8 jours à Tokyo, c’est court, c’est juste de quoi commencer à comprendre comment les choses se passent. Quelques Kro pour vous parler de mon voyage au Japon.
Tout d’abord, rappeler que lorsque j’étais en 4e, je suis allée à un Club Japon avec ma prof de français bien aimée. A cette époque, personne ne connaissait le Japon, si ce n’était par Goldorak ou San Ku Kaï. Autant dire rien ! J’ai appris quelques mots (qui m’ont resservi cette fois !), j’ai découvert les Haïkaï (que c’est le pluriel de Haïku), les estampes, l’origami, les sushis et tous ces termes aujourd’hui dans le langage courant mais totalement inconnu à l’époque. Et malgré tout, je n’étais jamais allée au Japon. Et voilà que grâce au GNLF (Global Next Leader Forum), je suis invitée pour une semaine à Tokyo.
Commençons par une évidence : au Japon, on écrit japonais et le japonais, ça ne se lit pas comme ça. Prenons cette image, où Tamago raconte à Totoro à quoi ressemble l’occident.
On comprend bien que le panneau ci-dessous dit de ne pas fumer. Mais il y a gros à parier qu’il dit autre chose. Mais quoi ?
C’est un peu l’idée générale de Tokyo. L’important est traduit ou symbolisé. Mais le reste…
Par ailleurs, encore faut-il que les symboles soient effectivement universellement compris. Ca aurait dû être le cas de celui-ci. Or, j’ai demandé à mes amis européens le sens de cet auto-collant sur ma fenêtre au 7e étage.
Il me fut proposer :
« nooon, ne sautez pas svp ! »
« Retirez ce sticker pour avoir une vue sur la nature. Ne nourrissez pas les dragons. »
« voici le plan du labyrinthe. Si vous vous perdez, sautez ! »
« Appuyez au centre pour ouvrir le passage secret »
« Attention, Kami méchant. Ne vous penchez pas à la fenêtre »
En réalité, il fallait y voir le symbole de l’accès incendie. Le texte enjoint de laisser la fenêtre dégagée et accessible.
Les cartes dans les restaurants sont souvent traduites. Mais parfois, ça n’aide pas.
Par exemple, vous êtes bien avancer de savoir qu’il y a un children lunch. Mais avec quoi dedans ? Mystère.
Avec vos suchi (à quoi ?) vous avez de l’Udon (quid ?) et du soba (!!) et pour 200 yens supplémentaires, vous pouvez avoir un bol de truc.
Vous voyez l’idée ?
Heureusement, les gens sont charmants, serviables, aimables et parfois parlent anglais.
Heureusement, j’avais une guide japonaise.
Parfois, on croise du franponais :
Peu importe que cela ne veuille à peu près rien dire. C’est comme les caractères japonais sur les T-shirts en France : c’est joli.
A part ce petit détail d’écriture, Tokyo est une ville où tout est pratique, simple, bien pensé, propre, sécurisé, fait pour vous aider. Y’aurait pas de détail d’écriture qui vous rend illettré…