Insomnia avec Al Pacino et Robin Williams
La vie est belle de Roberto Benigni
Trouble every day
Insomnia avec Al Pacino et Robin Williams
Al Pacino est un super flic, un légende dans la police. Malheureusement, il a la Police des Polices sur ses traces. Pour prendre un peu l’air, il part en Alaska avec son coéquipier enquêter sur le meurtre d’une jeune fille. Là, il rencontre une jeune fliquette, manifestement douée, qui a fait un mémoire sur lui. Al commence donc l’enquête. Il a de bonnes déductions, il est efficace, tant en déduction qu’avec les témoins, c’est assurément un bon flic. Mais le soir, à l’hôtel, son coéquipier lui dit qu’il va collaborer avec la police des polices, qu’il est désolé. La nuit, Al ne dort pas beaucoup, justement parce que ce n’est pas la nuit. En Alaska, en été, il n’y a pas de nuit.
C’est un film très intéressant à plusieurs titre. Le metteur en scène est celui qui a fait ce curieux film appelé Memento. Sa construction est intéressante. Par ailleurs, les image de l’Alaska sont très belle et ca donne envie d’y aller. Robin Williams fait un tueur tout à fait givré mais avec une tête de brave homme. Et Al Pacino arrive à des niveaux de zombification incroyable et d’hébétude, à force de ne pas dormir. De bons acteurs (dont « Aby », d’urgences). Mais finalement, et curieusement, avec de très bonnes idées : un scénario par très orignal. Un bon film, mais pas exceptionnel.
Ensuite, une série loose :
La vie est belle de Roberto Benigni
célèbre film qui raconte : « Guido est déporté en camp de concentration avec sa femme et son petit garçon. Il n’a qu’une idée : les aider à tenir et cacher la vérité à son fils, en opposant au cauchemar la force du rêve inlassablement réinventé. » Bon, sauf qu’au bout d’une demi-heure de film, Guido n’est toujours pas marié et que je ne supporte plus Benigni. On peut le trouver drôle et génial, je le trouve bavard et énervé. Admirateur manifeste de Chaplin, clown contre le nazisme qui fait penser au Dictateur. L’idée du film me paraissait bonne… et me parait toujours bonne. Sauf que Benigni me tape sur les nerfs, donc pas vraiment de Kro pour « La vie est belle ».
Suite à quoi, j’ai embrayé sur « Trouble every day ». Film vampiro-canibalique avec Béatrice Dalle. Alors, je remercie phiphi de m’avoir fait connaître la musique du générique : « Trouble every day » qui doit être de Tindersticks, sauf si je me trompe. A par ça, j’ai rien compris à ce film. Disons : y’a un jeune couple anglais et naïf qui arrive à Paris en lune de miel. Le mari tient à rencontrer un médecin français qui fait des recherches sur le cerveau et a pour compagne une jeune femme qui aime dévorer ses amants, au sens propre, cela s’entend. C’est un film long et contemplative où personne ne parle ou presque et ou il ne se passe rien. je pense que j’ai tenu à peu près aussi longtemps que pour Benigni. Il parait que c’est malsain et dérangeant, genre film d’horreur sortant de l’ordinaire. C’est surtout soporifique. Et pourtant, je repassais.
« I’m not sure what this
Was when it was alive, but
Isn’t it nice, now ? »
Cat Haiku by Deborah Coates