Très honnêtement, c’est la balade pas faite exprès. On est parti de la plage, en bas à gauche, au pied de la Great Highway, au milieu du parc et on a longé la côte jusqu’au quartier uppercut chic de Sea Cliff, ce qui fait une dizaine de km et surtout un équivalent de 33 étages. J’aurai jamais signé pour une promenade aussi longue et pentue.
Tout à commencer par la volonté de Leirnette de mettre les pieds dans le Pacifique.
Il est froid, certes, mais comme il ne faisait pas beau, c’est moins choquant. De là, je m’aperçois que par la plage découverte à marée basse, on peut contourner un promontoire et peut-être apercevoir le Pont.
En fait, nous étions loin du compte, mais nous sommes arrivées à un fort en ruine, récupéré par les oiseaux de mer.
Mais pour pouvoir faire cette vue, il fallait trouver le moyen de grimper depuis la plage. Pour cela, il a fallu que Leirnette défie une troupe d’oiseaux de mer et ouvre ainsi la voie à d’autres touristes.
On arrive ainsi dans le Lincoln park, sur un chemin qui suit une ancienne voie ferrée côtière qui avait tendance à s’effondrer en cas de glissement de terrain.
La vue est magnifique, tant pour le parc lui-même que pour la vue sur l’entrée de la baie.
En regardant le plissé des collines environnantes, on comprend la topologie de San Francisco. Quelle idée de construire une ville dans un endroit pareil ?
Le bout du parc débouche sur un quartier ultra chic, dans lequel la Porsche est garée dans la rue pendant que la Tesla est au garage. Un quartier résidentiel ultra bien rangé, au pelouses tondues et haies entretenues. Ce qui frappe surtout, c’est l’absence totale d’indices d’enfants (si ce n’est une authentique cabane dans un arbre). Soit il n’y a aucun enfant, soit les balançoires ou autres aires de jeux de jardin sont cachées à l’arrière des maisons, soit il y a un personnel diligent qui range tout.