Kro de noël qui approche

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Ca, c’est mon sapin. Il est très beau. Noufnouf, notre Nabaztag le surveille de près. On m’a déjà fait remarqué qu’en habitant au pays des vrais sapins qui poussent, j’aurai pu faire un effort pour en acheter un vrai.

Film : Les cinq légendes de Peter Ramsey avec quelque part aux manettes Guillermo del Torro

Mon sapin

Sachez que tous les ans, j’en achète un vrai : Lotin était un vrai militant du vrai sapin, car un vrai sapin : ça sent le sapin.

Or de nos jours, les sapins Nordman, ceux qui ne perdent pas leurs épines, ne sentent rien. (et coûtent les yeux de la tête quand ils font 1,80 m).

Les épicéas sentent bons mais pas longtemps. Au bout d’une semaine, ils ne sentent plus rien et perdent leurs épines (mais coûtent beaucoup moins chers). Globalement, si on embête pas l’épicéa, il peut tenir le coup assez longtemps, les épines restant accrochées par habittude. Mais moi, j’ai un chaton…

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Vous y croyez, vous, à l’épicéa qu’on laisse tranquille ? Lui non plus.

De plus, je vais avoir des invités pour le nouvel an. On peut difficilement les accueillir au pied d’un sapin dépenaillé.

Donc : le sapin artificiel a la même odeur que le Nordman et coûte le même prix. Il est chaton-proof et réutilisable. Contrairement à l’épicéa, ses épines ne se plantent pas dans les papattes et on peut grimper dedans car ses branches sont agréablement réparties autour du tronc.

Enfin, monter un sapin artificiel d’1,80m est un réel moment ludique. Les branches sont identifiées par des lettres indiquant leur taille (A, B, C, D, E, F). Le tronc est en 3 segments emboitables, 1, 2, 3. Dans le 3, en haut, on met les branches A et B, dans le 2 les branches C et D et dans le 1 les plus grandes, les branches E et F. Vers la fin du montage, vient le moment où on s’aperçoit qu’on a trop de E parce qu’on a mis des D dans les emplacements des E.

(Oui, il y a déjà des cadeaux dessous, c’est pour baver. Il y en a même 3x plus maintenant).

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Film : Les cinq légendes de Peter Ramsey avec quelque part aux manettes Guillermo del Torro

La trame de base est simplissime et pas vraiment originale. 4 gardiens (cf le titre anglais : the rise of the guardians) protègent les rêves des enfants du monde : le Père Noël, bien sûr, mais aussi le Lapin de Pâques, le Marchand de sable et la Fée des dents (à un moment, nous serons en France et nous verrons la filiale locale sous la forme de la petite souris). Mais voilà que Pitch Black, le Croquemitain, a l’intention de prendre sa revanche et de faire en sorte que les enfants ne croient en plus rien, sauf en lui. Alors, l’Homme de la Lune désigne Jack Frost pour être le 5e gardien et sauver la mise. Or, Jack Frost est un gamin insouciant qui se moquent pas mal d’être un gardien. S’il s’amuse en faisant tomber la neige, il n’est pas particulièrement attaché aux enfants, parce que contrairement aux autres, il est invisible.

Contre toute attente, ce film réussit à innover alors que le sujet semble rebattu (un conte de Noël, somme toute).

On découvre par exemple que ce ne sont pas les elfes qui font les jouets (ils sont tellement gaffeurs, comment voulez-vous qu’ils s’en sortent). Ce sont en fait les yetis qui sont les artisans de noël, avec leurs doigts de fée.

Et comme Guillermo del Torro est quelque part dans la production, c’est vraiment très beau. A la fois les rêves de l’homme de sable (des raies-mentas dorées qui planent dans la ville) ou les cauchemars du Croquemitaine, réelles juments de la nuit (Night mare)

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Bref, même si la fin est attendue (les gentils gagnent, Jack Frost rentre dans le rang et est heureux, le méchant perd) les 5 légendes est une excellente et très jolie surprise.

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