La maison de mes pères
Le musée Patek-Philippe de la montre
Kick-Ass de Matthieu Vaughn
Iron Man 2 de jon Favreau avec Robert Downey Jr., Don Cheadle, Scarlett Johansson, Gwyneth Paltrow et Mickey Rourke
La maison de mes pères d’après un texte de Jorn Riel
Mise en scène : Didier Carrier
Assistante à la mise en scène : Bénédicte Bosc
Sarah Marcuse, Martine Paschoud, Patrick Brunet, Didier Carrier, Erik Desfosses, Mathieu Loth, Jef Saintmartin, Florian Sapey
Daniel Vouillamoz
Agojaraq est un jeune garçon inuit, muni de 5 pères, enfin disons plutôt 2 pères putatifs et 3 pères qui seraient plutôt des oncles. Il vit avec eux ainsi qu’avec une vieille nourrice qui les aide à élever. Autour d’eux, il y a des personnages haut en couleur : le missionnaire escroc et proxénète à ses heures, M. Pickerin commerçant en chef et un peu chef du mini-village, Aviaja la nourrice qui parle toujours d’elle à la 3e personne. Parmi les pères/oncles, il y a l’universitaire qui travaillait sur les Inuits et qui se met à vivre avec eux, connaissant les légendes inuits sur le bout des doigts, il y a aussi Sam qui distille un alcool très efficace qui lui permet des conversation avec son délirium.
On découvre via de petites anecdotes des tranches de vie inuit et en particulier, la fluidité de leur conception du sexe… homme femme, finalement, la biologie importe peu, ce qui compte, ce sont les rôles occupés. On chasse, pêche et se bat ? Ben, on est un homme. On coût, s’occupe des enfants, mâche des peaux pour les assouplir ? On est une femme. Et pour augmenter le trouble, le rôle d’Agojaraq est joué par une jeune fille.
C’est une pièce très plaisante, jouée par une belle collection de barbus en anorak.
Le musée Patek-Philippe
Rue des Vieux-Grenadiers 7 CH-1205 Genève
M. de Patek venait de Pologne… M. Philippe venait de Rouen.
Ensemble, ils ont fait des montres et même des montres de toute sorte, depuis le XVIe siècle.
Des montres qui ressemblaient à des montres, bien sûre mais aussi des automates, comme ce pistolet à parfum :
On remonte le percuteur, on appuie sur la gâchette, un oiseau sort, fait cuicui et en même temps, un jet de parfum part.
Une montre en verre Lalique
D’autres ressemblent à des petites pièces de théâtre.

Bien sûr, ils font aussi des montres, des chronomètres et tout objet de précision. Ce musée présente des montres sur deux étages, ça fait vraiment beaucoup beaucoup de montres, il faut reconnaître. Des pièces impressionnantes, c’est un peu difficile à expliquer, je ne suis pas suffisamment calée en engrenage. Mais pour les fans de montres, je pense que c’est un grand moment, mon père a beaucoup aimé.
Le musée présente aussi des documents de l’époque, livres de comptes, plans, etc. Et aussi de vieux métiers d’artisans de la montre, tour, établi, forge, poste de gravure, etc.
Je pense que peu de musées peuvent se vanter d’une telle collection, avec en plus des animations pour qu’on comprenne les mécanismes.
A réserver aux amateurs de montres, d’automates, de roues dentées… ou aux curieux qui peuvent apprécier la mécanique de précision
Kick-Ass de Matthew Vaughn avec Nicolas Cage
David est un adolescent dont le seul pouvoir spécial est d’être invisible aux yeux des filles. Abreuvé de Comic, il se demande pourquoi personne ne devient un super héros. Le fait de ne pas avoir de pouvoir n’étant pas une bonne excuse. Il décide de se commander un costume et de devenir Kick Ass.
C’est un teen-movie de super héros parodique. A vrai dire, c’est d’abord une parodie de Kill Bill, avec le côté “sang qui gicle” tout pareil.
A part 2-3 réflexions vaguement marrantes, faut reconnaître que c’est nul.
Quand je pense que le 2 est déjà prévu…
Iron Man 2 de jon Favreau avec Robert Downey Jr., Don Cheadle, Scarlett Johansson, Gwyneth Paltrow et Mickey Rourke
Tony Stark est Iron Man. Mégalo et cabotin, il adore ce rôle. Quand l’armée américaine veut réquisitionner l’armure Iron Man, il s’y refuse. Mais s’il aime beaucoup jouer au super héros, le générateur de sa poitrine le tue lentement.
Pendant ce temps, Whisplash, un physicien russe fou améliore l’invention de Tony Stark en version fouet laser et robot méchant.
Grosse déception que cet Iron Man 2. Un film mégalo, en moyens, en effets et en acteurs, pour peu de scénario, peu d’humour, Robert Downey fait ce qu’il peut pour rendre de nouveau le personnage attachant, mais on ne lui en donne pas les moyens, Gwyneth Paltrow qu’on a transformé en écureuil sous acide, Scarlett Johansson a un rôle de peut d’intérêt, un méchant exaspérant.
Bref, un tome 2 qui n’en vaut pas la peine.