Kro de Disney de Noël

Raiponce par Byron Howard et Nathan Greno

Raiponce a été volée à sa naissance par une sorcière qui utilisaient des cheveux magiques pour avoir la jeunesse éternelle. Raiponce est enfermée dans une tour avec interdiction de sortir dans le monde par celle qu’elle prend pour sa mère. Un beau jour, Flynn, voleur recherché dans tout le royaume, se réfugie par hasard dans la tour de Raiponce.

Pourquoi ce nom de Raiponce ? J’ai fait des recherches à partir de l’histoire de Rapunzel, un conte de Grimm qui raconte l’histoire d’une jeune fille aux longs cheveux, enfermée par une sorcière en haut d’une tour. Dans le conte aussi, elle lance ses cheveux par la fenêtre pour faire monter son soupirant (un prince, évidement) Rapunzel est le nom allemand d’une plante appelée en français la Campanule raiponce (d’où Rapunzel / Raiponce tire son nom, c’est la plante que mangeait sa maman avant sa naissance).

Ce mystère étant éclairci, passons au film. Un Disney de Noël, c’est un peu une tradition, alors Leirnette m’emmène le voir. L’an dernier, même s’il a fait un semi-bide au USA, j’ai trouvé que “La Princesse est la Grenouille” était pas mal. Cette année, la mode est à la 3D. Alors, que vaut la 3D Disney ?

Première remarque : Raiponce est un dessin animé de facture classique, au niveau du scénario, mais vraiment très drôle, en particulier grâce au cheval, personnage à part entière, grâce au fait que Raiponce n’est pas une oie blanche apeurée, grâce enfin à un certain second degré dans le traitement des personnages. Le fait que John Lasseter, de Pixar, n’y est peut être pas pour rien.



Ensuite, Raiponce, c’est de la vraie 3D, pas un film où on se demande pourquoi on a payé le supplément lunette. Plusieurs scènes exploitent le relief dont une jolie scène avec des lanternes à air chaud qui volent. Le seul raté : c’est les chansons. On a beau dire : ça fait parti intégrante de Disney, elles sont tartes.

Donc, si vous avez ou pas un enfant, allez voir Raiponce.