Pas beaucoup de temps pour faire des Kro ces temps-ci, alors voici un peu de rattrapage.
Vous vous souvenez de mes cornimates ? Les cornichons que j’ai plantés et qui se sont avérés être des tomates. Les plans ont démarré plutôt très en retard, mais on a eu beaucoup de petites tomates jaunes en forme de poire. Mais finalement nous sommes arrivées à la Toussaint et là, plus de soleil et les premières gelées.
Les dernières tomates, quoique jaunes, n’avaient aucun goût. Et il restait encore beaucoup de tomates vertes pour lesquelles je n’avais aucun espoir.
La confiture de tomates vertes
Jardiner bio magazine
La branche Cailler
Dans ce cas, on m’avait dit : confiture de tomates vertes.
Je dois dire que je n’avais jamais goûter la confiture de tomates vertes, on partait à l’aveuglette.
J’ai commencé par ramasser 1kg de mini tomates. Je les ai coupés en 4 (c’est un peu joueur). Elles ont marinées toute la nuit avec du sucre et du citron. Le lendemain, elles ont cuit presque 3 heures et ça donne ça :
Vous savez quoi ? C’est très bon. C’est très bien sur une tartine au petit dèj et c’est aussi très bien, paraît-il, avec du fromage (comme du bleu). Les tomates, c’est finalement une plante intéressante à faire pousser, puisque ça pousse tout seul comme les cornichons et c’est bon mûres ou en confiture.
Pour m’aider à jardiner, des amis qui ont foi en mes compétences et en ma persévérance m’ont abonné à Jardiner Bio magazine.
C’est un petit magazine sympathique qui nous apprend à jardiner bio. Ce qui m’amène à vous donner ma position très honnête par rapport à jardiner bio, au risque de me faire maudire par une partie des lecteurs et lectrices. Foncièrement je ne cherche pas particulièrement à jardiner bio mais je ne tiens à enrichir Monsanto, alors, on peut trouver un compromis. En revanche, je préfère mettre une fois pour toute un coup d’anti-puceron toxique plutôt que un toutes les 3 semaines. Vaut-il mieux une fois le produit toxique ou 6 fois le produit moins toxique ?
Par ailleurs, le lombricomposteur : jamais. Franchement, élever des petits vers, très peu pour moi, même si c’est super à la mode.
A part ça, je n’ai pas envie de doper mes plantes à l’engrais et de faire pousser des plantes exotiques dans mon jardin à 500 m d’altitude.
Dans ce numéro, 3 articles que j’ai trouvé bien sympathiques. Tout d’abord : que faire avec ses feuilles mortes (ben oué, j’en ai plein). Ensuite : que penser des refuges à insectes ? C’est mignon, c’est à la mode… et pour beaucoup, ça ne sert à rien, parce qu’ils ne sont pas adaptés à la plupart des insectes ou ciblent des insectes ultra-précis qu’on ne trouve pas partout. (Pour tempérer tout de même leur point de vue négative : on a un voisin qui a mis un refuge à insecte près de sa mare et il a des insectes dedans (pas forcément des insectes jolis, par contre, comme c’est parfois vendu).
Et enfin, l’article ultime : cultiver avec la lune. TOUS les journaux de jardinage, quasiment tous les bouquins proposent almanach lunaire pour savoir quand il faut planter et quoi que la lune monte ou descend. C’est tellement répandu que ça a fini par semer le trouble dans mon esprit. Mais après tout, il n’y avait pas de raison : beaucoup de journaux donne l’horoscope…
Bref, après études scientifiquement menées pendant 6 ans : rien, que dalle, nada, le bide. L’influence de la lune n’a décidément été prouvée que sur les loups-garous. Pour les plantes, faudra se débrouiller autrement. Ah, je me sens soulagée.
Le point négatif du journal, c’est son côté : « on vous dit rien, on vous ment ». Jardin urbain ? pollué. Tomates de balcon ? saturées de cadmium. Boulllie bordelaise ? toxique quand même. Aspirateur à feuilles ? c’est mal. Engrais vert ? toxique. Alors, soit, l’angélisme niais, ça sert à rien… mais si tout est mauvais mauvais, ça devient un peu difficile de relativiser…
La branche Cailler
François-Louis Cailler nait à Vevey, en Suisse. Il sera le fondateur de la plus ancienne marque de chocolat suisse encore existante. Suite à un jeu de fusions-acquisitions, comme on dirait de nos jours, il finit par s’associer à Charles-Amédée Kohler (l’inventeur du chocolat aux noisettes) et Daniel Peter, l’inventeur du chocolat au lait (vous pensiez peut-être que ça avait toujours existé ?) et en 1907, sont inventées LES BRANCHES
Ca fait fureur dans les cantines, même en France voisine. A midi, j’ai des collègues qui s’en achètent pour leur dessert à la cafétéria. C’est un produit tellement commun que quand je leur dis que le reste de la France de le connait pas, ils n’en reviennent pas. C’est aussi courant que les Mars ou les Twix. C’est même tellement commun, qu’ils ne pensent pas particulièrement à l’exporter. Mais maintenant, quand je me déplace, j’emporte souvent des branches avec moi, je profite d’une Action en général (c’est-à-dire d’une promotion). Ma soeur a remarqué par exemple que quand elle en a dans le tiroir de son bureau, elle a des collègues qui viennent roder autour de son poste de travail…
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