Urgence, parce qu’il n’y a pas que X-files dans la vie
Alors, figurez-vous que le Docteur Green a une copine plutot mignonne (sinon, elle serait pas à la télé) dont est amoureux aussi le nouveau chef de service, Romano qui est complètement frappé. (Dans Urgence, tous les chefs de service sont frappés, est-ce un signe ?) Doug Ross, le séduisant pédiatre, n’est plus la, non s’en avoir fait une grande quantité de jumeaux à son infirmière préférée (dont le nom m’echappe sans arret, c’est pénible) (alors je me suis renseignée depuis, c’est pas sa faute, il etait pas au courant qu’il l’avait mise enceinte). Pour un pédiatre, c’est pas brillant.
La maladie de Sachs, le film avec Albert Dupontel
C’est probablement le meilleur livre que j’ai lu cette année (elle est pas fini, mais bon).
Donc, j’attendais avec curiosité le film.
Blabla, pas la meme force que le livre… etc.
Bon, on va essayer de ne pas trop faire dans la comparaison, c’est stérile.
Le Docteur Sachs est un médecin de campagne. Tous les jours, dans son cabinet, il écoute les petits et les grands malheurs de ses patients. Il se bat aussi pour une autre vision de la médecine, une vision dans laquelle le médecin n’est pas un distributeur de médicament, mais qqn qui écoute, qui soulage la douleur en ne lésinant pas sur la morphine. Mais ce n’est pas un saint. Certains patients l’emmerdent (euhlamondieu, c’esty pas dieu possible de souffrir autant, une grande réussite du film, cette dame !) et parfois, il est en colère contre toute l’humanité et parfois, il ne veut pas d’enfant pour ne pas les voir souffrir.
Le film réussit à restituer l’ambiance, et c’était un challenge. Le film parle beaucoup mais ca passe pratiquement toujours bien. Juste une fois, j’ai trouvé ca factice, mais je m’étais fait la meme réflexion dans le livre.
Dupontel est très très bon, il incarne très bien l’humanité bourru de Sachs, parfois violente, timide…
C’est un bon film. Ca donne envie de revoir Dupontel au cinéma, dans un rôle aussi grave que celui de Sachs.
Fourmiz
Il ne faut pas le comparer à Mille et une pattes, comme on l’a fait à sa sortie. Ca n’a rien a voir. Certes, ce sont 2 films en images de synthèse sur des insectes, mais c’est tout.
Mille et une pattes est un excellent divertissement pour tout public.
Fourmiz est une critique des sociétés totalitaires de manière humoristique.
Il y a des plans excellents, comme par exemple, la scène « d’action et de cascades » quand la copine du héros est collée sous une chaussure et que le héros, depuis l’autre chaussure, tente de la rejoindre. Ca vaut les meilleures cascades en avion. La vision d’Insectopie, le paradie des insectes, vaut aussi largement le detour.
Bref, Fourmiz, très très bien, de la synthèse imaginative et rigolote.
Meeting Joe Black avec le beau Brad Pitt
(Greg, je suis désolée, tu vas me haïr.) Bon, on y va.
Un vieil homme d’affaire riche va fêter ses 65 ans. Il a deux filles, dont une qu’il adore et qui est vaguement amoureuse d’un jeune loup, bras droit de son papa.
Brad Pitt joue la Mort, qui vient chercher le papa mais qui fait un pacte avec lui. Il lui donne un sursis à condition que le papa lui apprenne ce que c’est que la vie.
Evidement, la mort tombe amoureuse de la fille préférée.
C’est un film long et lent qui se prend au sérieux. Mais quand on gratte, y’a pas de quoi. Le papa homme d’affaire est d’une probité et d’un humaniste… normalement, jamais il n’aurait pu gagner d’argent dans la vraie vie, il aurait été bouffé avant.
La mort est d’une timidité de puceau et se balade l’air sérieux et effaré tout le film. Meme quand elle découvre qu’elle aime le beurre de cacahouette, elle prend ca au tragique.
Le déroulement est terriblement prévisible et la fin résolument moralisatrice, ah, c’est beau.
Bref, je ne dirais pas que c’est un film mauvais. Il se regarde. Mais il est bien trop long et se prend bcp trop au sérieux avec des ingrédients aussi cousus de fil blanc.
(pardon Greg)
Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part de Anna Gavalda
C’est un recueil de nouvelles de petits événements de tous les jours. Ca crispe certains mais moi, j’aime bien. Ce qui est assez réussi, c’est qu’on passe d’une nouvelle à l’autre, d’un personnage à l’autre avec vraiment l’impression de changer de narrateur : une femme enceinte, un militaire appelé, une jeune étudiante, une écrivaine débutante, A. G. qui va la première fois chez un editeur… Ce sont des moments parfois tragiques, pas toujours sérieux, montrant comment quelques instants peuvent si bien représenter beaucoup d’éléments d’une vie.
La confusion des sentiments de Stefan Zweig
JL et ma mère m’avait dit bcp de bien de Zweig, donc, j’en ai trouvé 2 chez mon bouquiniste, j’ai pris.
Celui-là a pris à mon avis un méchant coup de vieux. Le style d’écriture est assez lourd et travaillée (genre 1950, quoi) alors quand le thème sent aussi la poussière, ca passe plus.
C’est l’histoire d’un jeune élève qui se prend d’une passion pour un de ses maîtres, passion qui vire à l’amour homosexuel. On le voit venir gros comme une maison, mais à l’époque, je pense que cela n’avait rien d’évident. Zwieg entretient un suspens sur l’attiude curieuse du maître que le jeune élève ne comprend pas, mais des la première rencontre, un lecteur fin XX – début XXIe a compris. La grande tolérance et compréhension du problème donne à penser sur les préférences sexuelles de Zweig et m’amène à me dire qu’a l’époque, il fallait surement être homo pour songer à aborder le thème dans son oeuvre. A part ca, bof.
Le joueur d’echec de Stefan Zweig
Là, ca va mieux. En effet, le thème est intemporel. Sur un bateau, voyage un champion d’echec, plutot d’esprit lent (sauf pour les echecs), plutot vénale et aux manières détestables. Et voila qu’un homme modeste et anonyme se montre suffisamment fort aux échecs pour lui damner le pion.
L’interet de cette histoire réside dans le portrait de ces deux joueurs d’échecs et on s’y interesse jusqu’à la fin.
Repères sur la route de Zelazny
J’aime bcp Zelazny, donc, j’ai tendance à tout lire. Celui-là m’echappait encore.
C’est un Zelazny bien space et bien embrouillé comme il fait parfois, avec des réminiscence d’Ambre (décidement, tous les livres de Zelazny ressemble d’une façon ou d’une autre à un bout d’Ambre.) Une route traverse le temps. Des voies d’acces permettent d’y entrer et d’en sortir, celles-ci s’effacent parfois ou mènent à un avenir ou passé parallèle.
Reyd Dorakeen est à la recherche de sa destination et de son passé tout en fuyant une meute d’assassins envoyée par un ancien ami. Pendant ce temps, son fils Randy le recherche. Comme les chapitre se croisent et pas forcément dans l’ordre chronologique et qu’ils ont des prénoms proches, ca ne simplifie pas les choses. C’est sympa, c’est pas un des meilleurs mais ca se lit bien.