Je me souviens de Boris Cyrulnik
Battlestar Galatica, la fin
Je me souviens de Boris Cyrulnik
Boris Cyrulnik est un psychiatre et éthologue qui a beaucoup travaillé sur la résilience, c’est à dire la capacité qu’ont certains enfants qui ont été gravement maltraité dans leur enfance à s’en sortir malgré tout.
Boris Cyrulnik est aussi un résilient mais il n’a jamais parlé de son passé… si ce n’est au moment de l’affaire Papon, il est retourné à Bordeaux, là où ses parents ont été arrêtés et là où il a failli être emmené lui aussi.
Mais son processus de résilience à lui nécessitait qu’il oublie son passé, qu’il aille de l’avant sans cesse. Il ne se racontait pas, d’une part parce que les souvenirs étaient douloureux, mais aussi parce que ses souvenirs étaient flous.
Finalement, il est retourné sur les traces de son enfance, quand il était “garçon de ferme”, à 6 ans, quand il a été arrêté, quand il s’est évadé.
C’est un petit livre court qui parle autant de son histoire de comment la mémoire fonctionne, réécrit, occulte, pour permettre la reconstruction. C’est très vite lu et c’est intéressant, si on s’est intéressé aux travaux de Boris Cyrulnik.
Battlestar Galatica, la fin
C’est une série qui a pu donner le meilleur de la SF et c’est assez rare d’avoir des films de vraies SF de qualité. Malheureusement, dès la troisième saison, les choses ont commencé à se gâter, à ralentir. On ne peut pas uniquement passer son temps à se courir après dans l’espace, et le scénario se traine, tente se s’attacher à des personnages, tente le “film de genre” (polar, procès…) sans succès…
La dernière saison compose des épisodes de qualité mélangée, mais se laisse suivre. La fin, qui est une vraie fin, manque de surprise, si elle explique bien tout, elle manque d’originalité dans l’explication et joue la facilité.
C’est assez décevant, vu comment la sauce a été monté à la première saison.
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