Quel retard, mais quel retard depuis ma dernière Kro, mais quel boulot en même temps. C’est un peu difficile à tout faire à la fois, surtout que je me balade un peu partout. Tiens, dans 10 jours, je vais visiter la gare de Goncelin. Ca vous étonne hein ?
Côté terreur poilue, tout va bien. Il aime l’eau. Il a déjà sauté dans le bain. Comme il y avait 20 cm d’eau, ça l’a un peu saisi.
Il fait très régulièrement sa toilette en notre compagnie.
Au programme de cette Kro :
Le Capital de Costa-Gavras avec Gad Elmaleh
Twilight : Révélation 2 avec Kristen Stewart, Robert Pattinson et Taylor Lautner
Alastair Reynolds : L’arche de la rédemption
Le Capital de Costa-Gavras avec Gad Elmaleh
Gad Elmaleh travaille dans la haute finance. Quand le Président de sa banque doit se retirer pour soigner son cancer, il est mis à la place pour faire homme de paille.
Or, il a bien l’intention de jouer pleinement son rôle, avec l’argent et le pouvoir qui va avec.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que Gad Elmleh était inattendu dans ce rôle. Au cas où vous en doutiez, ce n’est pas un film drôle.
Personnellement, je trouve qu’il est tout à fait crédible en financier, jouant avec retenue les requins que rien n’arrête. Assez finement, Costa-Gavras nous le montre en prise avec sa conscience… Il sait ce qu’il fait, il sait aussi les conséquences de ses décisions, il n’a pas particulièrement de mépris pour les gens qu’il vire ou qu’il spolie, il ne cherche pas à écraser les petites gens…
Simplement, ça ne l’arrête pas. Si c’est pas moi, ce sera quelqu’un d’autre, plutôt moi que eux, c’est tout. Il nous explique aussi pourquoi on peut encore courir après l’argent quand on en gagne autant : l’argent, c’est le respect. Si on vous propose peu, c’est qu’on ne vous respecte pas. Si vous obtenez beaucoup, vous obtenez aussi le respect. C’est pour cela qu’il veut avant tout être plus fort que ses collègues, plus puissants. Les petits employés, les clients ne sont pas vraiment dans ses préoccupations).
Le Capital est un film compliqué quand on n’est pas familier avec les marchés, parfois un peu didactique (il se peut qu’il vieillisse mal) mais un film intéressant.
Twilight : Révélation 2 avec Kristen Stewart, Robert Pattinson et Taylor Lautner
Voilà, ça y est, c’est fini, c’était le dernier opus. Comment faire un film quand on a clairement pas assez de matière pour le scénario ? Ma foi, il faut reconnaître que l’astuce trouvée n’est pas sotte, déstabilise les lectrices et met un peu d’intérêt dans l’histoire.
A part ça, Leirnette était d’accord sur le fait que c’était pas terrible. C’est dire.
Alastair Reynolds : L’arche de la rédemption
Alastair Reynolds est un auteur de Hard science, version space opéra qui a écrit la série des inhibiteurs avec des titres à la con pour les différents volumes : L’espace de la révélation, La cité du gouffre (celui-là encore…), L’arche de la Rédemption et Le gouffre de l’absolution.
J’en suis au troisième et je dois reconnaître que par tranche de 1200 pages, je me fatigue un peu. Néanmoins, c’es du bon space opéra et de la hard science pas chiante, un vrai scénar très solide, un bonne gestion du temps, des personnages, des univers et de leur cohérence politique, bref, c’est une belle fresque.
Par ailleurs, comme Reynolds est un vrai auteur de hard science, ses histoires d’amour ne valent pas un clou. Heureusement, c’est très marginalement son sujet.
Dans ce roman, il s’agirait plutôt d’essayer d’anéantir tout un système solaire.
Car, quelque part dans la galaxie, il y a une race, surnommé les Inhibiteurs, qui cherchent apparemment à supprimer toute vie évoluée. Cette race a été réveillée dans le tome 1 et depuis, elle est en marche. 2500 pages plus tard, elle semble passer à l’action. C’est en fait le premier tome où les inhibiteurs sont au centre de l’intrigue. Dans les autres, on s’est plutôt penché sur la guerre entre les Démarchistes (une faction humaine « naturelle » et passablement dictatoriale dans ses habitudes politiques) contre les Conjoineurs (des humains très améliorés par nanotechnologie vivant avec un système de ruche et en communauté d’esprit), avec au milieu les ultras (des humains très améliorés mais qui n’ont pas rejoint les Conjoineurs mais font du commerce entre les mondes avec leurs vaisseaux capables de voyager à des vitesses relativistes).
Bon, tout ça pour vous dire que c’est du bon boulot, mais que c’est à conseiller d’abord aux fans de Space op qui ne reculent pas devant une série de 5000 pages.
2 réponses à Kro décidément qui n’arrive pas à suivre