Tout sur ma mère de Pedro Almodovar
Queer as folk, serie gay anglaise
Very bad thing
Mary à tout prix
La cité des permuttants de Greg Egan
Morin / Cyrulnik : Dialogue sur la nature humaine
Le journal de Briget Jones
Tout sur ma mère de Pedro Almodovar
D’ordinaire, les films d’Almodovar m’ennervent parce que ca crie tout le temps. Mais là, j’ai fait un effort et j’ai eu raison.
C’est histoire d’une femme qui élève seule son fils de 17 ans. Ils s’entendent bien mais elle a toujours refuser de lui dire quoique ce soit sur son père.
Voila que le fils meurt dans un accident de voiture.
Alors, la mère décide d’aller à Barcelone retrouver ce fameux père… qui est un travesti. Elle retourne dans cet univers de travelo de sa jeunesse, retrouve une ancienne ami, son passé, et un présent qui se repète.
Le thème est curieux, mais c’est un bon film. un film qui parle de femmes d’une façon intelligente, elles ne sont pas sorties de l’agence Elite, elles ne sont pas surdouées, supra intelligentes, ultra courageuses, elles sont crédibles et c’est ca qui fait l’interet du film.
Queer as folk, serie gay anglaise
Pendant que Pounet n’était pas la, je me suis fait une soirée télé.
Normalement, la soirée télé, c’est le dernier recours, avant la cuite à la vodka. Ca veut dire que je m’emmerde.
Donc, je regarde ce qu’il y a vers 23h et je tombe sur Queer as folk série gay et culte britanique. Je me dis : sait-on jamais, au moins, ca risque d’etre curieux…
Et c’est vachement bien.
On sort des clichés des homos malheureux, sidaïques et coupables.
Ce n’est pas non plus l’homo propret dans un couple type hétéro, bien convenable.
Ils assument ce qu’ils font (et le font souvent et c’est filmé sobrement mais sans voyeurisme ou pudeur ridicule), ils ont certes des problèmes d’homophobie, des problèmes familliaux mais ils sont bien dans leur peau.
Les personnages sont subtiles (et Stuart… Whouah, préoccupant, carrément).
Bref, je suis en train de regarder la 2e saisons. J’adore.
Very bad thing
Un film délirant, mais complètement.
Cameron Diaz, hystérique a l’approche de son mariage, fait tomber sur son fiancé des avalanches de recommandations alors qu’il part enterrer sa vie de garçon à Las Vegas.
Bien sur il y a une prostituée qui fait du strip tease. Et pendant que tout le monde se defonce à la coke, un des copains se tape la fille dans la salle de bain… et lui explose par mégarde la tête contre le porte manteau.
Avec toute cette coke qui traine, et meme si c’est un accident, pas facile de décider d’appeler les flics.
Alors, le chef de la bande (un type qui lit des bouquin de développement personnel) propose qu’ils aillent l’enterrer secrétement dans le desert.
Mais alors qu’il a convaincu tout le monde, un vigile passe, alerté par le bruit. Il fait une ronde dans la chambre… et voit la fille. il est alors tué aussi… Puis, tout le monde passe au rayon bricolage pour acheter des scies et des valises…
Et on continue dans le délire, le meutre et le n’importe quoi jusqu’au mariage… on se demande d’ailleurs si on va y arriver et dans quelle conditions.
Malgré des hésitations, j’ai bien aimé ce film. Spécial mais délirant, genre »Petits meurtres entre amis », mais moins glacé et plus délirante sans être vraiment une comédie.
Mary à tout prix
Re Cameron Diaz, dans une comédie légère, cette fois.
Ca commence un peu vulgaire, ca se poursuit absurde… et en fait, c’est légèrement absurde, c’est pour ca que ca passe, sinon, c’est aussi un peu vulgaire.
Un type rêve toujours de son amour de jeunesse, Mary. Alors, il paye un detective privé pour la retrouver. Mais quand le détective l’a retrouve, il en tombe amoureux et raconte à son client qu’elle est grosse, qu’elle a 6 gosses et qu’elle est en fauteuil roulant.
Malgré tout, son amoureux transi ne désarme pas : il va la voir et decouvre qu’elle est toujours aussi jolie qu’avant.
En fait, tout le monde autour de Mary est amoureux d’elle et ca devient n’importe quoi.
Et c’est ce qui fait l’interet du film. C’est pas indispensable à voir mais globalement, j’ai plutot ri.
La cité des permuttants de Greg Egan
Alors, je suis embêtée pour parler de ce bouquin… parce que j’ai rien compris. C’est du Cyberpunk hard science, comme Isolation, ca permet deja de cerner. Je vous ai dit tout le bien que je pensais d’Isolation, mais là, vu que j’ai rien compris, ben, ca m’a emmerdé.
Comme dans Isolation, Egan trouve une idée patascientifique pour faire avancer son histoire et toute l’astuce et les ressorts de l’histoire tiennent dessus. Forcément, n’ayant rien compris à son explication, chaque fois qu’il y revenait, je m’ennuyais ferme. Et les personnages qui avaient des états d’ame à ce sujet, ben, je m’en tapais.
Quelques jolis moments, un univers sympa… mais sinon, de quoi ca parle ?
Bon, le thème : en 2050 environ, on peut se faire numériser pour échapper à la mort. Ensuite, la copie est activée et vit dans un univers virutel. Ils sont en théorie immortels mais sont en fait dépendant des nouvelles lois
qui vont être promulguées sur le sort des copies (ils risqueraient d’être effacer si un jour, on déclare les copies illégale), ils sont dépendant de la vitesse du réseau et des systèmes qu’ils peuvent se payer pour tourner…
Et voila qu’un agent d’assurance rencontre toutes les copies les plus riches pour leur vendre un truc qui ressemblerait à une vraie immortalité.
La vision de l’exitence virtuelle est bien réfléchie, ce qu’on perd d’humanité, ce qu’on gagne, les nouvelles philosophies que l’on développe.
A part ca, si qulequ’un pouvait m’expliquer la théorie de la poussière, ce serait gentil.
Le journal de Briget Jones
Bon, j’ai voulu essayer. Des millions d’exemplaires vendus, un tome 2 qui cartonne déjà… fallait que j’essaie : un bouquin de fille…
Je vous plante le décor : Briget a 30 ans. Elle est célibataire et est affublée d’une mere qui rêve de la voir casée avec des enfants. Bridget aussi aimerait. Jusque là, je peux m’interesser aux angoisses d’une femme de 30 ans qui en a marre de la solitude et veut un enfant.
Après, des claques.
Bridget est une dinde, une vraie. Toutes ses journées commencent par son poids, une vraie obsession. Total, elle oscille entre 56 et 58. A titre documentaire, j’oscille entre 55 et 57. Comme il y a fort à parier que Bridget fasse plus d’1.55 m, je n’ai pas l’impression que son cas soit grave.
Elle est amoureuse de son patron qui est un connard macho et égoiste (sans que ce soit totalement pris en compte dans le livre), elle passe son temps
à être obnubilé par le regard des autres, elle depense son fric en cas de déprime dans des trucs qu’elle ne mettra jamais, pense à son régime en mangeant un pain au chocolat.
Le summum du ridicule, c’est quand elle se croit enceinte. Ca veut dire que 1. elle n’a pris aucune précaution et vu comment son amant fuit la moindre responsabilité, c’est une connerie. 2. elle est ravie d’être enceinte, pensant que son amant va devenir un merveilleux papa. Total, elle s’est
joué un film, il n’y a rien. Navrant. Je serais bébé, je ne voudrais pas d’une mère comme ca. Quant au père, n’en parlons pas.
Bref, ce serait écrit au second degré, ce serait drole. Mais là, ce qui est terrifiant, c’est que des millions de femmes ont acheté ce livre et l’ont aimé : elles se sont reconnues dans Briget. Ca me glace.
Ah oui, j’oubliais, les copines. Elle a une copine féministe caricaturale.
J’en connais des féministes de toute sorte, j’en ai jamais vu comme ca.
Le pire, c’est que Briget se dit féministe, par exemple parce qu’elle lit ce bouquin de féminisme de bistrot : « les hommes viennent de mars et les
femmes de vénus ». Genre : je connais tout de la littérature depuis que je lis le reader digest. Et bien sur, elle a un copain homo dans le giron duquel elle pleure. C’est affligeant de banalité.
Bref, dans les bouquins de filles, j’ai vu 2 extrèmes : « Le manuel de chasse et de pêche à l’usage des filles », qui est drole, bien ecrit, sensible, grave, parfois, touchant, bref, il y a vraiment quelque chose dedans.
C’est aussi une femme célibataire qui aimerait ne plus être seule. Sauf que ce n’est pas que ca. Et que c’est intelligent.
Et à l’autre bout, le journal d’une dinde qui se demande pourquoi tous les mecs qu’elle lève sont nuls. Qui se ressemble…
Morin / Cyrulnik : Dialogue sur la nature humaine
Voilà deux personnes intelligente qui échangent des considération sur le point de vue de la nature humaine. Comme ce sont des entretiens radiophonique, c’est clair et facile à lire (Cyrulnik est toujours clair, mais Morin…) Ils parlent un peu trop de biologie à mon gout, et contre toute attente : entre un sociologue et un psychiatre-éthologue, j’aurai attendu plus de psychologie ou de sociologie. Cela mis à part, ils disent un certain nombre de choses qui personnellement me parle, aussi bien en terme de ce qui est dit qu’en terme de méthode.
C’est un livre qu’on referme en se disant qu’on a les idées plus claires, sans avoir souffert dans sa lecture. Je conseille.