Il a neigé de nouveau. Leirnette a espéré très fort que le bus scolaire ne passerait pas… peine perdue. Il a réussi à grimper notre côte pour emmener les gamins.
Dans la journée, ça s’est intensifié. Puis, le soleil a percé les nuages. Yoshi a eu envie de sortir. En rasant le mur, on peut limiter les dégâts et rester à peu près au sec, mais il faut bien se mouiller les pattes pour sortir.
Big bang theory
Potiche de François Ozon avec Catherine Deneuve, Gérard Depardieu, Fabrice Luchini, Judith Godrech, Karin Viard, Jérémie Regnier et un bref passage de Sergi Lopes
Megamind de Tom Mcgrath
Avant de passer à la partie fim de la Kro, il faut que je vous fasse part d’une pure merveille découverte récemment dans Big Bang theory, série qui décidément maintient son niveau alors qu’on atteint la saison IV.
Grâce à Sheldon, j’ai découvert quel était le meilleur des nombres. C’est 73.
73 est le 21ième nombre premier. Et 21 = 3×7. La permutation de 73 est 37 qui est également premier. En binaire, 73 est un palindrome 1001001.
Potiche de François Ozon avec Catherine Deneuve, Gérard Depardieu, Fabrice Luchini, Judith Godrech, Karin Viard, Jérémie Regnier et un bref passage de Sergi Lopes
Nous sommes à la fin des années 70. Luchini est un patron de droite dans une économie triomphante. Il a épousé l’héritière d’une usine de parapluies qui fait vivre une petite ville du nord de la France.
Depardieu est le député maire communiste. Il a eu une brève aventure avec l’héritière en question, alors qu’elle était déjà mariée. Il en a gardé un souvenir ému, même s’il trahissait sa classe. L’héritière, c’est Catherine Deneuve. Côté électro-ménager et personnel de maison, elle a tout ce qu’il faut. Son mari n’est pas très exigeant : il lui demande de n’avoir aucun avis, de ne s’occuper de rien et de faire semblant de croire qu’il ne couche pas avec sa secrétaire.
Seulement, voilà, les luttes sociales dans l’usine ont raison de la santé du patron. Il fait un infarctus et doit prendre 6 mois de repos. C’est son épouse qui reprend la fabrique, en tant que fille du fondateur bien aimé.. Elle embauche avec elle ses enfants, son fils, de gauche qui rêve d’être artiste, et sa fille, de droite, qui rêve d’avoir un métier.
Les années 70, maintenant, c’est de l’histoire. Voilà ce qu’on se dit en voyant la soigneuse reconstitution qu’en fait ce film : les voitures, les vêtements (les complet-veston) et coiffures, les papiers-peints orangeo-psychédéliques… La presse titre sur la présidence de Giscard et le député-maire a encadré une photo où il sert la main à Georges Marchais. La déco ne nous épargne rien, jusqu’au téléphone à cadran emballé dans une housse de velours.
Le jeu des acteurs aussi est d’époque (mais c’est voulu) : théâtrale, surjoué dans certains dialogues, filmés à l’ancienne dans un classique champ – contre champ.
Le film est drôle, très bien servi par une série d’acteurs de talents. Et s’il fait passé un message à la fois féministe et aussi de lutte sociale, il sait rester subtile.
Seules les 10 minutes de fin sont ratées… Tous les personnages doivent partager une dose de ridicule mais la manière choisie pour Catherine Deneuve à la fin ne prend pas.
Megamind de Tom McGrath
Megamind est un super vilain. Dans Métro-city, il se bat contre Métroman. Métroman a des super-pouvoirs, Megamind a un super cerveau. Or, voilà qu’un jour, il arrive à détruire Métroman. Après s’être amusé à être le seul maître de la cité… il s’ennuie. C’est beaucoup moins drôle d’être un super vilain sans super héros. Il va donc en créer un.
Prenons un thème qui marche : les super-héros. Usons le jusqu’à la corde. Mégamind, c’est une parodie de superman, qui fait des emprunts à “Moi moche et méchant” et aux “Indestructibles”. L’animation est très belle. Le scénario quasi sans surprise. Les 3/4 du film sont franchement ennuyeux. La 3D est sympa mais évitable.