Kro Films

Ca faisait un moment que je ne vous en avais pas parlé : voici « The kitten from hell » ou Calcifer faisant le fou sous la cuvette à linge.

Gatsby le magnifique de de Baz Luhrmann avec Leonardo DiCaprio, Tobey Maguire et Carey Mulligan

Pop redemption de Martin Le Gall avec Julien Doré, Grégory Gadebois, Johnathan Cohen et Yacine Belhousse

Only god forgives de Nicolas Winding Refn avec Ryan Gosling et Kristin Scott Thomas

Gatsby le magnifique de Baz Luhrmann avec Leonardo DiCaprio, Tobey Maguire et Carey Mulligan

New York, printemps 1922. La prohibition bat son plein, les nouveaux riches sont les contrebandiers, la vieille noblesse d’Europe se replie sur elle-même, les pauvres sont pauvres, à quelques km d’une île de Manhattan virevoltante.

Nick Carraway est un jeune écrivain qui veut participer à la fête. Il fréquente sa cousine Daisy, malheureuse dans son mariage et Tom Buchanan, son mari volage.

Il vit juste à côté de Gatsby, mystérieux milliardaire qui donne chez lui des fêtes somptueuses.

Luhrmann s’en donne à coeur joie dans ce film, côté fêtes spectaculaires, comme dans Moulin rouge. Mais outre ces fêtes, ce film comprend de nombreux décors sidérants, comme la banlieue pauvre de New York, par exemple, grise, crasseuse, à deux pas de la ville moderne, traversée quotidiennement par de somptueuses voitures qui relient les quartiers résidentiels au centre ville. L’histoire de Gatsby, c’est une histoire de lutte des classes : comment le rêve américain prête surtout à ceux qui étaient déjà riches en Europe. C’est aussi une histoire d’amour. Et enfin une sorte de parcours initiatique pour un jeune écrivain naïf mais honnête.

C’est le film dans lequel Di Caprio m’a le plus impressionné : tour à tour exubérant, silencieux, perdu, dur, désespéré, plein de vie…

Bref, à mon sens, c’est un grand film.

Pop redemption de Martin Le Gall avec Julien Doré, Grégory Gadebois, Johnathan Cohen et Yacine Belhousse

Ils sont 4 potes. Ils ont monté un groupe de Black métal au lycée : les Dead Makabés. Pour Alex, le groupe, c’est toute sa vie. Il y croit toujours, peu importe les salles pourries ou les publics qui ne les comprennent pas. C’est un pur. Ils n’hésitent pas à péter la radio d’un pompiste parce qu’il passe de la pop.

Mais pour les autres… ben, la vie a changé leurs priorités. JP aime s’occuper de ses gosses, Pascal a un restau et doit rembourser ses crédits et Erik, bah, lui il s’en fout un peu, du moment que le côté guitare héros lui permet de sauter des filles. Alors que les 3 autres ont décidé d’arrêter, voilà que Alex décroche une scène au Hellfest.

Pop rédemption est un film de potes rigolos plutôt destinés à ceux et celles qui ont connu les années « hard rock » ou fréquenté des « hardos », et autres amateurs de heavy métal, death métal, black métal, trash et autres variantes (on vous explique tout ça dans le film).

Moi, ça m’a bien fait rire. Leirnette a aimé mais un peu moins, évidement, elle n’a pas connu.

A noter le passage d’Alexandre Astier en chef flic râleur et désagréable et d’Audrey Fleurot en cheffe gendarme qui aimerait bien un peu plus de sérieux de la part de ses hommes, même pendant la fête de la fraise.

Only god forgives de Nicolas Winding Refn avec Ryan Gosling et Kristin Scott Thomas

A Bangkok, Julian et Billy gèrent un vaste trafic de drogue sous la poigne de fer de leur mère. Julian est plutôt taciturne et s’occupe en tenant une salle de boxe thaï. Billy est borderline, violent et aime les filles très jeunes. Il massacre une prostituée de 16 ans. Suite à quoi, un policier en retraite aux manières expéditives le livre au père de la victime qui le tue.

Julian accueille alors sa mère, qui vient récupérer le corps de son fils préféré.

Si vous avez vu Drive, du même metteur en scène, globalement, c’est le même film, mais à Bangkok. Ryan Gosling joue le même rôle du type qui fait très bien l’air gentil naïf, qui dit 4 mots par heure et qui s’accommode bien de la violence.

Sa mère, jouée par Kristin Scott Thomas est néanmoins bien plus inquiétante que lui. Quant au flic en retraite, adulé par ses anciens collègues, manie facilement le sabre, quand il ne chante pas des chansons d’amours mièvres dans les karaokés.

Bref, vous l’avez compris, Only god forgives est un film violent, bizarre, lent et très beau. Une sorte d’expérience cinématographique.