Alors, voilà, j’ai beaucoup de travail, je me déplace beaucoup et j’ai plus le temps de faire des Kro.
Commençons par cette image d’un bus rueillois en flamme (parce que j’étais à Rueil la semaine dernière et que j’y ai vu un bus en flamme devant la gare, mais je ne sais pas pourquoi il brûlait).
Comme j’ai vu plein de films et que ça commence à dater, je vais faire une Kro « réduite » : les résumés ne sont pas de moi mais pompé d’Allo ciné.
Cartel de Ridley Scott, avec Michael Fassbender, Penelope Cruz, Cameron Diaz, Javier Bardem et Brad Pitt
Quai d’Orsay de Bertrand Tavernier avec Thierry Lhermitte, Raphaël Personnaz et Niels Arestrup
La stratégie Ender de Gavin Hood avec Asa Butterfield, Harrison Ford et Ben Kingsley
Thor d’Alan Taylor avec Chris Hemsworth, Nathalie Portman et Tom Hiddleston
The Mortal Instruments de Harald Zwart avec Lily Collins et Jamie Campbell Bower
Cartel de Ridley Scott, avec Michael Fassbender, Penelope Cruz, Cameron Diaz, Javier Bardem et Brad Pitt
La descente aux enfers d’un avocat pénal, attiré par l’excitation, le danger et l’argent facile du trafic de drogues à la frontière américano-mexicaine. Il découvre qu’une décision trop vite prise peut le faire plonger dans une spirale infernale, aux conséquences fatales.
Un casting pareil, ça attire l’oeil, éventuellement, ça rend méfiant, en tout cas, ça laisse pas indifférente. Toutefois, les dernières production de Ridley Scott avait tendance à montrer une certaine fatigue. Eh bien, Cartel, c’est un peu du gâchis de casting.
Et pourtant, le scénario est correct : un vrai scénario de film de drogue avec des péripéties (certes certaines sont très largement téléphonées, mais passons). Les acteurs sont impeccables. On a vraiment rien à leur reprocher, ils font tous leur boulot. Et enfin, le film est beau, les scènes, les images sont belles.
Le bug ? y’a pas de rythme, pas de souffle. Les truands débitent de la philosophie de pare-chocs pendant de longues minutes. La première fois, ça peut passer mais rapidement, ça saoule. Bref, Cartel, c’est pas nul, mais vu les moyens engagés, c’est vraiment dommage.
Quai d’Orsay de Bertrand Tavernier avec Thierry Lhermitte, Raphaël Personnaz et Niels Arestrup
Alexandre Taillard de Worms est grand, magnifique, un homme plein de panache qui plait aux femmes et est accessoirement ministre des Affaires Étrangères du pays des Lumières : la France. Sa crinière argentée posée sur son corps d’athlète légèrement halé est partout, de la tribune des Nations Unies à New-York jusque dans la poudrière de l’Oubanga. Là, il y apostrophe les puissants et invoque les plus grands esprits afin de ramener la paix, calmer les nerveux de la gâchette et justifier son aura de futur prix Nobel de la paix cosmique. Alexandre Taillard de Vorms est un esprit puissant, guerroyant avec l’appui de la Sainte Trinité des concepts diplomatiques : légitimité, lucidité et efficacité. Il y pourfend les néoconservateurs américains, les russes corrompus et les chinois cupides. Le monde a beau ne pas mériter la grandeur d’âme de la France, son art se sent à l’étroit enfermé dans l’hexagone. Le jeune Arthur Vlaminck, jeune diplômé de l’ENA, est embauché en tant que chargé du “langage” au ministère des Affaires Étrangères.
Le quotidien du Ministère des affaires étrangères sous un ministre qui pourrait être Villepin.
On a là un excellent film, probablement un futur César. Un film angoissant par ailleurs, (moi, j’étais horrifiée) : c’est à dire, c’est une parodie de la vie au quai d’Orsay mais la réalité qui est parodié et qu’on entrevoit fait peur.
Pour définir comment les choses se passent, Raphael Personnaz explique comment le Directeur de cabinet (joué par Niels Arestrup, excellent) arrive à travailler avec un Ministre pareil : « C’est un comme un voisin bruyant : on fait avec et on essaie de s’abstraire du bruit. »
Parce que le Ministre crie fort, claque les portes, s’emporte, traite tout le monde de con, cite Héraclite, maltraite son équipe, part dans tous les sens et écrit en surlignant au stabylo. Et pendant les agitations, le travail continue, avec le quart du personnel nécessaire, des gens bizarres, mais compétents.
Ces gens travaillent comme des brutes, en se demandant où tout cela les mènera, toujours au bord de la catastrophe internationale… on se demande pourquoi ils restent… si ce n’est le prestige et les ors de la République.
Les acteurs sont excellents, les dialogues sont brillants , les situations sont absurdes bref, c’est à la fois drôle et horrifiant.
La stratégie Ender de Gavin Hood avec Asa Butterfield, Harrison Ford et Ben Kingsley
Dans un futur proche, une espèce extraterrestre hostile, les Doryphores, ont attaqué la Terre. Sans l’héroïsme de Mazer Rackham, le commandant de la Flotte Internationale, le combat aurait été perdu. Depuis, le très respecté colonel Graff et les forces militaires terriennes entraînent les meilleurs jeunes esprits pour former des officiers émérites et découvrir dans leurs rangs celui qui pourra contrer la prochaine attaque. Ender Wiggin, un garçon timide mais doté d’une exceptionnelle intelligence tactique, est sélectionné pour rejoindre l’élite. A l’académie, Ender apprend rapidement à maîtriser des manoeuvres militaires de plus en plus difficiles où son sens de la stratégie fait merveille. Graff ne tarde pas à le considérer comme le meilleur élément et le plus grand espoir de l’humanité.
Alors, évidement, il y avait une grosse attente… La stratégie Ender d’Orson Scott Card est un livre on a lu et beaucoup aimé il y a environ 20 ans de ça. Si on ajoute à cela que les vrais bons films de SF sont rares… Une des angoisses était que le film soit un teenmovie. Ce n’est pas le cas.
La stratégie Ender est très fidèle au livre, l’histoire est respectée dans l’esprit et dans les péripéties (Card est à la production). Les coupes qui sont effectuées dans l’histoire sont assez logiques. On peut reprocher peut-être un manque de rythme et quelques longueurs. Bien sûr, connaissant l’histoire, on a pas l’effet de surprise de la fin, mais on peut dire que ce film est une belle mise en image du roman. Harrison Ford, Ben Kingsley et Asa Butterfield, le jeune garçon sont tous les trois très bien.
Thor, le monde des ténèbres d’Alan Taylor avec Chris Hemsworth, Nathalie Portman, Tom Hiddleston et Christopher Eccleston
Thor : Le Monde des ténèbres nous entraîne dans les nouvelles aventures de Thor, le puissant Avenger, qui lutte pour sauver la Terre et les neuf mondes d’un mystérieux ennemi qui convoite l’univers tout entier… Après les films Marvel Thor et Avengers, Thor se bat pour restaurer l’ordre dans le cosmos, mais une ancienne race, sous la conduite du terrible Malekith, un être assoiffé de vengeance, revient pour répandre les ténèbres. Confronté à un ennemi que même Odin et Asgard ne peuvent contrer, Thor doit s’engager dans son aventure la plus dangereuse et la plus personnelle, au cours de laquelle il va devoir s’allier au traître Loki pour sauver non seulement son peuple et ceux qui lui sont chers, mais aussi l’univers lui-même.
Alors, disons le, Thor, c’est bourrin. Il est grand, fort et musclé. Il tape comme un sourd avec son marteau, il se lave les mains torse-nu pour montrer ses muscles. 2-3 scènes plus comiques qui font plaisir, des belles images de synthèse de mondes qui n’existent pas et heureusement, il y a Loki (Hiddleston) : il est classe, il est beau, il est subtile et il est sexy. Heureusement qu’il est là. Bref, Thor V2 : pas terrible (à part Loki).
The Mortal Instruments de Harald Zwart avec Lily Collins et Jamie Campbell Bower
New York, de nos jours. Au cours d’une soirée, Clary, 15 ans, est témoin d’un meurtre. Elle est terrifiée lorsque le corps de la victime disparaît mystérieusement devant ses yeux… Elle découvre alors l’existence d’une guerre invisible entre des forces démoniaques et la société secrète des Chasseurs d’Ombres. Le mystérieux Jace est l’un d’entre eux. À ses côtés, Clary va jouer dans cette aventure un rôle qu’elle n’aurait jamais imaginé.
Un teen-movie fantastique pas mal foutu avec de beaux effets, des jeunes mignons, un histoire de pouvoir et de monde des ténèbres pas mal. En gros, c’est une sorte de Constantine pour ados.
2 réponses à Kro films en vrac