Vous voyez ceci ? C’est un peu le désespoir du jardin. Du mien en tout cas. On a mis de l’anti-pissenlit, on aurait mis de l’engrais, ça aurait fait pareil. Ma soeur débarquant ce WE a proposé de faire de la Cramaillotte, c’est à dire de la confiture de pissenlit… Suite à nos recherches, il semble que la cramaillotte soit une spécialité régionale (franc-comtoise, vosgienne, par là…) ce qui est facilement compréhensible, on ne manque pas de matière première.
A noter que les romands ont des pissenlits dans les champs mais mangent de la salade de dents-de-lion.
Prenons tout d’abord un lieu de récolte : ici mon jardin. Comme vous pouvez le constater, la récolte s’annonce prometteuse, le pissenlit a bien donné cette année.
Entre 12h et 15h, on peut cueillir les fleurs. Selon les recettes, on les lave ou pas (si on ne lave pas, on garde le pollen). Ensuite, viens le moment un peu joueur : il faut plumer le pissenlit, c’est à dire arracher les pétales sans les feuilles. C’est un peu long, mais comme on en a tellement, on s’en moque de faire le travail à moitié.
Selon le niveau de complexité des recettes, la mise en oeuvre est différente. On l’a fait en mode facile : citron (on peut mettre citron + orange) + pétales, en faisant cuire 20 min.
Après essorage, on a refait cuire avec le sucre (pas de gélifiant, c’est pas compatible avec le citron). 25 min plus tard, on a mis en pot. Ca forme une gelée, pas très solide, mais qui se tient. L’essentiel, à mon avis, est que la confiture ne quitte pas la tartine quand on la penche.
On a fait 3 pot pour essayer, avec 1l d’eau et un peu moins d’un kg de sucre, 2 citrons et une centaine de fleurs.
La cramaillotte peut servir à colorer des tartes aux pommes ou sucrer des tisanes.
C’est bon et original et ça vous convertit un jardin infesté de pissenlit en champ à confiture…
Voir la recette sur Marmiton, par exemple…
1 réponse à Kro de la Kramaillote