathiques en symbiose avec leur nature. Pour essayer de mieux comprendre les Na’vis, des biologistes ont créé des avatars, des corps de Na’vis dans lesquels ils téléchargent leur conscience. C’est ainsi que Jack Sulli va retrouver des jambes. Il va aussi découvrir les Na’vis.
Mais pour le malheurs des Na’vis, cette planète possède aussi d’énormes ressources minières.
Alors pendant ce temps, un colonel d’un détachement de marines se prend pour le Général Custer qui va mater des sauvages.
Un énorme succès, j’ose à peine vous présentez ce film. On a dit des tas de choses sur ce film, par exemple qu’il créait une révolution dans le cinéma comme quand la couleur est arrivée dans le noir et blanc.
Ce n’est pas forcément exagéré.
Avatar est un film magnifique où Cameron exploite autant que possible la 3D, en jouant sur les couleurs, l’animation, la lumière, etc. C’est une expérience superbe à voir.
Côté histoire, rien de neuf, en gros, Cameron nous fait Pocahontas croisée avec les Dragons de Pern. Les péripéties sont sympa mais sans surprise. Néanmoins, le film est de bonne volonté. Le parallèle avec les guerres indiennes est évident et bien transposé. La présence de Sigourney Weaver est un bonheur.
Solomon Kane de Michael J. Bassett, avec James Purefoy
Solomon Kane a fait la guerre cruellement aux infidèles. Tout le monde le craint, il ne recule devant rien. Pour tout vous dire, c’est Howard, le créateur de Conan, qui a créé Solomon Kane. Après la Xième mise à sac et massacre de population, le diable vient réclamer son âme. Kane parvient à s’échapper et cherche alors le pardon en aidant une famille de protestants à se rendre vers l’Amérique. Mais en chemin des guerriers démoniaques tuent la famille et enlève la pure jeune fille.
Bon, ça vaut quoi, ce film ? Ben honnêtement, pas grand chose. Pas un vrai navet, mais disons, c’est l’entrée de gamme de la série B. Beaucoup de massacres à l’épée (ou à la hache), d’égorgement, et autre épée passée au travers du corps. Le générique de fin est à lui tout seul tout le programme du film : chaque fois qu’un nom apparait, on entend dans la musique un “Argh – splotch”. “Argh-splotch est d’ailleurs le thème principale de ce film que je n’irai pas jusqu’à vous conseiller…
Incognito de Eric Lavaine avec Bénabar et Franck Dubosc
Luka, étant jeune, jouait dans un groupe avec des potes. L’un meurt dans un accident de moto, l’autre d’overdose. Il renonce à la musique et continue son boulot de contrôleur à la RATP. De cette époque, lui reste Francis, un comédien raté, incrusté chez lui depuis 10 ans. Un jour, il trouve un carnet ayant appartenu à un de ses vieux potes, rempli de chansons. Il enregistre un disque avec et c’est la gloire. Et voilà que le pote en question, pas du tout mort, réapparait : il vit maintenant en Inde.
Surtout, il ne faut pas qu’il apprenne que Luka lui a piqué ses chansons pour être célèbre, surtout sa femme ne doit apprendre qu’il est un imposteur. Le copain est là pour 3 jours, il faut que Luka passe incognito. Il commence par prétendre que sa maison et sa voiture appartiennent à Francis.
J’étais un peu inquiète de la qualité de cette comédie… Bénabar n’est pas forcément un comédien et Dubosq peut être quand même lourd. Finalement, c’est plutôt une comédie sympathique. Bénébar joue assez bien, certes, il se joue lui-même plus ou moins, mais ça passe bien. Dubosq est réussi en ahuri sans gêne. Ce film fait passer un bon moment.
Prediction d’Alex Proyas avec Nicolas Cage
Pour les 50 ans d’une école primaire, on ouvre une capsule dans laquelle les enfants de la première année de l’école ont enfermé un dessin. Chaque gamin repart avec un dessin cinquantenaire. Celui qui échoie à Caleb, c’est une liste de chiffre. Heureusement, son père est physicien au MIT. Il les décode : ces chiffres indiquent la date, le lieu et le nombre de mort dans des incendies, tsunamis, tremblements de terre, attentats et autre.
Scénario bien linéaire, classique, émaillées d’images de catastrophes plutôt réussies. On songe à s’endormir tellement la fin nous semble prévisible. Ce qui est faux car Alex Proyas est un cinéaste qui ne fait pas dans le film catastrophe bon enfant à la 2012. De la à dire que c’est palpitant…
Man on fire de Tony Scott avec Denzel Washington, Dakota Fanning et Christopher Walken
Un ancien des forces spéciales reprend goût à la vie en étant embauché comme garde du corps d’une gamine d’un couple riche de Mexico. En effet, une association de criminels, bien introduite dans le gouvernement enlève à tout bras et toute personne susceptible de payer une rançon se paye les services d’un garde du corps en échange d’une assurance enlèvement.
Ce film est une 2e adaptation (libre) du roman de Quinnell, libre parce que c’est à cause de ce livre, lu par Lotin, que nous sommes allés à Gozo. Là, pas de Gozo. Lotin a qualifié la mise en scène de chichiteuse avec des flashs exaspérants dans les moments forts.
Le rythme est lent, s’il n’y avait 2 bons acteurs : Denzel Washington et Dakota Fanning, qui sait faire autre chose que beugler comme dans La guerre des monde, on aurait décroché.