Images du monde flottant, expo au Grand Palais
Hulk
Après vous
Le blog est par terre, c’est la faute à Voltaire C’est pas une raison pour arrêter les Kro, c’est la faute à Rousseau
(le disque dur qui héberge le blog s’est crashé à peu près en même temps qu’il y a eu le tsunami. Je pense que c’est l’onde de choc.)
En attendant que le tout remonte, une petite Kro à l’ancienne.
Notez, j’ai pas des masses de choses à vous raconter.
D’abord, je suis allée voir l’exposition au Grand Palais sur les estampes japonaises : « Images du monde flottant ». N’y allez pas, c’est trop tard, ça s’est fini le 3 janvier.
Ce sont des estampes d’Edo, début XVI. Elle représente essentiellement le quartier des plaisir d’Edo, les courtisanes, la vie de loisirs, la musique, les danses, les jeux et bien sûr le sexe.
L’exposition comporte 2 parties : de magnifiques paravents représentant des scènes de vie quotidienne dans des villages, les résidences nobles, les champs…
Une deuxième partie de l’expo présente des estampes sur un format plus classique, des panneaux mureaux.
Certaines sont magnifiques, mais au bout d’un moment, toutes ces études sur la beauté des femmes, leurs manières de se peigner, etc. lassent un peu.
Dans 3 pièces closes, sont présentées des estampes érotiques. C’est très bien d’ailleurs de les avoir mise à part, puisqu’on a vu l’expo avec puce, qui s’est beaucoup intéressée aux paravents et qui a été aisément tenu à l’écart de ces pièces.
Deux remarques sur les estampes érotiques : premièrement, les hommes sont dessinés avec des sexes démesurés. Aucun soucis de réalisme en l’occurence.
Comme quoi, la taille est très importante. Ca oblige le dessinateur à représenter les jambes comme des pattes de sauterelles dans des positions invraisemblables.
Ce qui est amusant, c’est les commentaires que j’ai pu lire sur la question
: personne n’insinue que si les pauses sont invraisemblables, c’est à cause de cette disproportion aberrante, simplement pour flatter la virilité masculine. La « fantasie » de l’auteur, comme dit le critique, n’y est pour pas grand chose !
Autre remarque : contrairement à ce qu’on a l’habitude de voir, les sexes féminins sont représentées avec beaucoup de précisions et de détails.
Bref, finalement, ce que j’ai préféré, ce sont les paravents. Je préfère les représentations de paysage plutôt que celles de gens qui me lassent vite.
Autre chose intéressante dans cette expo : les premiers mangas. Des magazines dessinées avec des bulles qui contiennent du texte.
Edo à cette époque était très alphabétisée. Grâce aux imprimeries, un best seller pouvait sortir à 60 000 exemplaires. Ces « mangas » étaient vendus pour le prix d’un bol de nouilles, comme la plupart de ces estampes.
Ensuite, j’ai mollement regardé la télé.
D’abord, j’ai tenté de voir Hulk. Si, rigolez pas, on m’a tellement dit que c’était mauvais…
Bon, sérieusement, le montage par case, j’aime bien. C’est à dire que parfois, l’image est coupé en 3, avec 3 vues de la même scène. Moi, j’aime assez.
Pour le reste, je peux pas dire que c’est nul. C’est surtout totalement inintéressant.
J’ai lâché avant la fin.
Ensuite, j’ai tenté un film de repassage : Après vous, avec Daniel Auteuil, Sandrine Kimberlain et José Garcia. Auteuil sauve Garcia qui veut se suicider parce que Kimberlain l’a larguée. Il se sent ensuite responsable de lui.
C’est une comédie douce amère, comme dit Télérama. Néanmoins, c’est également totalement inintéressant, à mon avis, même en repassant.