Kro confinée

Bonjour à toutes et tous.

Et bonne année. Je vous le dis sans ironie. Pas de raison. Covid-19 ou pas.

Et au fait, oui. C’est ma première Kro de l’année. J’ai eu un début d’année riche en péripéties, institutionnelle surtout. Je suis toujours aussi étonnée qu’une institution shootée à l’excellence comme l’université fonctionne à plein tube avec des ressorts qui n’ont rien à avoir avec la science, mais plutôt avec copinage, de la parano, des jeux d’intérêts… enfin, je ne vous apprends rien. Mais bon, parfois j’oublie et puis l’université me le rappelle.

Bref, en ces temps confinés, il y en a un qui est heureux, E.R.E. Calcifer adore le confinement. Il me regarde jardiner, il court après des brins d’herbe que je bouge devant son nez, il me raconte avec passion les déambulations du couple de pigeons ramiers gros comme des poulets qui habitent près du jardin. Heureux, je vous dis.

Aujourd’hui, il ne fait pas beau. Pour le moment il dort, mais je pense qu’il va me juger responsable du changement météo.

The Gentlemen de Guy Ritchie avec Matthew McConaughey, Hugh Grant, Charlie Hunnam

En avant ! de Dan Scalon, Disney – Pixar

Côté série :

Ragnarok

Altered Carbon Saison 2

The Gentlemen de Guy Ritchie avec Matthew McConaughey, Hugh Grant, Charlie Hunnam et Colin Farrell
Mickey Pearson (Matthew McConaughey) est un baron de la drogue à Londres. Mais avec des principes. Que du shit. Pas cette merde de cocaïne. Il a envie de passer à autre chose. Il a gagné assez d’argent et a envie d’en profiter tranquille avec sa femme et complice. Et aussi, il n’a pas envie de reconvertir en chef d’entreprise légal, avec l’autorisation sur le cannabis à venir. Il cherche donc à vendre son affaire. Et Londres s’embrase dans une guerre de gang.

The Gentlemen est d’abord un film de gangsters et de mafia, mais qui renouvelle le genre par son style. L’essentiel de l’histoire est amené par Hugh Grant, journaliste moyennement scrupuleux qui tente de faire chanter Charlie Hunnan, le bras droit de Mickey Pearson, au moment où l’affaire de la vente s’est déjà bien envenimée.

C’est via leur dialogue savoureux que l’histoire nous ait raconté en flash-back. C’est un peu compliqué au début, mais on entre vite dans l’histoire. C’est bien foutu et c’est drôle.

Les acteurs prennent visiblement un certain plaisir à leur rôle, dans un film qui ne se prend pas au sérieux, tout en étant très bien réalisé et raconté.

Dans les personnages secondaires haut en couleur, notons Colin Farrell, coach sportif pour jeunes en réinsertion, adulés par ses jeunes… pas toujours toujours malins. Mais avec de superbe jogging

En avant ! de Dan Scalon, Disney – Pixar

Imaginez une banlieue de ville américaine qui serait habitée par des créatures de fantasy qui auraient oublié qu’elles sont magiques ? Parce que la magie, c’est compliqué à utiliser et tout le monde n’y arrive pas. Alors que basculer un interrupteur pour allumer une ampoule, ça marche à tous les coups. Les gens ont donc oublié la magie, les Pixies roulent à moto plutôt que de voler. Les centaures roulent en pick-up plutôt que galoper et les manticores tiennent le TGIF.

Les héros sont 2 frères elfes. L’ainée est incollable sur les histoires de la magie des temps anciens. Fan de jeu de rôles et de lecture de fantasy… un peu comme si le manuel Donjon et Dragon était un livre d’histoire et que les geeks seraient des historiens et archéologues. Le cadet est plutôt un timide pas sociable, pas sûr de lui. Leur père décédé leur lègue pour leur majorité un bâton de magicien et voilà que le jeune frère découvre qu’il a un pouvoir.

Pixar renoue avec un thème qui a souvent bien marché : les rapports père – fils, les quêtes qui font sortir de l’enfance. En avant ! renouvelle l’univers Pixar avec 2 héros sympas, et comme toujours, des émotions dans une histoire joliment ficelée avec des trouvailles.

Ragnarök de Adam Price avec David Stakston, Jonas Strand Gravli 

Magne est un ado, grand, costaud, dyslexique, plutôt doux en apparence mais avec parait-il des « problèmes » de comportements. Avec sa mère et son frère, il revienne s’installer dans la région d’origine de leur mère, Edda, un bled perdu de Norvège.

Dans ce fjord qui pourrait être un hymne à la nature, une entreprise, détenue par une riche famille pollue allègrement, mais il se trouve qu’elle emploie la moitié de la ville et la fait vivre. Le maire se tait et la proviseure du lycée où va Magne et son frère est l’épouse du chef de l’entreprise.

Tout commence avec le décès louche d’une étudiante marginalisée parce qu’elle dénonçait sans cesse la pollution. Elle était devenue la seule amie de Magne. Simultanément, celui-ci se « transforme »… il devient étonnamment fort (et se découvre une certaine affinité avec les marteaux).

C’est une teen-série. Par de nombreux côtés, elle ressemble à Twillight avec des Vampires qui vont au lycée. Ou encore des allusions très nettes à cette très bonne série « Vampires – Loups-garous » : Hemlock Grove, pour la famille riche qui contrôle l’entreprise de la région et dont les enfants, essaient ou pas de s’émanciper du lourd héritage de famille. Sauf que là vu le titre, vous avez compris, ce ne sont pas des vampires.

C’est assez distrayant, rapide à voir, ça change e voir une série norvégienne. Une série avec des pulls en laine et des chaussures de montagne. Pourquoi pas.

Altered Carbon Saison 2

Eh bien, oui, c’est décevant. C’était une excellente série avec un super scénario  (rapport que le livre aussi). On a passé à une série Cyberpunk assez banal avec des combats gratuits et des personnages pas convaincants. Moralité, les dialogues en font des tonnes pour nous convaincre que les personnages sont extraordinaires, un peu comme si j’écrivais en majuscule : THE LAST ENVOY ! THE LEADER OF THE INSURRECTION ! Ca en jette hein ? Mais pas tant que ça.

A l’arrivée, ce n’est pas mauvais, on découvre même vers le 3e épisode qu’il y a un scénario et un personnage de méchante mieux fait qu’il n’y paraissait. Mais ça reste moyen.

Finalement, le personnage le plus convaincant, c’est Tak dans son enveloppe d’origine.

 

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