Restaurant Afghanistan
Le Pamplemousse Thaï
La Chambre de Commerce de Paris
Les Presseurs d’Éponges…
Restaurant Afghanistan
48 rue St Maur
Paris XIe
C’est quoi, la cuisine d’Afghanistan ? Eh bien ça rappelle la cuisine indienne, ça rappelle aussi « Le petit persan » à Lyon, mais c’est aussi un peu différent des 2.
J’ai mangé des raviolis de poireau (pas indiens du tout, les pâtes). Ils étaient recouverts d’une sauce au yaourt, baignant dans un mélange : viande hachée – noix de cajou – épice qui parfument dont Cardamome – piment (mais pas trop) En dessert, flan noix et Cardamome : déjà mangé au petit persan Bu : thé noir à la cardamome.
Donc, si vous aimez la cardamome, c’est plutôt un restau pour vous.
Par ailleurs, c’est très bon, et plein de choses sur la carte font envie, on y retournera pour tester d’autres plats.
Le Pamplemousse Thaï
J’ai oublié de vous en parler, ça fait parti des fruits curieux qu’on découvre dans le XIIIe C’est gros comme 2 pamplemousse, mais la peau blanche est épaisse de 2 bons cm, ce qui fait que finalement, on en retire autant de fruits que d’un bon pamplemousses normal.
Ça a le goût du pamplemousse, sans l’amertume. C’est vraiment fameux, en salade, c’est extra.
La Chambre de Commerce de Paris
Avenue de Friedland, VIIIe
Vous allez vous demander ce que j’allais faire là-bas.
Eh bien, j’étais invitée par l’association des anciennes d’HECJF, à savoir :
HEC Jeunes filles. Elles organisaient une table rond sur « Pourquoi des réseaux de femmes ? » (pour plus d’informations, voir l’article en lien, ci-dessous).
Le VIIIe, c’est déjà un arrondissement un peu particulier. Alors que les Champs Elysées ne sont vraiment plus ce qu’ils étaient (pour vous dire, Quick, Gap et Disney y ont leur enseigne), la partie nord du VIIIe sait encore vivre. Les (rares) boutiques de vêtements omettent de mettre les prix en vitrine, c’est d’un commun. Quand on traverse la rue, les jaguars et les coupés Audi s’arrêtent pour vous laisser passer.
Les locaux de la CCI ne sont là visiblement que pour les salons d’apparat:
la vraie CCI qui sert au public est aux Halles. Ici, ce n’est que couloirs en marbre, escalier monumental avec tapis rouge, lustres en cristal, fauteuil en tapisserie.
A l’étage, plusieurs salles de réception s’enchaînent, avec peintures aux murs, petits salons pour discuter plus intimement, salon d’hiver donnant sur le jardin. Détail architectural amusant :
Le jardin à la française, dans lequel on peut aimablement déambulé est de plain-pied avec le premier étage. Je n’ai pas résolu le mystère.
Parlons un peu de HECFJ
Créée en 1916 car la guerre favorise par nécessité l’émergence des femmes dans la vie de l’entreprise, comme on dit. Les veuves et les orphelines sont les seules disponibles pour reprendre l’industrie familiale, les femmes doivent faire tourner le commerce en attendant le retour des hommes. HECJF disparaîtra en 1975 quand la mixité sera introduite dans tous les établissements d’enseignement supérieur de gestion de la CCIP.
Les femmes qui étaient là est donc, pour les plus jeunes, âgées de 50 ans.
Elles ont fait carrière, elles ont de l’argent, du pouvoir et elles ne sont pas tombées de la dernière pluie sur le thème : les femmes et les hommes sont à égalité dans l’entreprise. Le plafond de verre et le plancher qui colle, elles connaissent par cur.
L’une m’a racontée comment Alain Minc, chez St Gobain, la faisait asseoir sur un fauteuil bas pour pouvoir mater son décolleté assis sur son bureau en lui demandant : « Expliquer moi quel est la conception que les femmes ont du pouvoir » ou encore : « Je ne comprends pas comment vous avez pu atteindre un tel salaire ».
Bref, j’ai vu la présidente de Dirigeantes, de Femmes juristes, de la Grande Loge Féminine de France, de Love Money (authentique), du beau monde. Quand je pense que j’étais là avec mon Scumgrrrl dans le sac !
Les petits fours étaient bons, le champagne aussi. J’espère qu’elles m’inviteront l’an prochain.
Les Presseurs d’Éponges…
Ont un site en construction ici (et en plus, pas à jour du tout) :
http://www.lespresseursdeponges.com
Un groupe d’écrivains et de graphistes qui font de petits livres sans se presser, fort jolis en tout cas.
Ils faisaient une fête hier soir dans leur atelier du XIe et comme je connais du monde, moa, dans le milieu artistique parisien, si, même que, j’y suis allée.
Je me suis sentie très informaticienne, mais au demeurant, c’était sympa.
J’ai acheté 3 petits livres, je vous raconterai quand je les aurai lu.
Pour ceux et celles que ça intéresse, un nouvel article sur le site CDG :
« Le féminisme, c’était mieux avant, ça sera mieux après »
«La notion de passoire est indépendante de la notion de trou… et réciproquement» Maxime shadok