Avant de vous parler de robot, voici un nouveau fromage de la région, acheté rien que pour son étiquette, il faut l’avouer. Lotin s’est tout de suite senti très en phase avec ce charmant animal et à l’arrivée, le St Ours, fromage de vache à pâte dure, c’est pas mal.
Et donc, comme le titre de la Kro l’avait présagé :
Transformers 3 : la face caché de la lune, par Michael Bay
Transformers 3 : la face caché de la lune, par Michael Bay
Postulat de base : tout le monde aime les robots géants, c’est trop cool. Dans le cas présent, nous avons des robots géants qui jouent à Chicago Stomping. C’est hyper vendeur, vous ne trouvez pas ?
Retournons au origine du mythe : les voitures et surtout les voitures américaines sont fondamentalement bonnes. Celles qui se transforment en robots, c’est les Autobots. Elles aiment l’humanité et sont partantes pour donner leur vie pour les humains. Accessoirement, elles sont un peu niaises et pratiquent la philosophie « Lawfull good » niveau bambi, mais ça ne fait rien, on ne va pas voir Transformer pour les leçons de moral d’Optimus Prime.
D’autres machine sont moins sympas, type écran plasma, hélicoptère, imprimante, engin de chantier (allez comprendre). Elles veulent le règne des machines, ce sont les Deceipticons (c’est quand même plus classe qu’autobots, comme nom).
Prête à être pleine de tolérance pour un scénario digne des télétubies, je suis partie me faire une bonne ventrée de robots géants en 3D. J’aurai du comprendre que ça se passerait mal en entendant la salle se marrer aux pubs orangina.
Le début est rigolo : on voit les images d’archives de l’alunissage refaites en 3D, on fait du faux vieux, c’est sympa.
Ensuite, on bascule dans le teenmovie niais… mais très niais, avec des réflexions stupides et des dialogues exaspérants. Bien sûr, on reste dans l’archétype des films de voitures : la copine du héros est une véritable bombe hypra sexy qui s’occupe d’un musée de voiture de luxe. Mais le musée, c’est le musée Calatrava de Milwaukee. Alors, on pardonne. Et puis, on savait bien qu’on allait voir un film de voiture pour ados.
La bombe, bouche entrouverte, prenant des poses naturelles près d’une mercedes trop la classe.
Après une bonne heure de film qui a l’air d’en durer 3, on arrive enfin à Chicago, avec des Deceipticon qui commencent à tout péter. On se réveille, on se recale dans le fauteuil… enfin le film commence.
On est prête à pardonner la volonté ridicule de rendre certains robots semi-organiques (comme un robot baveur ou encore les espèces de jabots / dreadlocks / je sais pas quoi qui pendouillent sous le menton de Sentinel Prime). On passe l’éponge sur les petits robots soi-disant comiques qui font marrer les amateurs de pubs orangina. Il en faut aussi pour le cerveau reptilien.
On regarde les immeubles de Chicago se faire manger, machouiller, couper en deux, écraser… on l’avait déjà vu dans la bande annonce mais bon. Sur ce, on retourne au scénar, l’ado courageux, la copine enlevée par le méchant lâche et qui hurle d’une voix aiguë, les parents à la masse, re l’ado courageux qui sauve le monde avec son pote militaire noir super musclé mais qui était prêt à laisser tomber. Comme je le comprends, moi aussi, mais…
Ouf, on retourne faire un peu de Chicago Stomping. On ne prend même plus vraiment le temps de transformer les Transformers, les Deceipticons arrivent tout de suite sous la forme de robots géants et on ne peut plus jouer à : c’était quoi, avant.
Voilà, c’est pour ça que j’étais aller voir ce film. Mais en même temps, franchement, c’est quoi, cet insecte ? Les robots géants procèdent des machines, et non de la vie animale, c’est n’importe quoi.
Quand encore une fois, le film revient aux scène « intimistes », j’ai craqué. Lotin avait envie de se tirer depuis longtemps, on est sorti.
Je n’ai donc pas vu la dernière demi-heure de Transformers 3. Dommage pour les vues de Chicago mais il faut bien que vous réalisiez à quel point c’est mauvais. Il faut le voir pour le croire, heu non en fait.
6 réponses à Kro des robots géants