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Pourquoi je suis chienne de garde d’Isabelle Alonso

Une pour toutes de Lelouch

Galaxy Quest avec Sigouney Weaver qui a du bien se fendre la gueule

un Cantique pour Leibowitz

En pleine Tempête, de Wolgang Petersen



Pourquoi je suis chienne de garde d’Isabelle Alonso
Allez, ricanez, j’ai peur de rien. Je sais bien que je vais vous faire de la pub pour « le livre du parti ».
Et après tout, y’a pas de raison, achetez, achetez, il en restera toujours quelque chose.
Les Chiennes de Garde se sont données pour mission de défendre toutes les femmes vitimes d’injures sexistes.
Parce que figurez-vous que dire : « Sale bougnoule », c’est mal, on peut être attaqué en justice pour ça et depuis 1972.
« Sale pute », c’est mal aussi, mais pas très, parce que là, pas moyen d’attaquer en justice, y’a pas de loi contre les injures sexistes. Si un flic dit « Sale arabe » à un conducteur, c’est la correctionelle. S’il dit « Sale pute », c’est le conseil de discipline. La conductrice qui a été dans ce dernier cas a été plutot déçu.
Bon, c’est un bon livre, écrit avec humour, plutot bien construit, réussisant à faire un panorama relativement complet de la question en peu de pages et de façon simple.
Ce livre répond en outre aux différentes attaques : pourquoi ce nom, l’association ne défend-elle que les femmes publics…
Et enfin, le livre se conclut sur une pile de témoignages.
Le seul reproche, c’est que c’est un livre plus « rentre-dedans » que « explicatif ». Il en faut aussi. Néanmoins, il convaincra surtout les convaincus, ou du moins, ceux qui vont chercher un renforcement ou une confirmation. C’est utile, il faut des arguments pour pouvoir aller se battre. Et après tout, comme il a l’air de bien se vendre, le but est atteint.

Une pour toutes de Lelouch
Bon, j’aime certains films de Lelouch. Quand j’étais au collège, j’étais fan Des uns et les autres. Quand j’étais au Lycée, j’avais bien aimé Viva la vie. Plus récement, j’ai bien aimé je sais plus lequel avec sa fille (que j’ai meme oublié l’histoire). On voit, avec l’âge, mon intéret pour Lelouch se dégrade.
Mercredi soir, je suis tombée dans un traquenard : on m’a proposé de regarder Une pour toutes et j’avais meme pas du repassage à faire.
CE FILM EST NUL.
Ouf, c’est dit, ca va mieux.
Non, sans blague, il est nul.
Bon, faut pas exagéré, j’ai pas vu le milieu, je suis allée lire (c’est mieux que le repassage).
Peut-être que le milieu est merveilleux de finesse et d’invention. Sais pas.
En tout cas, le début est chiant et la fin est ridicule.
Et je vous passe que le narcissisme de Lelouch qui ne peut pas s’empecher de se filmer en train de tourner un film.
Néanmoins, certains peuvent trouver un intérêt à ce film : y’a plein de jolies filles (dont une qui met des T-shirt moulant oulala). Voila. Ca doit être pour ca que j’ai pas réussi à m’interesser vraiment. L’avantage d’un scénar sans queue ni tête, c’est que rien ne perturbe le spectateur pendant qu’il mate les filles.

Galaxy Quest avec Sigouney Weaver qui a du bien se fendre la gueule.
Ce film est presque introuvable, mais fouya, c’est dommage, c’est de la graine de film culte.
C’est une parodie de Startrek.
Tout commence dans une convention pour les fans de Galaxy quest avec les acteurs, héros de la série.
Une vraie convention rempli de Geeks, terrifiant. Je pense que ca exagère à peine par rapport à une convention de vrai trekkies, les jeunes déguisés en héros de la série, qui connaissent par coeur tous les 525 épisodes, tout ca.
Les choses se pimentent quand l’acteur jouant le capitaine se fait enlever par des extraterrestre qui le prennent pour un vrai héros.
Si vous trouvez ce film en DVD : louez-le, achetez-le (en plus, sur le DVD, ils se sont sérieusement amusés). Si vous ne le trouvez pas, cherchez-le.

un Cantique pour Leibowitz
Moi je dis, avec les prix Hugo de la SF, on est quand meme rarement déçu.
Ca se passe après la guerre atomique. Le monde a été ruiné et est retombé dans l’obscurantisme.
Les savants, techniciens et finalement, tous ceux qui savaient lire ont été massacré.
Seule une communauté de moines a réussi à sauver des livres de l’ancien temps et tente de conserver et transmettre ce savoir auquel elle ne comprend rien en attendant une génération qui elle, sera prête à le redécouvrir.
Ce qui est bien, dans ce livre, c’est la vrai dimension religieuse et même à un moment, mystique. Les moines ne sont pas un alibi à un monde post-cataclismique. C’est vraiment leur point de vue qui est suivi, dans ce qu’il peut avoir de bon, de juste, de fanatique ou de contradictoire. Ca ressemble dans un sens à l’esprit du Nom de la Rose par certains côtés.
L’autre originalité, c’est que c’est une fresque historique sur plusieurs siècles, avec un fil conducteur.
C’est bien écrit, c’est lent et contemplatif, comme la vie monacal, mais pas chiant.
J’ai bien aimé

5 Questions de morale de Umberto Ecco
Ecco a compilé là 5 articles « morale » sur Penser la guerre, Le faschisme diffus, L’autre…
Comme il le dit lui meme, ses deux articles sur la guerre font redite, l’un ayant été ecrit pour la guerre du Golfe, l’autre pour la guerre du Kosovo.
Il a laissé la redite, soit disant pour montrer à quel point ces deux guerres sont les meme, (et peut etre aussi parce que ca fait moins de boulot…).
Je ne le trouve pas toujours convaincant dans ses analogies sur la guerre mais il conclut en somme qu’une guerre traditionnelle est maintenant impossible car nous ne sommes plus dans le cas ou deux populations s’affrontent de manière nette mais ou les informations proviennent de partout, et chacun à l’ennemi à la fois devant lui, mais chez lui et sur ses arrières.
Il est en tout cas beaucoup plus convaincant dans son article sur « comment reconnaitre le faschisme » qui est vraiment très bon.
Globalement, c’est un livre intéressant à lire, par difficile et intelligent.

En pleine Tempête, de Wolgang Petersen
bien que le film ne fasse pas bip bip d’un bout à l’autre et avec Georges Clooney Petersen, qui a tourné Le Bateau, dans un sous-marin, ici, fait un film sur l’eau (encore que).
Basé, sur une histoire vrai, ce film raconte comment un bateau de pêche du côté de Boston se retrouve pris dans la tempête du siècle et ne s’en sort pas.
C’est donc un film catastrophe mais qui ne cède pas trop au cliché du genre.
Certes, on nous montre comment les familles des marins les aiment, avant de partir. Et ils sont héroïques et tout. Mais ce n’est pas trop lourd.
Bien sur, il y a des magnifiques vagues de synthèse pour faire la tempête qui en mettent plein la vue.Bref, meme s’il y a un passage un peu long au milieu (on se prend des paquets de mer sur la gueule mais on est super fort) c’est un film sympa.

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C’est dommage, tous les gens qui savent comment diriger le pays sont occupés à conduire les taxis ou à couper les cheveux. — George Burns

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