Kro du Vendée Globe, Part. 2

De retour aux Sables d’Olonne pour assister à l’arrivée d’Arnaud Boissière sur Akéna.

Voici Akena en 2006, au ponton course… Il est à vendre.

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Aujourd’hui, le bateau arrive 7e du Vendée Globe, c’est le bateau vendéen de la course, puisque son port d’attache, c’est Les Sables. On pouvait s’attendre à voir foule sur les pontons.

Arnaud Boissières est arrivé dans la nuit et aurait pu entrer aux Sables avec la marée à 4 heures du matin… Evidement, le comité d’accueil aurait été moins chaleureux. Il s’est présenté devant Nouch Sud, la bouée qui balise la fin de la course, n’a pas franchi la ligne, a fait demi-tour et est parti faire des ronds dans l’eau au large en attendant la marée suivante.

Nous étions aux Sables dès 11h. Nous avons tout d’abord rodé autour du village du Vendée Globe où un écran géant retransmettait quelques temps forts de la course :

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On peut apprécier l’humour fataliste des navigateurs… Loïc Peyron qui annonce : “ J’ai une mauvaise nouvelle. Vous voyez derrière moi ? Ben, y’a plus de mât.” Jean Le Cam qui signale : “Depuis qu’on fait des bateaux, les mâts y tombent!” Lui perdra sa quille…

Nous sommes ensuite allés manger dans un endroit stratégique pour être aux premières loges pour l’arrivée, côté La chaume, qui n’est pas le côté “ville” du chenal, en nous disant qu’on aurait moins de monde.

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A 14h30, nous étions assis sur le muret au bord du chenal, regrettant déjà de ne pas avoir de soleil.

De nombreux bateaux de plaisance sont sortis pour escorter Akena, ainsi que les bateaux de sécurité, les bateaux du sponsor, le bateau du Conseil régional avec De Villiers, bref, toute une flotte.

Puis, le chenal s’est vidé.

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Les rives se sont peu à peu remplies de spectateurs.
A 15h, Akena a franchi la ligne. Le commentateur en a fait tout un plat au micro, comme si un compte à rebours était nécessaire… alors qu’il aurait pu passer la ligne quasiment 12h plus tôt.

Peu après, on l’a vu passer au large du chenal. C’est toutes voiles dehors qu’on se rend compte à quel point un Open 60 est un bateau impressionnant, sa flotte d’escorte ressemblait à des jouets autour de lui. Quand il est au ponton, sans ses voiles, on se rend compte qu’il est gros et que son mât est plus haut que celui des voisins. A la télé, on les voit tous ensemble au départ, on n’a pas de point de repère. Ce sont vraiment d’énormes voiliers, avec une puissance de monstre.

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Vers 16h, (brrr, quel froid), la vedette des affaires maritimes vient bloquer l’entrée du port.

Une mouette vient se poser pour assister au spectacle au-dessus de la foule maintenant amassée sur la jetée.

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Certains badauds, prudents, ouvrent leur parapluie sous la mouette.

Finalement, le cortège entre dans le port :

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Arnaud Boissière, heureux, s’offre un triomphe.

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Il cheminera lentement jusqu’au ponton course. Là, enfin, le soleil se montrera (trop tard, nous sommes congelés) et son équipe s’empressa de ranger voiles et cordages.

Sur la jetée, les gens repartent. C’est amusant de les entendre parler. Tout le monde est devenu un peu compétent en voile. Des gamins de 6 ou 7 ans commentent l’arrivée de Dee Caffari et celle d’Arnaud Boissières.
A côté de moi, des retraités de Montluçon viennent assister à presque toutes les arrivées. Les navigateurs viennent faire la fête dans les bars au bout des pontons… la course semble intégrée à la vie de tous.

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Gelés, peut être, mais ravis. Mon rêve, maintenant, voir plus longuement un Open 60 avec ses voiles. Pour Lotin, c’est monter sur un Open 60 avec ses voiles…

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