Hé oui, c’est le mois de mars, c’est le mois où je me balade….
Mais cette fois-ci, je n’ai pas fait un aller-retour éclair, je suis restée 2 nuits. Aujourd’hui, je vous parle de la partie touristique, dans la Kro suivante, la partie culturelle.
Le premier bâtiment que j’ai vu, c’est l’hôtel de ville.
Cette photo est prise depuis la salle des Etats de Provence. Comme toutes les salles d’apparats des Hôtels de ville, elle est décorée de peintures assez vilaines et démodées représentant des femmes nues supposées incarner La Justice, L’Egalité, La Vertu, entourées de tableaux d’hommes habillés qui ont, bien sûr incarnés ces différentes qualité et exercé un pouvoir dans la ville ou la région. Le philosophe Frédéric Pagès explique que les filles qui servaient de modèles à ces peintures étaient souvent des prostituées… ce qui ne manque pas de piquant.
L’Hôtel de ville est un joli bâtiment, dans les tons des bâtiments de la ville, il y a incontestablement une unité architecturale dans cette ville, due à la pierre, mais pas seulement, également au style des bâtiments.
Voici une tour avec horloge, attenante à l’hôtel de ville.
Et voici la cathédrale Saint Sauveur… incontestablement un air de famille…
source image : http://www.flickr.com/photos/wellvis/429697108/
Cette autre église en centre ville tombe gentiment en ruine.
Le centre ville de Aix est un ensemble de petites rues entourées d’un boulevard circulaire. La circulation est infernale aux heures de pointe, ça doit être terrifiant l’été.
Les petites rues ne sont pas piétonnes, certaines sont bloquées par des plots qui montent et qui descendent, mais ça ne change pas grand chose. Tout le centre ville mériteraient d’être piéton, plutôt que de voir les voitures se faufiler entre les gens. Aix en Provence c’est la galère pour les vélo, les poussettes, fauteuil roulant et finalement tout ce qui roule.
Une photo pour rire.
Une copine me disait : Aix en Provence est une ville vitrine. Il y a de beaux magasins très chics, comme Béchard, cour Mirabeau où on vend des calissons d’Aix.
Cour Mirabeau, toujours, (le boulevard chic et élégant), on trouve le restaurant “Les deux garçons”, institution aixoise où venant Paul Cézanne et Emile Zola.
L’intérieur sent l’élégance surannée et pleine de charme, les ors vieillis, les miroirs dont le tains apparaît par endroit, une restauration “à neuf” lui enlèverait bien de son intérêt.
J’y ai vraiment très bien mangé… darne de saumon sauce à l’oseille, en part copieuse, service rapide et aimable…
J’ai donc été surprise en consultant les sites de critiques gastronomiques, extrêmement sévères, sur le lieu : service lent et peu aimable, parts minuscules, prix faramineux. Le fait que j’y sois allée dîner avec 20 autres personnes invitées par l’Hôtel de Ville change probablement la donne.
Dans les petites rues du centre ville, on trouve des magasins étonnants, comme cette boutique d’art asiatique qui fait également salon de thé.
On y pénètre par cette ruelle, sous l’oeil de guerriers chinois en pierre, entourés de fontaine et d’autel.
Un bouddha veille au fond de la cour et en vitrine, des chats, des chats, des chats…
A midi, j’ai mangé au café des mots, 48 rue du Puit neuf, en bord de centre ville.
Un petit restau où on mange bio, diététique et bon. J’ai pris des spaghettis au blé complet sautées au wok, avec tofu grillé et petits légumes (je signale aux sceptiques que le tofu grillé à vaguement du goût, contrairement au tofu pas grillé).
Dans ce restau, une bibliothèque pleine de livres d’occasion est à votre disposition. Je suis partie avec un Connely pour 1,20 €.
Pour goûter, je me suis arrêtée chez : T A thème, 7, rue Mignet. Un restau salon de thé au fond d’une ruelle et presque en sous-sol, mais ouvrant derrière sur un patio ombragé. On y sert du thé Betjeman and Barton qui est vraiment excellent (faut que je m’en trouve). Et on peut y manger une pâtisserie faite maison par un vrai pâtissier, plutôt du genre si vous aimez les trucs avec crème : un Piémontais au praliné, une fiadone corse, un baba à la crème pâtissière, un gâteau à base de chocolat blanc et de Marie-Brizard…
Et pour finir cette visite d’Aix, où dormir ?
Eh bien, pas forcément à l’hôtel La Caravelle ***, 29 Boulevard du Roy René.
Ses plus : il est à deux pas du centre ville. Il possède la clim et un wifi gratuit… si on a une chambre au rez-de-chaussée ou au premier. Quand on est comme moi au 4e, faut descendre dans l’entrée.
Hôtel familiale à l’ancienne, l’accueil est aimable.
Ses moins… une chambre qui mériterait une rénovation : pas d’ampoule au dessus du lit, lunette des toilettes qui ne tient pas, boiseries de porte râpées…
Dans le couloir, le va-et-vient de la minuterie ne fonctionne pas et la poignée de la porte demande de se poser 5 minutes pour comprendre comment on ouvre et ferme, malgré les explications de la réception. Mais le point le plus noir, c’est l’isolation, surtout quand on a des voisins bruyants qui regardent la télé jusqu’à minuit, qu’on entend s’interpeller d’un bout de la chambre à l’autre et qui claquent les portes du pallier à toute heure.
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