Petite Kro en passant :
Night and Day avec Tom Cruise et Cameron Diaz
La lune était noire de Michael Connely
Night and Day avec Tom Cruise et Cameron Diaz
Roy Miller est un super espion. Mais apparemment, il a un peu pété les plombs suite à la trahison de son coéquipier. Il détient une invention majeure, une batterie fournissant de l’énergie éternellement. Son co-équipier voulait la vendre à un trafiquant d’arme. Roy l’a récupéré, mais son coéquipier a réussi à faire croire à la CIA que c’était Roy le traitre. A l’aéroport, il glisse la batterie dans le sac de June.
Ce film, c’est tout d’abord un festival de belles gueule : Tom, Cameron, Cameron, Tom, on en finit pas. Ensuite, on a aussi conscience qu’on est en train de sponsoriser d’une part, la scientologie et d’autre part, la NRA. Alors, évidement, c’est un peu regrettable.
Là encore, il faut enfermer les marketeurs du film. Le slogan est : “Elle voulait prendre l’avion, il va la mener en bateau”. Ca vous donne envie d’aller voir un film, une accroche comme ça ? Moi, ça me donne plutôt l’envie de fuir.
Malgré une promo au bazooka et une bande annonce un peu irritante, c’est un film drôle. Tom est charmant à souhait et réellement amusant, ça faisait longtemps que je ne l’avais vu dans une comédie. Cameron Diaz, en vieillissant, se débarrasse enfin des rôles niais de femme-enfant.
Enfin, le parti-pris est bien de faire une vraie comédie, pas un film humoristique au fond réaliste. C’est un film qui assume ses invraisemblances comme le premier baiser de Tom et Cameron en pleine fusillade à découvert.
Par ailleurs, ce film se balade un peu partout, quelques vues de Boston, puis de nombreuses vue de Séville avec en particulier toute une séquence qui se passe à la villa Pilate que nous avions visité quand nous y étions.
En somme, un film totalement porté par ses acteurs, le charme de Tom fonctionne également sur les ados de type Leirnette ou ses copines, ce qui est étonnant. Une séance agréable.
Je reste étonnée du manque de confiance que peuvent avec les Américains pour le services secrets, qui ont très régulièrement le mauvais rôle.
La lune était noire de Michael Connely
A sa sortie de prison, Cassie Black, une voleuse de casino, est en conditionnelle et vend des Porsche aux riches scénaristes d’Hollywood. Elle est tombée pour vol à Las Vegas et son compagnon de l’époque a été abattue à ce moment là.
Elle surveille régulièrement une maison des environs, en particulier la petite fille. Quand elle découvre que la famille va déménager, elle décide de faire un casse suffisamment gros pour lui permettre de disparaître.
Connelly est un vieux routard du roman policier. Il connait les règles du jeu, il sait y faire.
Là, il a eu envie de raconter un vol parfait avec une professionnelle de type “Rat d’hôtel” dotée d’un matériel de surveillance hors paire.
Malheureusement, c’est la le centre de l’histoire : comment faire joujou avec le matériel de surveillance. Le reste de l’histoire n’a rien d’originale ou de vraiment attachant. C’est un bon scénar, parce que, quand même, c’est Connelly, mais ça n’en vaut pas vraiment la peine.
En plus, la traduction est franchement mauvaise, mais malgré tout, les longues descriptions du vol et de sa préparation n’ont que peu d’intérêt.