Agents très spéciaux – The men from Uncle de Guy Ritchie avec Henry Cavill, Armie Hammer, Alicia Viander, Elizabeth Debicki et Hugh Grant
Prémonitions d’Afonso Poyart avec avec Anthony Hopkins, Colin Farrell, Abbie Cornish
Le petit prince, de Mark Osborne
Le petit prince, de Mark Osborne
C’est l’histoire d’une petite fille, intrépide et curieuse, qui passe son temps à étudier pour rentrer dans une école de prestige. C’est l’histoire d’un aviateur, excentrique et facétieux, qui n’a jamais vraiment grandi.
Un beau jour, cet aviateur va lui donner à lire le Petit Prince, son histoire.
Il aurait été ridicule de faire une anim avec l’histoire du Petit Prince. L’idée d’encapsuler cette histoire dans une autre est excellente. On a donc l’histoire de la petite fille, dans une anim assez classique et l’histoire du Petit Prince réalisée en bois et chiffon. Avec le renard, qui sert de passeur entre les deux univers, puisque c’est un doudou en maille dans l’anim…
J’ai vraiment bien accroché à ce film. On remarque l’influence qu’a eu la version du Petit Prince dite par Gérard Philippe (que j’avais en cassette étant petite) car des intonations sont les mêmes.
Si la dernière partie (avec un petit prince devenu grand) est un peu moins convaincante, j’ai beaucoup aimé.
Agents très spéciaux – The men from Uncle de Guy Ritchie avec Henry Cavill, Armie Hammer, Alicia Viander, Elizabeth Debicki et Hugh Grant
La guerre froide, c’est cool, surtout que ça s’est bien fini. Beaucoup de films sortent en ce moment sur cette période, propice aux histoires d’espionnage. Au début des années 60, l’agent de la CIA Napoleon Solo et de l’agent du KGB Illya Kuryakin sont contraints à une mission conjointe : mettre hors d’état de nuire une organisation criminelle internationale issue du nazisme, déterminée à posséder sa propre bombe atomique.
Quand j’étais petite, je regardais la série à la télé, et j’aimais bien. Le film n’est pas une grande réussite, il manque un peu de rythme et d’originalité. Cavill en pseudo James Bond est un peu cabotin, pas toujours convaincant, Hammer, avec des airs de Ryan Gosling, en russe borderline est bien mieux.
Debicki campe une méchante super classe vraiment très réussie.
Avec beaucoup de bonheur, la série a conservé tous les éléments des années 60 et la technologie high-tech utilisée est celle des années 60… une sorte de James Bond rétro. Quelques plans sophistiqués assez jolis, et un montage avec des images en mosaïque pendant les scènes d’action qui rappelle aussi la série. Au total, un moment sympa.
Prémonitions d’Afonso Poyart avec avec Anthony Hopkins, Colin Farrell, Abbie Cornish
Un tueur en série sévit à Atlanta, laissant le FBI désemparé. L’un des enquêteurs se tourne vers son ami, le docteur John Clancy, un médium retraité dont les visions les ont aidés dans le passé. En étudiant le dossier, Clancy devine rapidement la raison pour laquelle le FBI est incapable de coincer le tueur : ce dernier possède le même don que lui.
Le scénario de Prémonitions traine dans les cartons d’Hollywood depuis les années 80… il aurait du être le Seven 2, mais Fincher n’en a pas voulu Il est ensuite passé de main en main, jusqu’à ce que Anthony Hopkins le repêche et trouve un réalisateur inconnu pour le tourner.
Le réalisateur en question fait du bon travail. Ca ressemble un peu à du Michael Mann quand il filme une ville la nuit. Les plans et les images sont réussis.
Le début de l’histoire traine un peu. A l’instar du médium, on prévoit la suite du film. Et puis, ça décolle. Le détachement d’Anthony Hopkins y fait beaucoup. Alors qu’on parle beaucoup de la mort dans ce film, on ne sombre pas dans le mystique : Clancy a un don, il considère que c’est de l’intuition « premium » et n’y mêle ni Dieu, ni les esprits ou allez savoir quoi.
La fin va elle aussi malheureusement manquer un peu de rythme, même si la toute fin se rattrape. C’est également un film sympathique.