Kro à Reims

Je suis allée à Reims pour une conférence sur le Golem. Reims est une ville dans laquelle j’ai passé 30 ans. J’en suis partie il y a 10 ans avec plaisir et quand j’y reviens, ça m’amuse de jouer à : “ça, c’était pas comme ça avant” ou “Chic, c’est toujours là”.

Il y a des institutions qui n’ont pas bougé, comme le Café du Palais.

J’y ai bu des chocolats chauds et j’y ai passé du temps : mon bus s’arrêtait juste devant, pour aller au lycée.

J’ai logé à l’hôtel, j’aime bien les hôtels et celui-ci est très agréable, en plein centre de Reims, mais en retrait. J’y avais fréquenté le bar, tout au fond d’un couloir, donnant dans un petit jardin.

Il s’agit le l’hôtel Crystal, vrai hôtel familial, où la patronne est une vieille dame très chic… Et le veilleur de nuit, constatant que j’étais à Reims pour parler du Golem, m’a dit regretter que les juifs n’étaient pas prosélytes… Moi, je venais juste récupérer un n° de wifi, car il est gratuit.

L’entrée de l’hôtel.

L’ascenseur, avec des volets en bois et en verre, vaut la visite.

Le plein centre de Reims, c’est deux rues en croix : la place d’Erlon et la rue Buirette. Reims se prend pour une ville de l’Est en prenant la vague des marchés de Noël. Pourtant, cette ville n’a rien de commun avec Metz ou Strasbourg… si ce n’est qu’elle est à l’est de Paris.

Les cabanes s’installent. C’est un peu curieux, quand elles sont fermées.

Au bout, la fontaine déborde de fleurs… Chaque pan de la fontaine représente une des rivières qui passent à côté de Reims : La Marne, l’Aisne, La Vesle et La Suippe. Quand j’étais petite, il n’y avait ni fleurs, ni ange mais la fontaine coulait.

Reims possède plusieurs galeries commerçantes ou passages couverts. Les “Passages Subé”, similaires à ceux qu’on peut trouver à Paris, comme la Galerie des Panoramas, du côté des Grands Boulevards.

La Galerie de l’Etape semble en perte de vitesse, beaucoup de magasins ferment… D’autres ouvrent… un peu curieux.

Un magasin de vente d’armes à air comprimé qui ressemble à des vrais pour jouer au petit militaire. Voici l’abominable homme des bois qui se prend pour un soldat… en fait, ça fait peur.

Dans cette galerie, il y avait un grand magasin de jouets qui n’existe plus, mais ses vitrines sont toujours là, même si elles sont reconverties en vitrines à louer. Ca donne des associations pour le moins bizarre…