La secrétaire de Steven Shainberg
The shield, saison II
Intolérable cruauté des frères Cohen avec Georges Cloney et Catherine Zeta Jones
La secrétaire de Steven Shainberg
Un film qui a un peu secoué, quand il est sorti, car l’affiche représente une interminable paire de jambes croisées en bas résilles, avec en haut une minijupe. La fille est pliée en deux, elle a ses mains sur les chevilles. Le sous titre du film est : « Abusez de votre position ».
Faut avouer, avec une affiche comme ça, les rapports entre ce film et moi commencent mal.
Néanmoins, les critiques étant intrigantes, j’ai regardé.
C’est l’histoire d’une jeune fille, Lee, qui sort d’hôpital psychiatrique. A peine de retour à la maison, elle constate que son père est toujours alcoolique, frappe toujours sa mère et elle recommence à avoir des envies d’automutilation.
Pour s’occuper, elle trouve un emploi de secrétaire, auprès d’un avocat plutôt bizarre. Il la surprend en train de tenter de se mutiler. Il lui propose en échange des pratiques sado-maso.
Bon, avec un résumé comme ça, peut être que vous partez en courant attendez 2 secondes.
Le point de départ n’a rien d’idiot, en fait. Malheureusement, les filles dont la personnalité a été détruite pendant l’enfance risquent de se tourner vers l’automutilation pour se soulager. Et peuvent ensuite adopter des pratiques sado-maso. Etant donné que c’est une pratique qui se substitue à l’autre, je ne suis pas certaine qu’il s’agisse complètement d’un progrès, même si les personnes y ressentent un véritable soulagement (plaisir, même, mais bon). Le point de départ est absolument plausible, malheureusement.
Par ailleurs, l’avocat qui aime dominer n’a pas l’air plus sain d’esprit que sa secrétaire : il s’abrutit de sport pour éviter d’avoir des pulsions sadiques et elle le provoque autant qu’elle peut parce qu’elle en a besoin.
Malgré le thème qui aurait pu être terriblement voyeur et vulgaire, le film se tient dans des limites « convenables » (enfin, étant donné le thème). Ensuite, pour vraiment adhérer et apprécier, je pense qu’il faut avoir 2-3 pulsions du genre, même tout au fond bien cachées, sinon, on reste assez extérieur à l’histoire. Ben, voilà, je suis restée extérieure.
Donc à l’arrivée, pas un film honteux, un film au sujet peu commun et traité de façon pas idiote. Ensuite, j’arrive pas complètement à me convaincre que l’avocat et sa secrétaire sont sauvés et heureux parce qu’ils s’entendent bien dans leur échange sado-maso. Disons que le parti pris du film, je ne pourrais pas le défendre.
The shield, saison II
C’est reparti pour les aventures de Vic Macay, le flic pourri mais pas toujours.
La saison repart sur les chapeaux de roue, évidement, avec un dealer espagnole sadique qui veut la main mise sur le trafique de Los Angeles on sent qu’il va être le fil rouge de la saison. La flic noire qui commence à en avoir ras le bol du panier de crabes et qui gueule, le chef de la police, toujours en route vers la mairie. Macay, dans ses problèmes familiaux et professionnels (on se demande comment il va tenir sans péter encore davantage les cables) Décidement, une excellente série. Je rappelle que mon abonnement à Canal + se finit en avril. Pour la 2e saison, c’est bon, je la verrai Mais il parait que la 3e saison va être diffusée à la suite
Intolérable cruauté des frères Cohen avec Georges Cloney et Catherine Zeta Jones
Miles est un célèbre avocat en droit de la famille : il n’a pas son pareil pour gagner les procès en divorce et dépouiller son adversaire au profit de son client (et au sien, en passant).
Marilyn cherche à divorcer de son mari en lui piquant tout son argent. Pour cela, elle arrive à le prendre en flagrant délit d’adultère.
Pourtant, l’habileté de Miles retourne la situation : elle perd le procès.
Elle décide alors de se mesurer à Miles et de se venger.
2 requins du divorce : un avocat sans scrupule et autosatisfait et une veuve noire, sans scrupule non plus.
Bien sûr ils se séduissent, d’autant plus qu’ils s’affrontent et reconnaissent leur talent mutuel.
C’est un film drôle, avec quelques longueurs, dont la tirade sur l’amour de l’avocat repentant, qui est un peu ridicule. Mais l’humour noir est plutôt sympa.
Et puis, il y a 2 bons acteurs très jolis. Et je signale aux fans de Catherine Zeta Jones qu’avec ce film, ils ne viendront pas pour rien : elle est très très à son avantage.