Fait chaud hein ?
Ca devient longuet, cet épisode de canicule…
Broadchurch de Chris Chibnall avec David Tennant et Olivia Colman
Sense8 de Andy Wachowski, Lana Wachowski, J. Michael Straczynski avec Aml Ameen, Doona Bae
Broadchurch de Chris Chibnall avec David Tennant et Olivia Colman
Broadchurch est une petite ville du bord de mer du sud de l’Angleterre. Tout le monde se connait, tout le monde s’entend bien.
Ellie Miller est de retour au travail après son congés de maternité. Elle espère une promotion et devenir inspectrice. Malheureusement, parachuté d’on ne sait où, c’est Alec Hardy qui devient son supérieur. Et voilà qu’un drame frappe la communauté : un jeune garçon est retrouvé mort en bas de l’impressionnante falaise qui borde la plage.
Aussitôt, la presse s’en mêle et où on va voir toute la qualité des tabloïds britanniques. Miller et Hardy vont devoir collaborer pour trouver le meurtrier, tout en rassurant la population locale.
C’est un peu une enquête en huis clos, mais dans un village, où rapidement, on va soupçonner tout le monde et on joue à deviner qui est le meurtrier.
L’intrigue est très bien faite, nous tient en haleine de bout en tout. Les deux acteurs principaux, mais aussi les rôles secondaires (en particulier la mère du garçon retrouvé mort) sont formidables.
La deuxième saison reprend juste à la fin de la première. C’est une enquête policière, mais aussi un film de procès. Elle en vaut la peine également, jusqu’à ses derniers rebondissements, mais ce n’est pas la partie procès + avocates la partie la plus intéressante. La presse anglaise a même jugé qu’il y avait plusieurs incohérence judiciaire.
Broadchurch est une très bonne série anglaise, où David Tennant a un terrible accent écossais.
Sense8 de Andy Wachowski, Lana Wachowski, J. Michael Straczynski avec Aml Ameen, Doona Bae
Huit individus, 8 villes :
Will à Chicago, Nomi à San Francisco, Riley à Londres, Capheus à Nairobi, Sun à Seoul, Lito à Mexico City, Kala à Mumbai et Wolfgang à Berlin souffrent d’hallucinations et font des rêves étranges. La première est une scène violente où une femme se suicide.
Assez rapidement, ils se rendent compte qu’ils sont connectés… ils peuvent se contacter, discuter entre eux, voire se venir en aide. Ce qui est d’autant plus utile qu’une organisation mystérieuse veut leur mettre la main dessus.
Sense8, c’est le concentré des fantasmes des Wachowski, sans la contrainte des films et sans même la contrainte d’une séries télé : puisqu’elle est exclusivement à la demande sur Netflix, les épisodes n’ont pas tous la même taille et ça donne un rythme déstabilisant.
Pour faire Sense8, vous croisez Cloud Atlas, Jupiter ascending et V pour Vendetta : de la réincarnation, des pouvoirs psychiques, du hacking, des trans, des belles asiatiques qui savent se battre.
Comme dans Cloud Atlas, on glisse d’une scène à l’autre, d’un personnage à l’autre dans des transitions fluides et parfois déstabilisantes.
L’originalité, c’est que c’est tout sauf un film de super héros. En gros, c’est Heroes, mais avec des gens qui n’ont pas envie de se mêler des affaires du monde. Ils ont des pouvoirs mais les utilisent pour résoudre leur problème quotidien. Kala se demande si elle a raison de contracter un mariage arrangé, Capheus gagne sa vie au jour le jour pourcheter des médicaments pour soigner le sida de sa mère, Lito est un acteur séducteur de films de série Z mexicains qui cache au public qu’en réalité, il est gay, etc.
Le fait que les « super pouvoirs » ne donnent pas une « super responsabilité » est plutôt rafraichissant. Le centre de l’intrigue, c’est de la vie quotidienne dans 8 villes différentes, et c’est ça qui est génial. On visite la Pride à San Francisco, les falaises de Vik au sud de l’Islande, le temple de Ganesh à Mumbai, etc.
Le seul reproche, c’est le manque de rythme… les Wachowski ont tout la place pour exposer leurs obsessions, et parfois ils s’y complaisent…
2 réponses à Kro séries