Aujourd’hui : 14 mars, the Pi day 🙂
Les chèvres du Pentagone (The men who stare at goats) avec George Clooney, Ewan Mc Gregor, Jeff Brigdes, Kevin Spacey
The Ghost-writer de Roan Polanski avec Ewan McGregor, Olivia Williams, Kim Cattrall et Pierce Brosnan
Clones de Jonathan Mostow avec Bruce Willis
Et sinon, hop, on y croit : le Printemps, c’est demain.
Les chèvres du Pentagone (The men who stare at goat) avec George Clooney, Ewan Mc Gregor, Jeff Brigdes, Kevin Spacey de Grant Heslov
Après l’échec de la guerre du Viêt-nam, l’armée américaine décide d’entraîner une équipe de soldats dotés de super pouvoirs, des Jedi. Leur commandant, Bill, abreuvé de culture New Age, entraîne les soldats à vaincre par amour, par le mental, pour un nouvel avenir.
Finalement, l’armée doute et le vire. Son élément le plus doué, Lyn, part en Irak en mission spécial, avec Bob, un petit journaliste, qui veut épater son ex-femme.
C’est rare de voir un film à ce point dans le n’importe quoi, totalement saugrenu, rempli de perles délicieuses. J’ai envie de vous en citer, mais faut pas abuser, je ne veux pas vous gâcher le plaisir. Je vous parlerai simplement de la réplique de Ewan McGregor, qui apprend que l’armée américaine a créé une division de Jedi : “Ben, c’est quoi, un Jedi ?” (pour les distraits, Ewan Mc Gregor jouait Obiwan Kenobi dans Star Wars).
Au-delà du franc délire (je pense que les acteurs ont dû montrer un grand professionnalisme pour réussir à mener à bien des scènes sans rire), on a une critique acerbe de la politique extérieure américaine en Irak. Mention spéciale au jeu d’acteur des chèvres.
The Ghost-writer de Roan Polanski avec Ewan McGregor, Olivia Williams, Kim Cattrall et Pierce Brosnan
Un “nègre” est embauché pour écrire les mémoires d’Adam Lang, ex-premier ministre britannique. Son précédent nègre est mort (accident ? suicide ? ) et il faut faire vite pour finir le manuscrit. Mais voilà que Lang est accusé d’avoir livré des prisonniers anglais soupçonnés de terrorisme aux américains pour être torturés. Le nègre se sent beaucoup moins à l’aise dans son boulot… et même menacé.
Peut-on aller voir un film de Roman P. ? Peut-on voir un film de Tom C. et financer la sciento ? Peut-on lire Ferdinand C., écouter Noir D., subir Jean-Marie LP interviewé aux régionales ? lire les recherches de Daniel WL ? (alors, pour le dernier, c’est non, vraiment, vous fatiguez pas, et pour l’avant dernier, c’est parce que j’ai la flemme de zapper).
Bref, voilà, quoi qu’il en soit. Ghost-writer est un bon thriller (un peu lent parfois), bien filmé, avec du suspens, un scénario à la John Le Carré, des péripéties inattendues et de très bon acteurs.
Clones de Jonathan Mostow avec Bruce Willis
Dans ce futur, les humains disposent de clones pour leurs interactions de la vie de tous les jours. Ils restent dans leur chambre, branchés à une machine, qui leur permet de téléguider leur clone. Ils sont donc tous beaux, jeunes, en pleine santé, etc. Il n’y a que quelques maniaques dans des réserves qui refusent de vivre à travers leur clone.
Un effet direct et positif : la chute spectaculaire de la criminalité : quand on tue un clone, c’est pas grave.
Sauf que voilà, apparemment, il existe une arme qui permet de tuer l’humain à travers le clone. 2 policiers sont sur l’enquête.
Des bonnes idées, certes. Cet usage de clone permet des péripéties et des bonnes idées de décor. Néanmoins, le scénario est plein de facilités, voire, d’incohérences qui fait perdre de l’intérêt à l’intrigue (qui est valable, par ailleurs, si le monde tenait plus debout). Bruce Willis joue son rôle de héros “plaies et bosses” un peu comme d’habitude. Film sans beaucoup d’intérêt.