Kro de films politiques

Capitalism, a love story

La Domination masculine

2012

Capitalism, a love story, par Michael Moore

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Après “9/11” qui dénonce les liens en l’administration Bush et Ben Laden, Bowling for Columbine qui critique l’aide sociale américaine, Sicko que je n’ai pas vu, qui dénonce le système de santé, voici ”Capitalisme, a love story“.

D’après Moore, le Capitalisme était une belle chose du temps de Roosevelt, à l’époque où il y avait de l’emploi mais aussi où il y avait des syndicats. Il y avait aussi une forte propagande expliquant que la libre entreprise, c’était le BIEN, que le capitalisme, c’était la LIBERTE pour chacun. Et tout le monde l’a cru.

Ensuite, des choses se sont gâtées…
Michael Moore montre par exemple comment une petite ville a privatisé l’aide aux jeunes délinquants. La société qui a eu le marché a corrompu 2 juges pour qu’ils leur remplissent leur ”chambre“. Ainsi, des jeunes responsables de broutilles (engueulade avec une copine dans un magasin, ou avec les parents) se sont retrouvés bouclés après un procès expéditif de 2 min pendant… 9 mois.

Puis, les banques se sont goinfrées. D’une part, elles expulsaient les braves gens de la classe moyenne qui les avaient crues quand elles disaient que c’était une bonne idée d’hypothéquer leur maison pour consommer. D’autre part, elles braquaient le trésor américain juste avant les élections avant que le vent tourne.

Après un début un peu faible, Moore retrouve sa verve, son efficacité et son humour (et c’est pas facile sur ce sujet).
On est peut être là sur son meilleur film et tout ce qu’on peut espérer, c’est qu’il continue à en faire d’autre.

La Domination masculine de Patric Jean

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Figurez-vous que j’ai vu ce film en juin dernier, en avant première, peu avant de lancer la procédure de déménagement. J’ai donc oublié de vous le kroniquer. Et comme il sort maintenant, il est grand temps.

Patric Jean n’a pas le brio de Michael Moore pour faire des reportages qui dénoncent. Néanmoins on a une suite de tableaux assez édifiant de la domination masculine dans notre société aujourd’hui. Différents thèmes sont passés en revue, les livres pour enfants, la violence conjugale, la discrimination à l’embauche, terminant sur les masculinistes québécois et le massacre des étudiantes québécoises il y a 20 ans.

C’est un film courageux car il n’hésite pas à prendre à partie des personnalités françaises comme Zemour dont il montre le lien avec ces québécois agressifs qui ne rêvent que d’écraser les femmes pour conforter leur virilité. C’est aussi un film honnête qui fait un bon travail d’information. Il est distribué par UGC, ce qui est une chance incroyable pour ce genre de film, j’espère bien qu’il va faire des vagues.

2012 de Roland Emmerich avec John Cusack

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Continuons dans les films d’auteurs. Roland Emmerich aime bien tout détruire sur son passage. Là, pour une fois, il a pu se lâcher grâce au numérique : il a fait l’apocalypse, il a détruit toute la planète.
Mélangeant une prophétie Maya et une panade de pseudo science, nous apprenons que la fin du monde aura lieu le 20 décembre 2012, la veille de l’anniversaire de mon neveu, ça doit être un signe.

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Le bon côté de ce film, c’est environ 20 minutes d’images (si on met tout bout à bout) avec des effets spéciaux spectaculaires, un tsunami qui passe au dessus de l’Himalaya, un porte-avion qui tombe sur la Maison blanche, c’est simple, allez voir la bande annonce, vous verrez tout ça. Autour, il reste 2h20 de nullité scénaristique. Alors, si vous voulez mon avis, allez donc voir les 2 autres films.

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