Film : The Prodigies par Antoine Charreyron
Kung Fu Panda 2 par Jennifer Yu
Film : The Prodigies par Antoine Charreyron
Jimbo Farrar est un enfant surdoué. Lors d’une scène terrible de violence familiale, ses parents meurent… suicide ou meurtre ? en tout cas, le jeune Jimbo s’accuse de leur mort. Il est recueilli par un riche mécène qui possède une fondation pour surdoués. Bien des années plus tard, Jimbo, qui travaille pour la fondation, localise 5 jeunes surdoués un peu partout dans monde. Comme lui, ils semblent être doués de pouvoirs mentaux. Seulement les jeunes sont violemment agressés dans Central park et décident ensuite de se venger de tous.
Attention, une adaptation périlleuse… La nuit des enfants-rois est un roman culte pour nerds des années 1980. On y trouve tous les ingrédients pour faire rêver les jeunes nerds : des enfants surdoués incompris qui se retrouvent grâce à l’informatique, « un agent conversationnel » tellement interactif qu’on se demande s’il n’est pas conscient et qui est le meilleur « pote » du héros, oué, mec ! des surdoués blessés qui font trembler le monde, via les ordinateurs… bref, du fantasme en tube. Je ne jetterai sûrement pas la pierre, j’ai beaucoup aimé le livre quand Lotin me l’a fait lire.
Alors, aller voir une adaptation d’un film culte, c’est toujours inquiétant. D’autant plus que des adaptations ont été faites pour « coller » aux ados d’aujourd’hui… La grande différence, il y a que que les enfants-rois de Lenteric n’avait pas de super pouvoirs, ils étaient juste surdoués, et encore plus quand ils sont réunis. Ceux de Charreyron sont passés par Marvel : ils ont des super pouvoirs. C’était une manière de diminuer la violence du film, en basculant dans le fantastique plutôt que dans le réel. C’est un peu dommage… mais le film est quand même interdit au moins de 12 ans.
Alors ça génère quelques scènes un peu ridicules de distributions de baffes avec des corps animés. Mais à côté, il y a de vrais réussites visuelles, en particulier, parce que la technique employée, le Motion Capture, c’est beau.
Alors, que dire finalement ?
Il y a côté jouissif à voir certaines scènes du livre s’animer, car le film est réalisé pour des gens pour qui ce livre a compté… En particulier quand Jimbo joue avec son train électrique en discutant avec son ordi.
D’après Lotin, il y a plus de bon que de mauvais dans ce film. Et en temps que pure fan, on peut lui faire confiance.
Kung Fu Panda 2 par Jennifer Yu
Po est devenu le Guerrier Dragon. Avec les Cinq cyclones, il fait régner la paix dans le village. Mais voilà qu’un événement va le ramener au drame de sa naissance… Car Po est un enfant adopté : son père, l’oie, n’est pas vraiment son père…
Kung Fu Panda 2 se rapproche davantage des films de Kung Fu : les gens volent, annoncent les coups avant de frapper… Ca reste drôle, et le Panda est bien sympa, mais c’est quand même moins bien que le 1. Et ça a beau s’annoncer en Real 3D… ben, bof, hein comme d’habitude, hein.