Sans identité de Jaume Collet-Serra, avec Liam Neeson, Diane Kruger et January Jones
L’Agence de Georges Nolfi avec Matt Damon, Emily Blunt et Michael Kelly
Chez Gino avec José Garcia, Anna Mouglalis, Samuel Benchetrit et Segi Lopes
Sans identité de Jaume Collet-Serra, avec Liam Neeson, Diane Kruger et January Jones
Le Docteur Martin Harris vient à Berlin avec son épouse pour une conférence sur les biotechnologies. Il a soudain un sérieux accident de voiture : le taxi plonge dans le fleuve. Il se réveille à l’hôpital après 4 jours de coma. Chose étrange, personne n’a pris de nouvelles de lui. Il se rend à son hôtel et découvre une femme au bras d’un autre qui dit être le professeur Harris. Il a d’ailleurs un passeport et une photo où on le voit dans les bras de son épouse.
Inspiré d’un roman de Didier Van Cauwelaert (Hors de moi), ce film tourne sur un bon scénario solide avec des rebondissement et des surprises. Les vues de Berlin sont plutôt sympathiques. Malheureusement, ce film qui devrait nous tenir en haleine manque vraiment de rythme, bien des passages sont trop long, même si certaines scènes sont bien vues.
L’Agence de Georges Nolfi avec Matt Damon, Emily Blunt et Michael Kelly
David Norris est un jeune brillant politicien qui brigue un poste de sénateur. Le soir de l’élection où il est finalement battu, il rencontre par hasard une jeune femme avec laquelle il a un coup de foudre. Mais elle part aussitôt et ne la revoit pas pendant 2 ans… quand soudain un jour dans le bus, il la recroise, toujours par hasard. C’est alors qu’une curieuse agence se met en travers de sa route : le Plan dit qu’il ne doit pas la fréquenter. Le Plan a prévu pour lui un autre destin.
Ce film est tiré d’un roman de Philippe K. Dick, de sa période parano : nous croyons être maître de notre destin alors que des gens nous surveillent sans cesse et ajustent notre monde à leur convenance. L’Agence est un film sympathique, Matt Damon est plus amusant et expressif que d’habitude. Quelques passages longs… La toute fin est assez convenue et inoffensive.
Détail amusant : l’affiche est totalement ratée, Matt Damon a l’air figé et Emily Blunt porte une autre robe dans le film.
Chez Gino avec José Garcia, Anna Mouglalis, Samuel Benchetrit et Segi Lopes
Gino tient à Bruxelles une pizzeria avec son épouse Simone. Le commerce bat de l’aile et la famille aussi. La fille de 16 ans est en enceinte d’un gars que Gino ne supporte pas, le fils Marco est en pleine adolescence molle et rebelle. Voilà qu’il reçoit un coup de téléphone de son oncle d’Italie. Il va mourir et il est prêt à lui laisser un quart de sa fortune, à condition bien sûr, qu’il ai réussi. Mais « réussi » dans le langage du tonton, ça veut dire être devenu parrain à Bruxelles, comme il l’est lui même à Naples… Alors, Gino engage un metteur en scène tocard pour faire un faux reportage sur sa vie de mafieux, afin de convaincre le tonton. Mais à force de convaincre les faux mafieux, ils en alertent un vrai.
Ma motivation pour voir ce film, c’est surtout José Garcia, qui a toujours l’air sympa et d’aimer être là où il est. Et aussi Sergi Lopes, toujours très bon. C’est un film de branque, où ils sont tous plus mauvais les uns que les autres, soit en acteur, soit en réalisateur, soit en père de famille. On est bien dans le ridicule et c’est souvent drôle (Benchetrit et son équipe de bras cassé font très bien les têtes d’abrutis). Après, comme le scénario est assez mince pendant les 3/4 du film (à la fin, il se passe un peu d’autre chose), les multiples pitreries sont un peu longue. Mais ma soeur et moi nous nous sommes quand même amusées et avons ri plusieurs fois.