Et plutôt impatiemment parce que j’ai eu un gros trimestre et que ça ne fera pas de mal de souffler.
En attendant, je vais au ciné et je me suis remise aux séries.
Le meilleur reste à venir de Matthieu Delaporte et Alexandre De La Patellière avec Fabrice Luchini, Patrick Bruel, Zineb Triki
Carnival Row de René Echevarria, Travis Beacham avec Orlando Bloom, Cara Delevingne et Tamzin Merchant
American Gods (Saison 2) de Bryan Fuller, Michael Green avec Ricky Whittle, Ian McShane, Emily Browning
Le meilleur reste à venir de Matthieu Delaporte et Alexandre De La Patellière avec Fabrice Luchini, Patrick Bruel, Zineb Triki
César et Arthur sont 2 amis d’enfance. César est frimeur, flambeur, immature, coureur de filles et a tout raté professionnellement, mais s’amuse de tout (un rôle sur mesure pour Bruel). Arthur est sage et appliqué, il est chercheur en médecine, divorcé, a une fille (un rôle parfait pour Luchini).
Au cours d’un quiproquo, Arthur découvre que son ami est atteint d’un cancer très avancé et va mourir. Il s’embrouille tellement en lui annonçant que César comprend que c’est Arthur qui a le cancer et va mourir. Arthur n’a pas la force de le détromper et chacun va faire en sorte d’égayer la fin de vie de l’autre.
Évidemment, on part sur une histoire sans vraie surprise ou deux acteurs vont jouer eux-mêmes dans des rôles où on les a déjà vus sans arrêt. Comme ils le font bien, c’est plutôt plaisant. L’amitié entre Luchini et Bruel est crédible parce qu’elle n’abuse pas des contrastes et l’histoire est drôle, même si on sait qu’elle va finir mal.
Ça aurait pu être un film juste sympa si la fin n’avait pas dérapé dans la guimauve. Et je vais spoiler (mais à peine, parce que c’est ultra téléphoné) : j’en ai super marre des hommes de 68 ans qui joue des hommes de 56 ans et qui se permettent d’avoir une aventure avec des femmes d’à peine 40 ans. Franchement, Luchini ne fait pas du tout 56 ans et à côté de Zineb Triki, quoiqu’en dise le film, on voit bien qu’ils ont 30 ans d’écart.
Carnival Row de René Echevarria, Travis Beacham avec Orlando Bloom, Cara Delevingne et Tamzin Merchant
L’univers est une sorte de steampunk à l’ère victorienne dans un endroit qui pourrait être Londres (mais en république), dans un quartier qui pourrait être White Chapel. Des créatures de féérie s’y sont réfugiées après qu’un état ennemi totalitaire les ait expulsées pour exploiter leurs terres. Pour autant, les créatures féériques (fées, centaures, faunes…) sont juste tolérées dans cette ville et doivent cohabiter avec les humains, souvent en se prostituant ou en étant serviteurs, bonnes, valets de pied… Malheureusement pour elles, elles n’ont pas beaucoup voire pas du tout de pouvoirs magiques et sont à la merci de la cruauté des humains. Le détective Rycroft Philostrate est un des rares flics à ne pas mépriser les fées. Il est amoureux d’une fée réfugiée du nom de Vignette Stonemoss qu’il a connu pendant la guerre dans le royaume féérique. Le premier épisode ouvre dans une ambiance Jack l’Eventreur et la série se finit en manoeuvre politique
Carnival Row est une belle série avec de bons acteurs. Le scénario est prometteur, l’histoire est riche, les épisodes passent vite et donnent envie de la saison 2. Dans cet univers, il n’y a pas de racisme envers les noirs. L’univers est sexiste (comme l’était l’ère victorienne) et le racisme s’exprime exclusivement envers les fées. Ce déplacement envers une population imaginaire, discriminée pour des raisons fabriquées pour les besoins de la série, fait ressortir de manière criante l’arbitraire des justifications racistes.
American Gods (Saison 2) de Bryan Fuller, Michael Green avec Ricky Whittle, Ian McShane, Emily Browning
La saison 1 a été kroniquée ici. American Gods est toujours aussi beau et toujours aussi dingue. Les 4 ou 5 premiers épisodes de cette saison sont à couper le souffle. Malheureusement c’est s’essouffle un peu et ça traine autour des différents personnages secondaires. Quoi qu’il en soit, c’est globalement une série qui continue à maintenir un haut niveau.
Anansi a toujours autant la classe (voir photo) et Le Baron Samedi.. ma foi, a un style inimitable.