Les Sables d’Olonne c’est un endroit où on va souvent. Mais on reste collé contre la plage, ou on lèche les pontons. Hier pour une fois, on est entré un peu plus en ville pour voir le quartier de l’ïle Penotte, tout décoré de coquillages.
On a également pu constater que la ville avait bien été réparée après le passage du raz de marée de Pâques. Les pontons sont reconstruits, la route de la plage est refermée en provisoire, prête à être réouverte pour la suite des travaux l’hiver.
Ensuite, puisque vous avez aimé mes aventures de marché, je vais vous raconter mes aventures de terrasse. Mais c’est moins drôle.
Livre : L’Assassin Royale de Robin Hobb
L’ïle Penotte
C’est un quartier un peu en retrait du front de mer, dans les petites rues qui montent. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, les Sables n’est pas une ville toute plate, malgré sa très grande plage.
Aux Sables, il y a un musée des coquillages qui a fourni la matière première à l’artiste qui a fait ces mosaïques.
C’est joli, mais pour être tout à fait honnête, un peu kitsch.
Ca rappelle les assiettes garnies de coquillage, cadeaux de vacances maintenant tout à fait passés de mode.
Il faut reconnaître que les thèmes sont variés.
Les boeufs qui passent en voiture
Je sais pas si c’est parce qu’on est là du 1er au 15 août, mais j’ai l’impression qu’il y a plus de gros boeufs que d’habitude sur la corniche.
Tous les ans, on avait bien remarqué que les gens qui passaient sur le trottoir devant l’appartement aimaient bien regarder ce qu’on faisait sur notre terrasse. Et même, en nous voyant prendre l’apéro, parfois, il y en avait qui klaxonnaient. Bon, on va dire que c’est une façon un peu naïve de nous dire “A votre santé”. Depuis qu’on a le barbecue, c’est pratiquement à chaque fois qu’on a quelqu’un qui klaxonne. Mais il y a pire.
Leirnette fermait la terrasse quand un mec en passant en voiture lui fait : “ils t’ont foutue dehors ?“ Plus tard, elle s’entrainait au diabolo quand un autre lui dit (toujours depuis sa voiture) : ”Tu sais pas en faire !“ Bien sûr, Je sais bien que Leirnette ressemble maintenant à une ado et que les mecs, surtout ceux qui conduisent et seront loin dans 10 secondes, estiment qu’ils ont le droit de donner leur point de vue sur ce qu’elle fait.
Mais ce n’est pas tout. Hier, deux mecs d’une soixantaine d’années se baladaient sur le trottoir quand une voiture les dépasse en disant ”Salut les PD“.
Décidément, la Vendée comporte au mois d’août un certain nombre de veaux aux hormones qui ont continuellement besoin de prouver à leurs potes qu’ils sont de vrais mecs, soit en commentant la présence des filles, soit en lançant des injures homophobes. (J’ai aussi entendu un ”Enculé“ beuglé sur la corniche, je ne sais pas envers qui).
Il va de soit que dans ces exemples, ni Leirnette, ni les 2 mecs, ni celui qui s’est fait traiter d’enculé, n’avaient la moindre importance, le but était d’avoir l’air virilement cool auprès des potes. On notera tout de même le paradoxe que pour paraître viril, il suffit de cibler des personnes inoffensives d’une part, et à pied, d’autre part.
Finalement, je préfère les pères de famille joviaux que notre barbecue met en joie.
L’assassin royal de Robin Hobb, Tome 2 et 3
On m’a offert les 3 premiers tomes de cette série fleuve en un seul gros volume, lisible uniquement à la plage, ou dans un lit.
Chaque fois que je viens en vacances en Vendée, j’en lis un et voilà, j’ai fini le pavé.
L’assassin royal, c’est de l’Heroic fantasy politique. Une famille royale qui se déchire pour le trône, des pirates sanguinaires et fanatiques qui attaquent les côtes, de la magie, des trahisons, de l’amour, de l’aventure et des combats.
L’histoire est bien menée et bien racontée. Elle serait mieux si elle n’était pas si binaire. Les gentils sont indéfectiblement loyaux, honnêtes, fidèles et courageux. Les méchants sont fourbes, cruels, dépensiers, égoïstes et sans scrupules. Ils sont même tellement méchants que ça finit par leur nuire.
Ce qui fait que ce tome 3, se résume un peu par : le frère du Roi est méchant méchant, Fitz, le héros (l’assassin professionnel) fait de son mieux, mais il a trop d’ennemis, les gentils font preuve de bravoure, mais vraiment y’a trop de méchants trop méchants.
Ce qui fait que, finalement, côté série fleuve, ça ne vaut pas le Trône de fer de J.R.R. Martin, qui fait plus dans la nuance. Mais c’est indiscutablement entraînant et on a envie de savoir la suite. Et je pense que je connais des gens qui ont acheté les 13 tomes et qui se feront une joie de me prêter la suite.
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