Kro des trucs les plus beaux du monde

Vous voyez cette photo de mur ? Je suis sûre que vous ne vous rendez pas compte de ce que cela représente… Ce n’est pas UN mur, c’est NOTRE mur de chambre. Je vous en reparle plus loin dans cette Kro.

Je vais aussi vous parler de voiture. Ma précédente voiture avait 20 ans. C’était une vaillante 205, absolument indestructible, qui démarrait au quart de tour en hiver. Je l’aurais bien gardée encore, j’étais très fière de mon starter manuel, mais voilà, elle n’était plus étanche. Et aussi sur la neige et même sur la pluie, c’était une luge. Et enfin l’embrayage était mort.

Avant

Voici donc ma nouvelle voiture, qui est bien sûr la plus belle du monde, une Ferrari verte, en quelque sorte.

Après

Revenons à ce mur. Charmés par les sirènes de la déco, nous nous sommes laissés tenter par la peinture à effets. Le slogan étant, pour résumer : la peinture à effets c’est beau, c’est mode, c’est facile à faire, d’ailleurs sur les films publicitaires dans les magasins de bricolage, c’est des femmes qui en font la démo (rapport que c’est trop déco, trop tendance, trop facile).

Maintenant le terme “Facile à faire” peut avoir 2 sens :

1. ça va vite et bien, et le résultat est sympa
2. Le résultat est sympa et tout le monde peut y arriver, mais ça va être long, fastidieux et fatiguant.

Dans notre cas, c’était le 2e sens qui était correct.

Pour obtenir le plus joli mur du monde, il faut procéder en 3 temps :

Etape 0 ne servant à rien : poncer le mur. Sérieux, vu tout ce qu’on va mettre dessus après, c’est inutile, fatiguant, fait plein de poussière. Ne les croyez pas quand les modes d’emplois vous disent de poncer.

Etape 1 : passer une sous-couche. Il s’agit d’étaler du blanc partout sur un mur déjà blanc. On va supposer que c’est utile pour que la couche 2 accroche mieux. Après, peindre du blanc en blanc, c’est pénible, on ne sait pas où on est passé avant.

Etape 2 : étaler la matière. Nous avons choisi ceci : ça s’appelle un enduit épais et décoratif. En fait, ça ressemble surtout à de la pâte à papier qu’on plaque au mur.

La pâte est blanche et le mur, récemment sous-couché, est blanc lui aussi. Vous avez compris le problème. Il faut s’y reprendre en 12 fois pour savoir où on est déjà passé.

Etape 3 : Il faut cirer l’enduit avec de la couleur. L’avantage, c’est qu’on voit ce qu’on fait.

Sur cette photo, on voit la bricoleuse amateur écrasée devant l’ampleur de la tâche.

Le pinceau que je tiens s’appelle un splatteur, pour splatter de la cire partout. Comme la surface est irrégulière (c’est le principe), il y a plein de recoins dans lesquels le spatteur ne met pas la cire la première fois et il faut s’y reprendre souvent pour en mettre partout. Nota : un splatteur neuf, ça perd ses poils.

Le geste auguste de la splatteuse…

Autre solution, après en avoir bavé pendant 2h30 pour faire environ 7m2, c’est de passer le spatteur à Lotin. En 2h30, il fait tout le reste de la chambre… c’est bien mais un peu décourageant.