Peu à peu, la neige a fondu. Mais je pense qu’on aura l’occasion d’en revoir dans pas très longtemps.
Ici, les travaux continuent. Nous sommes dans une opération papier-peint, avec tout le bonheur de glisser du papier derrière des tuyaux de chauffage. Ou de tourner autour d’une fenêtre ou d’un radiateur.
Comme d’habitude, rien ne tombe juste, pile ou bien.
Par exemple, une fois le dernier lé posé, il reste 1 cm de mur à nu. Enfin, quand on enlève le scotch qui protège le plafond, avec la satisfaction d’avoir cirer le dernier mur, un peu de peinture se décolle avec le scotch, ruinant les efforts de Lotin pour avoir un beau plafond bien blanc.
Décidément, l’agrément du bricolage est quelque chose qui me reste totalement étranger. Si ce n’est éventuellement la satisfaction d’une pièce entièrement refaite par nos soins.
En tout cas, je pense qu’on peut dire que Lotin est très content de son bureau.
Quant au mien… je vous en reparlerai quand on aura retrouvé les vis qui permettent de le reconstruire. Le sac doit bien être quelque part…
A bout portant de Fred Cavayé avec Gilles Lelouche, Rosdy Zem et Gérard Lanvin
Somewhere de Sophia Coppola avec Stephen Dorff et Elle Fanning
Sherlock, série anglaise de Mark Gatiss et Steven Moffat avec Benedict Cumberbatch et Martin Freeman
A bout portant de Fred Cavayé avec Gilles Lellouche, Roschdy Zem et Gérard Lanvin
Samuel et Nadia attendent un bébé. Samuel est aide-soignant à l’hôpital. Pendant ce temps, un homme est renversé par une voiture. Il est amené à l’hôpital, sous assistance respiratoire. Quelqu’un tente de le débrancher et c’est Samuel, qui par hasard, met en fuite l’agresseur.
De retour chez lui, il est assommé et sa femme est enlevée. Une voix au téléphone lui demande de faire sortir le blessé de l’hôpital en échange de sa femme.
Un polar de bonne facture, haletant, avec poursuite, flingue et suspens. Le scénario n’est pas très original, pas non plus exempt de quelques incohérence mais globalement, c’est une histoire qui tourne avec de bons acteurs.
Somewhere de Sophia Coppola avec Stephen Dorff et Elle Fanning
Johnny Marco est un acteur célèbre, genre belle gueule, apparemment insouciant. Il passe de fêtes en beuverie et de temps en temps, il se paye une séance de pole dance perso dans sa chambre.
Il est totalement pris en charge par son entourage : son agente qui lui téléphone pour lui dire quoi faire de sa journée, son attachée de presse qui le dorlote, le photographe, les maquilleurs, le personnel de l’hôtel… bref, il n’a rien à faire de spécial de ses journées, rien à penser, et il s’ennuie copieusement.
Mais voilà que sa fille débarque. Il aime sa fille, il aime passer du temps avec elle mais on ne peut pas dire qu’il se soit beaucoup investi dans son éducation. Il passe une journée avec elle, le temps d’un cours de patin à glace, puis la ramène chez sa mère. Mais voilà que sa mère a besoin de faire le point et elle lui laisse Cloé sur les bras.
Somewhere est un film lent. Sophia Coppola filme l’ennui, avec des plans de la caméra fixes. Les péripéties du film, c’est quand Cloé vient rebrancher son père dans le monde réel, en lui faisant faire des courses, en lui préparant un petit déjeuner, en jouant avec lui sur la Wii, ou encore en lui racontant le bouquin qu’elle est en train de lire, ce phénomène littéraire pour adolescente : Fascination.
C’est donc une histoire curieuse puisque les péripéties, c’est le quotidien “normal” et l’ennui tenace et statique, c’est la vie de star. Car la vie de star, c’est la vie où il n’y a rien à faire, pas de décision à prendre, pas de tâches astreignantes, même pas de tâches du tout. Entre deux films, c’est une vie de loisir, totalement régressive, où il suffit de vouloir pour avoir (de la glace en pleine nuit, une limousine pour l’aéroport, quelqu’un pour dépanner la Ferrari, une jolie fille dans son lit…)
Moralité, je n’ose pas vraiment vous conseiller Somewhere. Lotin et Leirnette se sont surtout ennuyés. Moi aussi, un peu. Mais j’ai aussi trouvé ça curieux. Il faut qu’on s’ennuie avec Johnny pour trouver intéressante la vie normale que lui fait vivre sa fille. Et comme Johnny, on souhaite la présente de Cloé qui rend les choses plus intéressantes, plus animées. Alors, évidement, construire un film sur ce principe, c’est un peu un pari curieux.
Par certains côtés, ce film m’a fait penser à Elephant, de Gus Van Sant (ou peut être aussi à My own private Idaho, du même).
Sherlock, série anglaise de Mark Gatiss et Steven Moffat avec Benedict Cumberbatch et Martin Freeman
Emportons les héros de Conan Doyle au XXIe siècle. Sherlock utilise un téléphone portable ou un ordinateur. Watson a fait l’Afghanistan. A part ces petits glissements, rien a changé. (Il faut s’acclimater peut être à un Sherlock très jeune).
Lestrade travaille toujours à Scotland Yard et utilise les talents de talents de Sherlock. Mycroft est au parlement et Moriarty ourdit des complots dans l’ombre.
Cette version moderne comporte pour le moment 3 épisodes, tout à fait réussis, avec humour, mystère, déductions et sympathique vues de Londres. Une bonne série qui j’espère va se poursuivre.
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