Comme vous le savez, les bandes annonces arrivent souvent longtemps avant les films, parfois un an avant, pour les plus gros blockbuster. La semaine en bateau, c’est un peu mon blockbuster à moi. Et de toute façon, il faudra attendre que je sois rentrée et que j’ai compilé toutes les photos.
D’ici là, les Kro continuent sur le rythme de croisière.
Pour en finir avec le sexisme de Guillaume Carnino
Ghost Whisperer saison 3
Pour en finir avec le sexisme de Guillaume Carnino
J’en avais beaucoup entendu parler de ce livre, et plutôt en bien. Par ailleurs, cela fait longtemps que je recherche un livre simple, petit et bien fait sur cette question qui pourrait servir d’introduction sur la question. Et ce livre, somme toute, pourrait bien faire l’affaire.
Le nota bene introductif mine de rien, en dit déjà beaucoup sur l’honnêteté de démarche intellectuelle de l’auteur : “L’auteur de ce texte est un homme, sa parole n’est donc pas neutre et universelle”. Quant au titre, c’est un sacré programme : “En finir avec le sexisme”, rien que ça. Il faut dire que la collection, aux Editions de L’échappée s’appelle : “pour en finir avec”… alors, il faut bien tenir ses promesses. Et je reconnais que même si j’avais des doutes au départ, le dernier chapitre du livre se propose bien d’en finir, et de la seule manière possible, une manière radicale, ni n’a rien de gentillet ou de consensuel… L’auteur prend donc le risque de se faire traiter d’extrémiste dégénéré alors il tente simplement de proposer une utopie (mais les utopies des uns sont peut-être bien les dystopies des autres).
Mais reprenons au début.
L’auteur commence par décrire un panorama du sexisme, publicité, éducation, travail, album de jeunesse, jouet, sexualité, pornographie etc. tout en mettant une petite claque à Bourdieu (La domination masculine) en passant, et omettant avec application Françoise Héritier (Féminin/Masculin) Jusque là, c’est du très bon boulot. D’inspiration féministe radicale (Christine Delphy en tête, bien sûr), il présente à la fois une réflexion rigoureuse et facile à suivre, de quoi rendre jalouse des personnes qui s’essaieraient à ce genre d’exercices. Deuxième partie de l’ouvrage, on attaque la partie ambitieuse du programme : il s’agit d’en finir, et pour cela, il faut comprendre d’où sortent le sexe et le genre. Et surtout admettre cette idée contre-intuitive que le genre précède le sexe, qui est lui aussi une construction sociale (et qui est encore autre chose que la biologie du sexe ou de la reproduction). Pour cela, il va chercher dans sa formation de philosophe (un peu logicien, un peu épistémologue) les outils théoriques pour convaincre. Là, j’ai peur qu’il perde de son efficacité. Je ne suis pas sûre que ce soit si clair, pour les personnes qui ne sont pas férues d’épistémologie. En outre, certaines démonstrations logiques me semble être là juste pour le plaisir de les faire.
Mais somme toute, pour 9 euros, vous avez un bouquin de poche féministe radicale, bien documenté, rigoureux, pertinent et globalement facile à lire. A mon avis, ça s’achète.
Ghost Whisperer saison 3 avec Jennifer Love Hewitt et David Conrad
Melinda Gordon voit les fantômes et les aide à passer “de l’autre côté”. Ils viennent lui demander de l’aide, parfois un peu violemment, mais elle se dévoue à leur cause. Dans cette saison, c’est avec son passé qu’elle a des soucis : sa mère qui ne veut rien lui, son père qui l’a abandonné et qui revient la hanter, un inquiétant personnage qui serait son demi-frère…
Melinda est jolie, porte des tenues gothico-glamour, même la nuit, avec des décolletés saisissants, son mec est le plus gentil ambulancier du monde et ses potes sont hyper compréhensif. Cette série est toujours aussi inoffensive mais permet de passer de bons moments en famille en se faisant un tout petit peu peur quand on est enfant, mais pas trop.
Détail amusant, si on parle de fantômes sans arrêt, jamais on ne parle de Dieu, certes, la lumière, c’est le paradis et les sous-terrains sinistres de la ville, c’est l’enfer, mais tout de même, pas de prêtre, pas de croix, pas d’église… J’attends impatiemment le première fantôme juif ou arabe… qui n’arrivera jamais : pas de vague.