Kro qui fait encore des découvertes campagnardes

Je travaille, je lance des bubulles dans un jeu, je lis des gros livres plusieurs à la fois, bref, ça fait pas grand chose à kroniquer. Pour tout vous dire, j’ai même été malade pour le 8 mars, même pas pu aller faire la fête. Mais ça m’a permis de regarder des films. Et enfin, aujourd’hui, on a fait une découverte majeure, ce qui m’a incitée à faire cette kro.

Chronicle de Josh Trank

Comme les 5 doigts de la main d’Alexandre Arcady avec Patrick Bruel, Vincent Elbaz et Françoise Fabian

Le cousin d’Alain Corneau avec Alain Chabat, Patrick Timsit et Samuel Le Bihan

La découverte majeure à la campagne

Chronicle de Josh Trank

Andrew est un ado pas très heureux de vivre. Il a un père alcoolique et une mère qui meurt d’un cancer. Un beau jour, il va décider de filmer tout ce qui lui arrive.

Son cousin, Matt, est plutôt le genre beau gosse sportif un peu con. Lors d’une soirée, ils rencontrent Montgomery, le lycéen populaire qui veut se faire élire délégué de son lycée et compte faire de la politique plus tard.

Ces trois personnes très différentes vont tomber par hasard sur un puits dans le sol qui renferme une curieuse substance. A son contact, ils acquièrent des super pouvoirs. Et comme ce sont des ados, ils font les andouilles avec.

Nous pensions voir un teenmovies de super héros sympathiques, un film qui avait de bonnes critiques. Mais nous ne nous attendions pas du tout à ce type de film là. Tout d’abord, c’est un film tourné uniquement en caméra subjective, celle d’Andrew, d’abord, puis des caméras de télésurveillances, d’autres gamins, etc. C’est parfois un peu tiré par les cheveux mais globalement bien fait.

Le « truc » qui va leur donner des super pouvoirs a peu d’importance. Ce que le film raconte surtout, c’est comment un ado mal dans sa peau finit pas ne plus savoir où sont les limites, ses pouvoirs lui montent à la tête. Et comment un autre ado, a priori insouciant et égoïste, devient un adulte responsable. A partir de là, on n’est plus dans le teenmovie classique, ni même dans le film de super héros. La fin (Seattle Stomping) est plutôt étonnante pour un film de ce genre. Ce n’est pas un film qui m’a passionné, mais c’est un film intéressant.

Ensuite, comme j’étais malade, j’ai mollement regardé des films.

Comme les 5 doigts de la main d’Alexandre Arcady avec Patrick Bruel, Vincent Elbaz et Françoise Fabian

La famille Hayoun comporte 5 frères : un restaurateur qui a brillamment réussi (Bruel), un pharmacien, un prof de lettre, un joueur de poker et un petit truand qui n’a pas donné de nouvelles depuis des années.

La mère veille sur la cohésion de la famille, depuis la mort du père, quand le plus jeune avait 8 ans. Le père était dans les « affaires », probablement des choses à la limite de la légalité.
Le jeune frère truand a de graves ennuis : à Marseille, il a piqué du fric à un gitan qui maintenant veut sa peau et est prêt à tout. Blessé, ne sachant où aller, il se réfugie à Paris chez sa mère un soir de Grand pardon.

C’est une chronique familiale juive et un film de truands. Le scénario est bien fichu : fidélité, secret de famille, serment, trahison… les ingrédients de bases. Il y a 2 ou 3 scènes qui tiennent moyennement la route, une ou deux situations bancales, mais le résultat est sympathique à regarder vautrée sous un plaid.

Le cousin d’Alain Corneau avec Alain Chabat, Patrick Timsit, Samuel Le Bihan, Marie Trintigant et Agnès Jaoui

Gérard est flic à la brigade des stups. Son collègue, qui vient d’être convoqué par une juge, se tire une balle dans la tête. Cette juge voulait impérativement qu’il lui livre son « cousin », c’est à dire son indic privilégié : Nounours. Pourquoi se suicide-t-il ? parce que sa femme veut le quitter ? parce que la juge le soupçonne d’être soudoyé par Nounours ?

Nounours mène une vie de famille paisible avec son épouse et ses deux filles, en dealant de la drogue et renseignant les flics. Gérard continue à faire affaire avec lui, pendant qu’en parallèle sa vie familiale part en sucette.

Après un film de truand, j’étais prête pour un polar noir. Celui-là est d’une curieuse facture, puisque les 2 héros sont a priori des acteurs comiques, qui, là, ne le sont pas du tout. C’est un bon film de flic que je n’avais pas vu à sa sortie et qui mérite le détour, surtout au regard des parcours d’amuseurs des 2 acteurs principaux.

La découverte majeure à la campagne

Regardez bien :

Ca, c’est notre cheminée. Vous la voyez là en mode noël, mais ça ne change rien. Elle possède un truc qui s’appelle un insert. En gros, ça ressemble à ça :

Devant, il y a une vitre, assez lourde, qu’on soulevait pour accéder au foyer. Certes, un insert, c’est pratique, ça empêche que la fumée se répande dans la pièce, ça protège le sol des projections… Mais il n’y avait rien pour bloquer cette lourde porte. Fallait être 2 pour charger les bûches, ou la bloquer avec une pique à feu, bref, pas pratique du tout. Et impossible de démonter la porte. Alors, pour sentir la bonne odeur du feu de bois, on pouvait également repasser.

Et aujourd’hui, on est allé chez des amies qui ont le même insert que nous. Et là, on a découvert le mode d’emploi sous nos yeux ébahis : d’un geste désinvolte, mais lourd de conséquence, l’amie en question ouvre son insert en le décalant légèrement et le faisant coulisser vers le haut. On en est resté bouche ouverte !

Je pense que vous ne vous rendez pas compte de la portée de cette photos. Vous avez vu la porte de l’insert ? Elle est ouverte ! En fait, elle ne se soulève pas, elle coulisse très facilement A L’INTERIEUR de la cheminée.

Vous le saviez, vous, que les inserts fonctionnaient comme ça ? Vous n’imaginez pas comment on a galéré tout l’hiver avec notre porte qui pèse 12 kg qui ne s’ouvre pas…

Nos amies ont eu la politesse de se pas se foutre de nous, mais on faisait très nettement les citadins à la campagne. Ce soir, on a ouvert et on a fait un feu.