Une photo prise par Lotin pour l’hiver, pour vous dire de rester sur la couette.
10 jours en or de Nicolas Brossette avec Franck Dubosc et Claude Rich
J. Edgar de Clint Eastwood avec Leonardo Di Caprio et Naomi Watts
J. Edgar de Clint Eastwood avec Leonardo Di Caprio et Naomi Watts
10 jours en or de Nicolas Brossette avec Franck Dubosc et Claude Rich
Marc Bajau est représentant en vêtements pour homme. C’est un peu la version « pauvre » de Clooney dans « In the air ». Pas d’attache, petites magouilles dans les notes de frais, séduction tout azimut si possible.
Mais voilà que la dernière fille avec laquelle il couche lui laisse un souvenir : un gamin métis de 6 ans, avec pour mission de l’emmener chez son père à côté de Marseille. Or, Pour Bajau, il n’en est pas question : commence juste la promo des 10 jours en or et il a autre chose à faire. Mais quand il ramène le gamin chez sa mère, il s’aperçoit qu’elle a fui la police car ni elle ni son fils n’ont des papiers.
Il décide alors de l’emmener. Va suivre un road movie, parsemé de rencontre improbable, animé par la relation tout aussi improbable entre le gamin et le représentant.
La bande annonce donnait à penser qu’il s’agissait d’une comédie, malgré le sujet. Probablement pour attirer les fans de Dubosc. Or, ce n’est pas un film drôle, plutôt un « conte de noël moderne ». C’est pas mal, Dubosc reste crédible dans un film grave, mais il manque quelque chose pour accrocher vraiment le spectateur.
J. Edgar de Clint Eastwood avec Leonardo Di Caprio et Naomi Watts
Ce film retrace le parcours de J. Edgar Hoover, fondateur du FBI et patron de la boutique sous 8 présidents. Hoover est un personnage puissant, déterminé, efficace et antipathique et le film ne tombe pas dans le piège d’en faire un héros. Il est tyrannique avec son équipe, injuste, obsédé par les communistes et par l’ordre moral, vaguement raciste, parce que si les noirs ont le pouvoir, l’Amérique ne sera plus ce qu’elle était. Mais aimant l’ordre avant tout, car il arrêtera le chef du Klu Klux Klan. On le voit magouiller, espionner, instrumentaliser l’affaire Lindberg pour le rayonnement du Bureau et de sa personne. Mégalo, champion de la désinformation et aussi de la manipulation de presse. Et homosexuel honteux et refoulée autant qu’il le pourra même s’il dinera tous les jours avec celui qu’il nommera son numéro 2 et qui sera finalement enterré à ses côtés.
Le maquillage de Di Caprio qui le fait passer de Hoover jeune à Hoover vieux est impressionnant. Lui-même campe formidablement le personnage. Le film est instructif est subtile dans sa manière de retracer l’histoire de l’Amérique autour de Hoover sur 30 ans. Il reste que 2h 15 de film, c’est tout de même un peu long.